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  • Sancti Spiritus 2

    Sancti Spiritus 2

    Notre logeuse de Trinidad avait la moue lorsque nous lui avons dit que nous envisagions de rester deux jours à Sancti Spiritus.
    Il est vrai que dès hier nous semblions avoir fait le tour de ce que pouvait offrir cette cité , une des mieux tenues de celles que nous avons vu à ce jour.
    Mais comme notre réservation de bus prévoyait que nous resterions 24 heures de plus , il convenait de les occuper au mieux. Au sud de la ville , il y a un lac de retenue, peut être cela justifie t il une randonnée ? Je m'en ouvre au maître de maison qui parle un anglais très compressible pour moi. Il me fait clairement comprendre que cela est d'un intérêt très secondaire . Par contre il nous encourage vivement à aller visiter la réserve écologique de Banao située à une quinzaine de kms d'ici sur les premiers contreforts de la sierra .Et ce client , me dit il , en désignant un homme assis à une table sur la terrasse , en revient. Je m'adresse alors à lui et il me confirme l'intérêt de cette excursion.
    Ce matin , nous avançons l'heure du petit déjeuner pour pouvoir arriver sur place avant le début de la grosse chaleur.
    À la gare des bus, nous négocions avec un taxi , puis avec un autre pour arriver à un prix satisfaisant pour les deux partis.
    Cette réserve se trouve à 4 kms de la route qui traverse le village. Nous nous laissons déposer là, cela sera une première occasion de marcher un peu. C'est un chemin globalement carrossable , mais en terre battue. Aucun véhicule ne s'étant présenté pendant ces quatre kms, nous n'avons pas eu à nous garder de la poussière .
    Nous atteignons la limite de la réserve . Le portail est fermé. Un vieux compagnero se tient sur le pas d'un chalet faisant office de poste de contrôle . Il est parfait polyglotte , il connaît au moins cinq mots de français, autant en italien, portugais et plus d'une dizaine en anglais. Il enregistre les numéros de mon passeport sur un cahier d'écolier . Ceci fait, il nous laisse passer.
    Nous poursuivons notre chemin jusqu'à un groupe de chalets type eco-lodge où se trouve en plus des chambres ,un bar -restaurant. C'est là que nous payons notre droit d'entrée après avoir fait enregistrer nos deux passeports. (?)

    À partir de là, plusieurs s'offrent à nous et nous en choisissons un un peu au hasard. Six kilomètres x2 nous paraissaient dans nos cordes. Et nous partons gaiement . Dans un premier temps la pente est très raisonnable et la difficulté vient plus des passages incessants d'une rive à l'autre du rio qui court au fond de cette vallée . Chaque gué est composé de pierres bien glissantes , mais tout se passe bien .
    Nous croisons quantités de fleurs et d'arbres magnifiques, et notre progression se fait au chant des oiseaux.
    Comme nous sommes des débutants en matière de randonnées, nous étions partis sans eau !!. Nous arrivons à une petite bâtisse . Un homme en sort. Je lui demande si il a de l'eau, il me répond : oui. Nous traversons la maison et me désigne un tuyau d'où l'eau coule sans discontinuer. J'en bois un peu, je le regrette déjà . Pour me rassurer , je me persuade que nous sommes déjà en altitude et qu'il n'y aucune activité humaine ou animale plus haut. Croisons les doigts.
    Nous poursuivons notre progressions et la pente s'accentue nettement . Nous traversons une petite gorge , (une gorgette , peut être), mais nous n'avons pas les ressources , dans tous les sens possibles, pour mener à bien cette ascension, sans compter que midi se rapprochait . Nous décidons , pour une fois, sagement , de retourner vers le lieu de départ et pouvoir ainsi nous restaurer et trouver l'eau nécessaire.
    Comme pour l'aller, nous devons négocier le prix de la course de retour, mais fort de l'expérience de ce matin, je connaissais un prix qui ne semblait convenable. Nous jouons la petite comédie de la négociation et tombons d'accord.

    De retour à la casa, nous sommes confrontés avec un remake de Pompéi. S'il n'y pas les poussières brûlantes , qui de toutes façons m'auraient empêché de produire ce compte rendu, les rues sont quand même bien jonchées de cendres de papiers ou de bois . J'imagine que les pompiers sont à la manœuvre quelque part au nord-est de la ville. De source très sûre, il s'agit de la reprise de l'usine de traitement de la canne à sucre. Nous avons vu cela de façon artisanale au Cap Vert, la canne est pressée pour extraire le jus et ensuite la partie ligneuse sert de combustible pour la distillation et envoie dans l'atmosphère les cendres en question. Je suis dubitatif sur l'utilisation de la canne comme combustible au regard de la taille des cheminées d'aujourd'hui entre vingt et vingt cinq mètres.

    Revenant de la place où le WIFI est opérationnel, j'ai pris connaissance des excellentes informations que vous me transmettez. Pour ce qui concerne la chanson qui envisage de s'aimer sous les palétuviers, il ne peut s'agir que d'une licence poétique, car la mangrove est assez touffue, prospère dans l'estran et donc dans une zone passablement marécageuse, mais c'est vrai qu'il faut de tout pour faire un monde.

  • gros probleme de connexion

    tout va bien, mais gros probleme de connexion
    message ecrit depuis un bureau de l equivalent de France Telecom il y a 20 ans , en pire, si si c est possible
    pierre