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  • Ponte de Lima

    Ponte de Lima

    Hier soir nous nous sommes refait la santé avec une « morue spirituelle « 
    Étant peu familier des morues, j’ai quelques difficultés avec l’adjectif. Mais je peux vous décrire rapidement comment je l’ai perçu. Un émietté de poisson, avec des pommes de terre coupées en dès , agrémentée d’un bouquet et de crevettes dans une sauce béchamel, le tout cuit au four.
    ( info trouvée par ailleurs, en fait une sorte de brandade adaptée au goût portugais)
    Il ne restait plus qu’à passer une courte nuit avant de reprendre nos aventures pédestres.

    Cette étape est parmi les plus longues du chemin, les dénivelés, sans être ébouriffants , sont bien là et la chaleur était annoncée en hausse.
    Tout cela s’est vérifié .

    Mais il ne semble pas que ce soit la longueur de l’étape qui fournisse les anecdotes.
    Donc, nous arrivons chez la propriétaire de la chambre d’hôtes.
    Dame très volubile qui parle un français impeccable. Une raison à cela , elle a vécu de très nombreuses années à Sartilly, village situé entre Avranche et Granville, à la hauteur de St Jean le Thomas.

    Pour vous faire participer pleinement à la fin d’une étape , voici comment s’est passée celle d’aujourd’hui.
    Nous arrivons à 14h15. La propriétaire m’indique par l’interphone que la réception se fait à 15h. Nous discutons un peu et me dit de rentrer sur la terrasse où se trouve des sièges . Accessoirement nous pourrons poser nos sacs.
    14h45 apparition de la propriétaire, elle procède aux formalités et nous installe dans la chambre.
    Nous prenons une douche, puis nous allongeons.
    Compte tenue de l’étape du jour, je somnole jusqu’à 17h15.
    Nous descendons en ville. Je suis couvert comme un oignon.
    Nous passons devant une pharmacie, Évelyne me dit qu’elle n’a pas chaud. La pharmacie affiche 27°.
    Nous trouvons un restaurant qui sert les repas en continu. Nous dînons.
    Nous repassons devant la pharmacie qui affiche 24°. Nous avons très chaud!!!!!

  • Barcelos

    Barcelos

    Nous partîmes, au moins pour les six premiers, par groupes de deux, mais très vite, nous nous perdons de vue, ce qui est conforme aux règles, non écrites , des randonneurs et du camino en particulier.

    Aujourd’hui pas de zones industrielles à traverser ou à longer, que de la campagne , bois et guérets , vallonnés , avec parfois un petit ru, voire même une vraie rivière justifiant un pont multi centenaire interdit à la circulation automobile.
    Il ne fait pas vraiment chaud, considérant que nous marchons en majorité le matin. Vu sur le mat d’une pharmacie à 11h30: 20°

    Tout ceci permet d’avancer à un bon rythme.

    Arrivés à Pedra Furada, nous nous offrons une petite collation dans une auberge accueillante aux pèlerins , mais pas que. En effet un guide Michelin trônait derrière le comptoir et un nombre impressionnant de coupures de presse qui évoquaient la restauratrice ( photo ) . La maison semble être ouverte aussi au jazz , des photos et des instruments accrochés aux murs en témoignaient. Dans cet établissement, j’engage une discussion avec une pèlerine des Caraïbes.

    Barcelos est arrosée par le rio Càvado. Et donc un pont, si étroit que lorsque deux véhicules un peu large se croisent , un monte sur le trottoir. Un pont donc, relie la bourgade avec les paroisses fort nombreuses situées au Sud du fleuve. Nous sommes dans la même configuration qu’évoquée il y a quelques jours , c’est à dire qu’il y a deux Barcelos, la bourgade en elle-même et l’agglomération (qui n’en finit pas )

    Lors des derniers kms, nous avons vu beaucoup de villas , tout à fait nouveaux riches et nous nous demandions qui pouvaient s’offrir ce genre de construction. Je n’aurais pas eu la réponse, si dans l’après-midi, au cours de notre promenade récréative, nous n’étions passés devant la chambre de commerce du secteur. J’y suis donc entré et ai posé la question. La réponse est: 90% de la richesse produite ici vient du textile.

    Cela donne une ville dynamique, voir surprenante par certains aspects. Par exemple , elle possède un théâtre, ce qui est une grande richesse, mais quel fût pas mon étonnement de voir qu’allait être joué prochainement Amphitryon de Molière, ce qui n’est quand même pas sa pièce la plus connue . Espérons qu’elle attire un vaste public.

  • Vilarinho

    Vilarinho

    Comme pour quitter Lisbonne , l’auteur de notre guide suggère fortement de s’extraire de l’agglomération de Porto en utilisant le métro.
    Et nous avons suivi son conseil.
    A la sortie du métro, nous pensions naïvement que le balisage se trouverait devant nos yeux. En vérité nous avions les explications du guide ce qui est déjà pas mal. Mais malgré tout nous sommes un peu hésitants en arrivant sur un grand rond point.
    C’est alors qu’une dynamique grand mère portugaise, comprenant notre relatif désarroi, nous fait signe de la suivre. Son chemin nous semble pas complètement en ligne avec le descriptif, mais nous laissons guider.
    Elle nous emmène vers une petite église . Là une de ses amies nous propose un tampon pour la credenciale, et la première nous conduit dans une chapelle adjacente où trouve une vierge. Comme nous lui disons que c’est très joli, elle est aux anges.

    Mais nous sommes de retour sur le chemin balisé.
    Nous traversons une très grande zone industrielle, ce qui génère beaucoup de trafic routier.
    Cette étape nous a beaucoup fait marcher le long de route , ce qui n’est pas des plus agréables.
    Je dois faire ici une incise sur la composition des routes que nous empruntons. Il faut féliciter les paveurs portugais pour le travail formidable réalisé sur les routes secondaires, les rues en villes , les trottoirs quasiment partout. Dans ce dernier cas , ils profitent d’un choix de couleurs pour réaliser de petites œuvres d’arts.

    Était-ce un enthousiasme démesuré, une fatigue pernicieuse ou une signalisation défaillante, mais nous avons dépassé l’adresse de notre hébergement. Et c’est un km plus tard que nous nous avisons de cette erreur et nous faisons demi tour .

    Ce soir , nous sommes hébergés chez un particulier qui accueille pèlerins et randonneurs. Je devrais dire , au moins pour ce soir , pèlerines et randonneuses. En effet sur 9 clients, j’étais le seul homme. ….
    Le maître de maison préférant s’occuper des diverses formalités en un seul élan, invite les pèlerins à boire un porto à 18 heures, ce qui permet un échange sympathique au sein du groupe. Discussion faisant , il semble que ces dames (d’un peu tous les âges et nationalités ) soient parties de Porto. Et que nous retrouverons ( peut être) à l’étape suivante.