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Dambulla

Dambulla

Nous quittons Kandy et sa circulation excessive pour prendre la route vers le nord, en direction de Dambulla, le tout faisant environ 60 kms.

Pour vous donnez une idée du trafic, considérez que 70kms/ h est vraiment une vitesse de pointe, que la vitesse normale est plutôt de l’ordre de 40/50 kms/h, mais que compte tenu des fameux tuk -tuk qui circulent absolument dans tous les sens , y compris dans le vôtre et qui s’arrête pour prendre quelqu’un ou pour le déposer , qu’un bus , innombrables ici, peut s’arrêter sans préavis particulier . Au final , une moyenne de 25kms/ h est très honorable.

Evelyne avait repéré dans le Routard un petit village dans la montagne qui était spécialisé dans la laque. Il était précisé que le mieux était d’utiliser un 4x4.
Notre chauffeur n’avait jamais entendu parlé de cet endroit. Il avait passé sa journée d’hier à se renseigner pour voir l’intérêt de la chose et sa réelle difficulté d’accès.
Comme cela semblait favorable , arrivé à la bonne bifurcation, il tourne à droite et s’engage , certes dans une route étroite , mais praticable pour une voiture de tourisme à condition de rouler modérément, plus en raison de l’étroitesse de la route que de son état général. Nous grimpons à travers les plantations de thé et de café , les rizières et les petites prairies. Pas de village à proprement parlé, mais une succession de maisons , avec parfois une petite boutique ou un service social. Nous finissons par arriver à une maison agrémentée d’un panneau informant l’éventuel chaland de son arrivée à destination.
Nous rencontrons tout d’abord une dame qui nous montre des objets de peu d’interêt pour nous, des sortes de tapis et des maracas. Devant notre mine un peu désappointée , on nous indique la maison suivante. Comme , bien évidemment nous n’étions pas annoncés, c’est un peu le branle- bas de combat pour trouver l’artisan. On nous fait assoir en attendant. L’homme de l’art arrive, il semble être tiré de son sommeil, mais il reste très aimable.
Il nous convie vers son atelier qui se trouve en plein air sous une sorte d’auvent et il installe son outillage rudimentaire afin de nous faire , plus qu’une démonstration , il va carrément faire un objet unique pour nous, en l’occurrence un pot avec son couvercle. L’ensemble est réalisé dans un bloc d’acajou.
Comme les notions de productivité ne lui sont pas étrangères, notre homme a déjà taillé plusieurs pots dans la matière brute.
Il en prends un , affine la forme et commence le travail de la laque.


Il enduit , à froid, la laque végétale sur le couvercle et commence par un fond jaune. Pour le corps il passe un peu de jaune pour le haut , puis le recouvre de rouge et de noir. Il polit l’ensemble, puis pour faire les traits fins du décor, il retire la dernière couche avec une pointe pour retrouver la première. Tout ceci est réalisé sur un tour horizontal mu par un archet qui manœuvre avec la main droite, freine avec pieds et applique la laque avec la main gauche.
Bravo l’artiste.

Après avoir régler cette emplette , nous redescendons dans la vallée , pour poursuivre notre route.

Cette partie du Sri Lanka est nommée le jardin des épices et bien sur nous eûmes droit à une visite guidée d’un jardin. Ce fut une bonne révision car nous ne manquons jamais de faire ce genre de visite dans les différents pays de nos escapades. Nous savons pertinemment que se termine par de la vente presque forcée , mais nous ne sommes pas dupes. Voir la plante sur pied est toujours instructif nous qui ne la voyons souvent qu’en poudre. Ce fut donc un festival de cardamome,curcuma, poivre, coriandre ,muscade et macis, vanille,café, cannelle, ananas vert et rouge, aloe-vera,gingembre et peut être d’autres.
Ce fut aussi un tour par la médecine ayurvédique et les bienfaits de ces différents végétaux .
Nous reprenons la voiture pour faire un petit bout de route pour nous arrêter à Nalanda, où se trouve le Nalanda Gedige. Il s’agit d’un petit temple un peu méconnu et qui a la particularité d’avoir été déplacé en raison de la construction d’un barrage hydraulique. Il trône désormais sur un promontoire au dessus du barrage, dans une ambiance des plus bucoliques.

Il est plus de 13 h et nous reprenons la route pour l’hôtel qui nous attend à Dambulla . Nous y arrivons vers 14 h. La chambre nous convient, c’est ok, mais une petite collation serait la bienvenue. Au Rez de chaussée de l’hôtel se tient un restaurant que l’on peut qualifier de populaire. Nous prenons un grand plat de riz agrémenté de légumes pour deux et une bouteille d’eau, ce qui nous coûtera 200 RSL ce qui fait à peu près 1,30€. Il faut quand même de gros moyens pour voyager.....
Cet après midi, c’est Sigirya qui fera notre ordinaire. Compte du caractère très spécial de l’endroit, je vous encourage à regarder sur votre navigateur préféré pour voir sur de bonnes photos à quoi ressemble ce rocher, qui fut aussi une formidable forteresse.
En dépit de mon habituel vertige , je suis quand même allé au sommet , à mon rythme il est vrai, aussi bien à la montée qu’ à la descente.
Vous verrez probablement que l’on trouve ici de magnifiques fresques peintes à même la paroi, et qu’il y’a un escalier spécial , à vis, et dans le vide sur une vingtaine de mètres , pour accéder à ces fresques.
Mais on ne fait pas onze heures d’avion pour rester sur le plancher des vaches.

Journée sans soleil , mais pas sans chaleur, avec un taux d’humidité très élevé.
Nous avons un peu de mal à être dans le coup , et un petit somme pour moi dans la voiture permet de récupérer un peu plus vite.

Pierre


Commentaires

  • Bien à vous en ce lundi!
    En fait ,notre gouvernement a dû faire un séjour là-bas pour s'inspirer de la vitesse des véhicules quels soient-ils? Evelyne, tu as dû être yeux grand ouverts pour observer cet artisan perdu dans ce village travaillant le bois puis la laque. A votre retour, je pourrais donc l'admirer.Le jardin des épices t'a ravie également : leur as- tu demandé s'ils connaissaient Mr Roellinger et à l'occasion Daniel? T'es-tu laissé entraîner à acheter quelques grammes...........de ces épices , bien évidemment? Je te sais bien sage et puis c'est le chocolat , ta drogue préférée! Le petit temple ressemble à nos "blockhaus" de la cité d'Alet mais en pierres. Hauteur de la porte suffisante pour vous deux? Les sculptures semble,t bien abîmées mais une a attiré mon oeil un peu grivois: il faut dire que nous sommes au pays du Kama Sutra.
    En effet, je suis allée visualiser ce "Sigirya Lion Rock". Voyant ces pattes, je comprends l'appellation de "Sigirya Lion Rock". La montée très pentue mais cependant très sécurisée m'aurait un peu retenue: pour voir les fresques que n'aurais-je pas affronté aussi, n'est-ce-pas Peter? Nul n'est Superman ou SuperWoman. N'avez-vous pas fait l'attaque de frelons qui ont pris d'après Wikipédia possession de ce lieu? Je fus rassurée en lisant plus loin la présence de cabanes grillagées pour les touristes en cas d'attaques inopinées.Petite suggestion pour Sandrine : le prix de votre repas très intéressant. Rires! Le devoir filial m'appelle. Bises malouines...... Peu de monde ce matin à la Petite Parlotte. Georgia

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