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  • Vinales2

    Viñales 2

    Nous ne sommes plus ici dans une ville plus ou moins grande , mais dans un bourg situé au cœur d'un parc national, celui , précisément de Viñales.
    Et la particularité de ce parc est d'être composé de mogotes, c'est à dire de massifs de calcaire émergents du sol et s'élevant deux à trois cents mètres à la quasi verticale. Cela forme selon les cas soit une sorte de barrière pouvant s'étendre sur plusieurs kilomètres ou bien un massif circulaire d'une centaine de mètres. Le tout couvert de végétation.
    Par ailleurs cette région ouest de Cuba est la plus verdoyante de l'ile et cela permet d'y cultiver une large variété de plantes, maïs, tabac ,canne à sucre, manioc, café.

    Tout cela attire donc les touristes et l'on sait faire pour les retenir, un peu.
    Donc un bourg, dont on affirmer, sans trop d'exagération, que trois maisons sur quatre, proposent une ou plusieurs chambres.
    Et dès notre arrivée hier soir , notre hôte nous proposait un guide.
    Après avoir observé durant ce séjour, il était intéressant d'avoir des explications sur des questions restées sans réponse.
    Et donc , ce matin à neuf heures , notre guide répondait présent . Au menu , une belle randonnée qui passerait par une exploitation de tabacs et une ferme cultivant le café .
    À l'arrivée de la première , nous sommes accueillis par un homme charmant qui nous explique le processus de séchage .
    Il fut également question de la fabrication d'une macération pulvérisée sur les feuilles en fin de processus afin de les parfumer. Cette macération met en jeu du miel, de la vanille, du rhum et de l'eau et est pulvérisée sur les feuilles.
    Une fois prête à l'emploi la feuille est débarrassée de ses nervures, dont l'exploitant prétend qu'elles concentrent la nicotine.
    Enfin , il nous fabrique , ce qui s'appelle ici un "puros " c'est à dire un bon cigare, mais sans marque. Une première série de feuilles pour le cœur, une feuille pour une première enveloppe et enfin une feuille finale, particulièrement fine , souple et parfumée. La partie qui sera en contact avec la bouche sera "collée " avec du miel.
    À chaque étape , nous pouvons humer l'odeur des feuilles, ou bien, pour les fumeurs bénéficier d'un cigare.
    Évidement s'engage à la fin une discussion de nature commerciale.....

    Nous reprenons notre randonnée et nous nous dirigeons vers l'exploitation de café et de rhum local.
    Et là, c'était uniquement l'exploitation du touriste dont il était question. Et une jeune vendeuse dynamique nous a été déléguée .
    Mais quand le vieux singe ne veut pas faire de grimaces , c'est chou blanc. Elle était très déçue, nous beaucoup moins.
    En reprenant notre balade, j'indique au guide que nous n'apprécions pas beaucoup cette agressivité commerciale, et nous nous concentrons sur des sujets plus intéressants, comme les plantes , les arbres, les animaux que nous croisons.

  • Vinales

    Viñales
    Pour arriver ici, soit à l'ouest sud ouest de La Havane, quelques aventures , bien sûr.

    Vous l'avez sûrement compris dans mon compte rendu d'hier, nous souhaitions vraiment prendre ce train historique, qui nous ramènerait à La Havane.
    Nous ne savions pas exactement où se situait la gare.
    Pour l'heure de passage ,c'était encore plus flou, mais nous avions pris la décision. Restait plus qu'à la concrétiser .
    On nous avait dit que lorsqu'il partait , cela se passait à 4h15 du matin à 50 kms de là.
    Pour faire bonne mesure, nous sommes dans la rue à 5h30 à la recherche d'un véhicule qui pourrait nous emmener à la gare. Bien entendu , il fait nuit noire et il n'y quasiment aucune circulation. Pour nous donner bonne conscience nous marchons en direction de la gare.
    À six heures moins dix un quidam s'arrête et nous demande, moyennant rétribution , où nous allons. Coup de chance il connaît le train électrique . En cinq minutes , nous sommes au passage à niveau, et il nous dit: C'est la !
    Le ciel est couvert et il fait une nuit d'encre. On ne voit strictement rien, hormis les voies. Nous nous engageons sur une partie enherbée pendant vingt mètres , mais cela nous paraît curieux comme avenue de la gare.
    À ce moment passe sur la route un local, qui si j'ai bien compris, nous dit : Ici.
    Nous revenons sur la route et découvrons un chemin carrossable , avec à quelques centaines de mètres des constructions éclairées. Bien sûr , c'est la gare !
    Nous parcourons la distance, mais pas de gare, il s'agit de maisons particulières . Plus loin le chemin semble s'écarter de la voie, cela ne semble pas la bonne option.
    J'appelle "holà " en direction des maisons . Rien.
    Après discussion nous revenons vers la route , et comme cela faisait bien trente minutes que nous cherchions cette foutue gare, nous distinguons un bâtiment , disons le franchement , en ruine, mais qui avait dû faire en son temps une halte, comme on en a connu chez nous. Un point d'acquis.
    Il ne manquait plus que le train.
    Nous avons vu passer quelques piétons , dont aucun ne nous a dit qu'il était inutile d'attendre.
    Et à 7h 15, tranquillement notre petit train est arrivé. Il est composé d'un unique wagon auto-moteur et surprise , à notre petite halte en pleine campagne ,descendent une vingtaine de personnes.
    Pour limiter les frais, le quai ne dessert qu'une seule portière, mais elle remplit parfaitement sa fonction.
    Et nous voilà partis à la vitesse moyenne de 25 km /h.
    Bien sûr , quelques incidents émaillent toujours ce genre de parcours. Tout d'abord , lorsque le quai ne dessert qu'une portière , il peut se faire qu'une marche arrière s'impose , car emporté par son enthousiasme socialiste , le conducteur avait dépassé le quai.
    Un peu plus tard, l'ensemble du personnel , le conducteur, le chef de train et le contrôleur, descend sur la voie pour un problème technique. Ma qualité d'étranger m'interdisant de me mêler de problèmes cubains, je ne suis pas en mesure de vous révéler la nature de la difficulté rencontrée .
    Enfin , à l'occasion du redémarrage du train , après un arrêt en gare, celui se montra rétif à repartir de l'avant. Cinq , dix mètres en marche arrière , histoire de mettre les engrenages en concordance et nous faisons le grand bond attendu.
    Ce qui est agréable ici, c'est que les touristes sont assez rares, et vous savez comme moi, que le voyageurs a horreur de rencontrer des touristes. Dans ce train, que des travailleurs, lycéens ,ménagères et même un homme qui accompagnait sa poule, pas de celles qui pondent des œufs en or , le matin à proximité du port de La Havane, non, un gallinacé qui chantait à tue-tête dans la rame.
    Ce qui nous amène au terminus de Casa Blanca, côté industriel de la baie de La Havane .
    À ce moment se déclenche une averse phénoménale qui va durer deux heures, mais n'empêchera pas le ferry de faire sa traversée et nous d'arriver en face.

    Le soleil revenu, nous parcourons La Havana Vieja, où sont concentrés de très belles constructions, palais de toutes sortes.
    Mais ce n'était qu'un intermède et il fallait , pour la dernière fois regagner la gare routière. Là, nous faisons connaissances avec des danoises, mère et fille , originaire d'Aalborg, avec lesquelles nous échangeons nos impressions de voyage.
    Elles descendent en cours de route et nous poursuivons jusqu'à Viñales.

    Pierre.

  • Guanabo3

    Guanabo 3

    Programme très proche de celui d'hier, vous pourrez ainsi retourner rapidement à vos occupations habituelles.
    Nous nous sommes translatés de vingt mètres , notre logeuse ne pouvant plus nous héberger , mais c'était clair depuis le début.
    Comme nous tenons toujours à voyager avec ce monument historique qu'est ce train de Hershey, nous sommes allés voir à la gare de quoi il retournait. Celle ci est vraiment excentrée, deux malheureux kms...
    Nous traversons Guanabo à l'heure où les gens font leurs courses. À Cuba , pour l'instant du moins, pas de marché, comme vu ailleurs. C'est le régime de la toute petite échoppe ou du commerçant ambulant installé à un carrefour. Jamais de grosses quantités et une qualité qui nous semblait un peu à désirer . Mais ce dernier point étant une question de point de vue, il convient de rester prudent

    Nous trouvons bien la gare , un magnifique parking absolument vide , deux petits bâtiments, un de type hangar destiné à stocker des marchandises et un bâtiment prévu pour le personnel et les voyageurs. Deux guichets donnant sur l'extérieur . Un tableau indiquant les soucis d'exploitation du 16 juillet, mais l'année n'est pas précisée .
    Nous faisons le tour du bâtiment car nous avons aperçu quelqu'un à travers une ouverture. Comme il ne porte aucun signe distinctif, je lui pose la question de savoir s'il travail ici. Il ne réponds "oui" . Je serais bien peine de vous dire à quoi.
    Je poursuis le dialogue en lui demandant ce qu'il en est du train de 6 heures. Et là il se lance dans une tirade dont nous comprenons que le train ne s'arrête plus à cette gare, mais à. ???' Toujours la même difficulté, vous faites une phrase très simple et compréhensible et les gens s'imaginent que vous parler espagnol, anglais.....
    Bref, nous avions compris que pour attraper ce train , il fallait rejoindre une autre gare. Mais laquelle, la question restait encore non résolue.
    Nous retournons à Infotur ( office de tourisme ) et pendant que l'hôtesse s'occupe de la personne qui nous précède , je parcours des yeux la carte détaillée de la région. Et constate deux choses. D'une part la gare où nous sommes allés était sur une voie en impasse et compte tenu du trafic , elle avait été rayée du service actif.
    Par contre un peu plus loin et sur la ligne principale, existe une station dénommée Guanabo Vieja, et qui elle , voit passer tous les jours trois trains dans un sens et trois dans l'autre. Toutes informations qui nous sont confirmées par l'hôtesse . Je ne sais évidement pas ce que je vous raconterai demain, mais notre logeuse et son mari , l'hôtesse d'Infotur et son client ont estimé, avec des nuances diverses que nous étions de sacrés originaux.

    Pour une fois le temps n'est pas au beau fixe , il fait un médiocre 25 ° , de quoi nous préparer, un peu, à la température de Paris.
    Nous passons néanmoins le début de l'après midi sur la plage.
    Ici c'est La Croix Rouge qui assure le service de surveillance et de sécurité des plages. Un de ses collaborateurs se présente à un couple qui est installé à dix mètres de nous. Il échange quelques mots puis vient vers nous. Comme nous étions dans un endroit peu fréquenté, je m'attendais à un conseil de sécurité .
    Pas du tout , il nous a demandé si nous étions acheteur d'une langouste. Nous avons décliné son offre.