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  • Le retour

    Le retour
    Les retours ultramarins , à l'exception de celui de Brehat, sont souvent longs , voire même très longs .
    Nous disposions encore de la matinée de mardi, pour nous imprégner une dernière fois de l'ambiance de la vieille ville. Ce qui nous a donné l'opportunité d'assister , peut être , à la renaissance, ou tout du moins au début du commencement de la renaissance d'un superbe bâtiment en plein centre. Au moment où nous admirions sa taille de géant et le luxe de détails sur la façade, mais aussi les fenêtres brisées et redoutions pour lui les prochaines tempêtes d'automne , un petit groupe de personnes, quatre ou cinq, s'approche du portail monumental et tente d'en faire fonctionner la serrure. Une fois cette opération réussie, ils pénètrent à l'intérieur , tout en laissant le portail ouvert. Je monte rapidement les trois marches du perron , et me retrouve derrière eux, tout en restant sur le seuil.
    J'en profite pour admirer le hall aux murs tapissés de céramiques , appelle discrètement Evelyne pour qu'elle profite de ce spectacle.
    L'un des participants se retourne et nous trouve le cou allongé à discerner les détails de la décoration. Il a l'air un peu gêné , et nous comprenons qu'il n'est pas convenable de nous repaitre de ce spectacle.
    Nous regagnons nous casa et le maître de maison insisté pour nous trouver un taxi.
    En effet il voulait pour notre dernière impression de La Havane, un très belle voiture américaine en parfait état de marche. Et c'est donc en Dodge que nous avons regagner l'aéroport .
    Et là, d'attentes diverses , vol transatlantique , décalage horaire et trains , nous voici de retour à la maison ,en attendant , peut être une randonnée printanière .
    En espérant vous avoir distraits et éventuellement intéressés , à bientôt

    Pierre

  • La Havane 3

    La Havane 3

    Cette journée est dédiée à deux grands écrivains : celui qui la plus grand rapport avec Cuba, Ernest Hemingway et l'autre qui a soutenu la guerre d'indépendance cubaine, Victor Hugo.

    Pour le premier, il faut savoir trouver la bonne direction, car sa maison de cœur se trouve dans une banlieue un peu lointaine, une quinzaine de kilomètres du centre de La Havane. Pour rallier cette très agréable propriété nous avons fait le voyage avec les havanais, dans le bus P7. Première petite difficulté, trouver le point de départ du bus. Ceci fait se mettre dans la file d'attente. Payer sa place, dans la bousculade, pas facile de savoir combien il faut débourser . À tous hasards, je donne un demi cuc , cinquante centimes d'Euro, c'est un bus de travailleurs et de ménagères, je n'imagine pas qu'ils puissent payer plus. Le chauffeur ne fait signe que c'est OK. En retour je lui demande de me signaler l'arrêt du musée.
    Et nous roulons pendant quarante minutes. C'est un bus articulé, beaucoup de gens montent et descendent.
    Nous voici arrivés . Le musée ouvre dans une minute.
    La demeure , la finca "La Vigia " se trouve dans un grand parc très bien entretenu, beaux arbres, et belle allée amenant à la maison.
    Malheureusement, sous la pression des tours-opérateurs, j'imagine, les cubains ont ouvert à la circulation les 300 mètres de cette belle et reposante allée .
    Même si nous fûmes dans les premiers , rapidement le côté "invitation privée " a disparu et il a fallu tracer sa route entre les chinois ,américains et autres européens .
    Ce qui est intrigant dans ce musée , c'est que la visite se fait par l'extérieur . Les fenêtres sont ouvertes et vous regardez à l'intérieur.
    Comme les autres musées vus ici, pas une explication, même sur les personnes présentes sur les photos.
    Mais le monde du romancier et l'esprit de ses œuvres sont bien présents dans la mise en scène des différentes pièces, salle à manger, bureau, ou chambre.
    Nous repartons heureux d'avoir pu faire cette visite.
    Nous regagnons l'arrêt du bus . J'ai cette fois diminué le montant du billet ( en réalité , il n'y a ni billet ni enregistrement d'aucune sorte) et bien que lui donnant 5 centimes d'Euro cette fois ci , cela représente 25 fois plus que le tarif. D'ailleurs je remarque qu'il met l'argent dans sa poche de poitrine et non pas dans la caisse. Peut être sommes les seuls à payer en cuc, monnaie des étrangers ?
    Retour en ville pour sandwich et café.

    Direction la Maison de Victor Hugo. Grosse déception, ça de Victor , il n'y à rien.
    Quelques infos sur la restauration du bâtiment. En revanche , une photo énamourée de Danielle Mitterrand en extase devant Fidel. Et parmi le membre du conseil d'administration de la maison de V.H. à La Havane , il y a entre autres monsieur Bel, Pdt du groupe socialiste au Sénat et monsieur Chassagne Pdt des communistes à l'assemblée . La République reconnaissante !!!

    Nous voulons nous consoler en allant visiter le musée des cartes à jouer. Hier , il était fermé fermé. Aujourd'hui , il est ouvert fermé. Hier nous constations qu'il était fermé. Aujourd'hui, il y a une préposée pour nous informer que le musée est fermé. Elle nous informe que demain , il sera ouvert!!!
    Nous verrons bien demain.....un crochet avant l'aéroport .

    Le dicton du jour : mojito du soir, espoir!

  • La Havane 2

    La Havane 2

    Une grande journée à arpenter la ville. Ce matin cap à l'ouest car plusieurs marchés y sont répertoriés. Nous commençons par trois bons kms sur le Malecon. Pour les adeptes de G.street regarder les numéros impairs. Côté pair , c'est de l'eau , un peu de sel et des poissons. Ici, il appelle cela ,la mer.
    Puis nous nous enfonçons un peu dans le maillage des rues et nous finissons par trouver un marché de bonne taille. Celui ci était différents de ceux vus qu'ici.
    Il y avait en effet une petite partie qui pourrait s'appeler le marché d'état.
    À l'entrée un grand tableau sur lequel sont affichés quelques produits de première nécessité comme le riz, une quantité , un nombre de personnes ,un prix unitaire . Je comprends que c'est un prix et une quantité garantis à chaque famille pour une durée donnée . Il y a peu de produits proposés , mais il y a quand même la queue.
    À côté , le marché libre, bien approvisionné , de nombreux clients, mais des prix plus élevés .
    En plus des commerçants traditionnels sur un marché , une Cadeca, c'est à dire un bureau de change pour transformer les dollars ,envoyés par les expatriés ,en monnaie locale.

    Nous faisons route ensuite vers La Vieja, mais contrairement aux indications du guide
    beaucoup des endroits où nous souhaitons aller sont fermés. Ceci a rendu notre trajectoire un peu incohérente . La contrepartie est que nous commençons à bien nous repérer .
    La température étant toujours élevée , nous rentrons à la chambre , pour prendre une douche. Comme la plus part des immeubles, le notre est équipé d'un réservoir d'eau sur le toit, mais il n'y pas d'eau au robinet. Probablement un des effets négatifs de la pression touristique pour un système peut être déjà en limite de capacité .
    Nous ressortons pour dîner.
    Cette fermeture dominicale s'étend aussi à certains restaurants, alors que cela n'est pas précisé non plus dans le guide. Cela a été l'occasion de rajouter cinq bons kms au parcours d'aujourd'hui qui en comptait déjà au moins quinze. Comme il faisait déjà nuit et qu'il faut tout regarder ici, malgré un éclairage urbain particulièrement aléatoire. Donc attention aux voitures, aux bicytaxis ,aux piétons, et aussi aux trous dans la chaussée ou tout simplement à un caniveau débordant d'eau douteuse, ce qu'Evelyne n'avait pas vu.
    Il fallu une piña collada bien tassée pour dissiper sa mauvaise humeur.
    Mais c'est ce qu'il a de bien ici, une bonne rasade de rhum et la douceur de la nuit cubaine et la vie reprend son cours normal.