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  • La Havane 2

    La Havane 2

    Une grande journée à arpenter la ville. Ce matin cap à l'ouest car plusieurs marchés y sont répertoriés. Nous commençons par trois bons kms sur le Malecon. Pour les adeptes de G.street regarder les numéros impairs. Côté pair , c'est de l'eau , un peu de sel et des poissons. Ici, il appelle cela ,la mer.
    Puis nous nous enfonçons un peu dans le maillage des rues et nous finissons par trouver un marché de bonne taille. Celui ci était différents de ceux vus qu'ici.
    Il y avait en effet une petite partie qui pourrait s'appeler le marché d'état.
    À l'entrée un grand tableau sur lequel sont affichés quelques produits de première nécessité comme le riz, une quantité , un nombre de personnes ,un prix unitaire . Je comprends que c'est un prix et une quantité garantis à chaque famille pour une durée donnée . Il y a peu de produits proposés , mais il y a quand même la queue.
    À côté , le marché libre, bien approvisionné , de nombreux clients, mais des prix plus élevés .
    En plus des commerçants traditionnels sur un marché , une Cadeca, c'est à dire un bureau de change pour transformer les dollars ,envoyés par les expatriés ,en monnaie locale.

    Nous faisons route ensuite vers La Vieja, mais contrairement aux indications du guide
    beaucoup des endroits où nous souhaitons aller sont fermés. Ceci a rendu notre trajectoire un peu incohérente . La contrepartie est que nous commençons à bien nous repérer .
    La température étant toujours élevée , nous rentrons à la chambre , pour prendre une douche. Comme la plus part des immeubles, le notre est équipé d'un réservoir d'eau sur le toit, mais il n'y pas d'eau au robinet. Probablement un des effets négatifs de la pression touristique pour un système peut être déjà en limite de capacité .
    Nous ressortons pour dîner.
    Cette fermeture dominicale s'étend aussi à certains restaurants, alors que cela n'est pas précisé non plus dans le guide. Cela a été l'occasion de rajouter cinq bons kms au parcours d'aujourd'hui qui en comptait déjà au moins quinze. Comme il faisait déjà nuit et qu'il faut tout regarder ici, malgré un éclairage urbain particulièrement aléatoire. Donc attention aux voitures, aux bicytaxis ,aux piétons, et aussi aux trous dans la chaussée ou tout simplement à un caniveau débordant d'eau douteuse, ce qu'Evelyne n'avait pas vu.
    Il fallu une piña collada bien tassée pour dissiper sa mauvaise humeur.
    Mais c'est ce qu'il a de bien ici, une bonne rasade de rhum et la douceur de la nuit cubaine et la vie reprend son cours normal.

  • Retour à la Havane

    Le retour à La Havane

    Le bus qui doit nous permettre de revenir à La Havane quitte Viñales à 14h, cela nous laisse donc encore une matinée pour parfaire notre connaissance du coin.
    Parmi les possibilités répertoriées figure un jardin botanique. Nous avons déjà eu l'occasion d'en visiter , mais c'est toujours un endroit frais et où on peut apprendre quelque chose.
    C'est à la sortie du village et nous sommes vite devant la porte. Nous poussons l'huis et entrons dans un petit paradis.
    Nous sommes accueillis par un jeune homme qui nous propose de faire la visite en anglais. Et nous partons dans le jardin qui fait un hectare et qui a été créé en 1919, ce qui lui fait pratiquement 100 ans .
    Nous révisons des connaissances mal acquises et chose formidable, même s'il ne parle pas français , notre guide est capable de nous donner les noms français des plantes et arbres qu'il nous présente. Cela enrichie beaucoup la visite. Comme dans de nombreux cas ces arbres et plantes ont reçu leur nom dans le classement de Linné, chaque langue ayant seulement procédé à une adaptation. J'ai évoqué de nom du suédois , mais sa notoriété n'était pas venue aux oreilles de notre ami.
    Hier , j'avais eu l'occasion de supputer que le sol rouge de la région pouvait peut être assimilé à de la laterite. Je lui pose la question, le sol du jardin étant lui aussi rouge brique. Il me dite qu,il ne connaît pas le mot. Mais grâce à sainte technologie et à son enfant le smartphone, il me fait taper sur l'écran , le mot en français ,le fait traduire en espagnol par la machine ( c'est le même , comme beaucoup de mot technique ) , cela ne lui dit toujours rien. Il cherche alors la définition du mot en espagnol et retrouve ce qu,il vient de nous dire sur la composition chimique du terrain ( fer, aluminium ...)

    La visite se termine par une dégustation de fruits du terroir, murs à point, un délice.

    Un petit sandwich et un jus d'ananas frais pour le déjeuner et c'est déjà l'heure de se présenter à la gare routière, réduite ici à un simple bureau, les bus stationnant le long du trottoir .
    Ça y est , c'est la dernière fois que nous montons dans un bus Viazul. Cette fois ci pour un trajet de trois heures quarante cinq.
    La Havane, nous voilà !
    Après le dernier bus, un taxi. Tout un poème . Cela grince , cela couine, cela craque, mais cela avance. Le chauffeur , afin de préserver son véhicule , fait du slalom sur une chaussée en bien mauvaise état. Comme l'inévitable question est: D'où venez vous? À ma réponse et en évoquant l'état de la route ici, il me demande si c'est vrai qu'en France les route sont si bonnes, qu'on peut en manger? J'ai quand même été obligé de lui répondre que globalement elles étaient en meilleur état que celles ci, mais en manger, non!
    Bien entendu , il ne savait pas où se trouvait la rue où nous allions , mais en demandant à deux reprises,il a fini par nous la trouver . Pour les adeptes de Google street, nous sommes rue Campanario à deux pas du Malecon , la promenade des anglais de La Havane.
    Cette rue se trouve dans Central Habana à l'ouest de Habana Vieja. C'est un quartier populaire vivant , mais en très triste état .
    Je ne sais plus si je vous avais parlé de cette partie de la ville. Comparer avec Sarajevo ou autre ville martyrisée est difficile , mais pour un pays qui n'a pas connu la guerre depuis très longtemps, l'épisode de 56 ayant très peu touché la ville, son état de délabrement est incroyable. Sur le Malecon, qui était la vitrine du pays beaucoup d'immeubles en ruines, toit crevé, fenêtres arrachées . Il y en a , il est vrai en bon état.
    Mais dans les rues derrières , on a du mal à comprendre comment on en est arrivé à cette situation. Immeubles carrément détruits ou en même état que sur le Malecon , mais pour une proportion bien plus grande. Pour les immeubles malgré tout habités , les conditions d'existence des occupants paraissent ressortir du Paris pre-haussmanien, ou ce qui arrive souvent dans le sud, les intérieurs sont mieux traités que la partie collective.
    Ce soir pour fêter notre retour à La Havane , un restaurant assez couru semble t il, les gens faisait la queue sur le trottoir. Cela va nous changer des trois derniers dîners que nous avions pris chez l'habitant. C'est sympathique , mais malheureusement toujours un peu pareil

    Pierre
    À propos de la recette du cocktail : citron vert, menthe , rhum , glaçons , les proportions étant à adapter en fonction de l'âge de l'enfant.
    Pour Bacardi, il s'agit d'un catalan établi à Santiago de Cuba et qui avait grandement amélioré la distillation des alcools tirés de la canne. L'une de ses marques Habana Club, se trouve absolument partout.