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Chanaral

Chanaral

Dès neuf heures nous voila déjà dans le bus pour plusieurs heures.
J'en profite pour terminer le compte rendu de la journée  d'hier et commencer celui d'aujourd'hui.  
Nous sommes là dans les contradictions insolubles de ce genre de voyage: doit on voyager de jour afin de voir le pays fusse de derrière la vitre du bus , mais en conséquence de réduire d'autant les déambulations pédestres . Ou rouler de nuit? Sachant que le guide indique régulièrement que les gares routières et leurs abords ne sont pas trés recommander la  nuit, et qu'un trajet de nuit peut vous faire arriver à destination à trois ou quatre heures du matin!!

Donc nous sommes en bus et nous naviguons sur la Panaméricaine , cette route mythique qui relie l'ensemble du continent américain du nord au sud, de la Patagonie àl'Alaska.  

Au Chili l'activité économique se développant , la dimension initiale ne convient plus et progressivement cette voie passe à deux fois deux voies. Nous traversons une zone où les travaux sont en cours et cela est assez titanesque.
Je lève les yeux de mon écran et je vois que nous avons quitté la cote . En  outre le paysage se fait de plus en plus aride. La végétation se compose de petits arbrisseaux , pour le moment complètement secs , mais ce que l'on voit surtout c'est un sol ocre jaune , avec parfois un amas de cailloux pour distraire le voyageur.
A l'occasion d'une saignée dans le sol pour franchir un petit éperon rocheux, je constate qu'en réalité, le sable que j'avais aperçu ne forme qu'une mince couche posée sur le sol rocheux . Depuis déjà un bon moment , nous ne voyons , en dehors des véhicules sur la route, plus âme qui vive.
Nous finissons par arriver à Copiapo. ( 160 OOO h ) 
En dehors du fait qu'elle est le centre névralgique de cette région essentiellement minière , cuivre fer et or qui représente 90% de l'activté économique de cette province, la ville en elle même n'offre pas un grand intérêt .
C'est dans cette région que c'est déroulé il y a peu d'années un accident minier et où le sauvetage des mineurs avait été retransmis en direct , ces derniers étant dégagés après 70 jours, ravitaillés par un tube , pour pouvoir tenir si longtemps.
C'est également la région du Chili dont les sommets sont les plus élevés avec entre autres le volcan Ojos de Salado  6893 m !!
Si la ville n'est cernée pas de tel sommets, elle reste néanmoins entourée par des montagnes impressionnantes , seul le rio offrant une vue à hauteur d'homme.
Ici pas un nuage, mais une chaleur de plomb!
La route taille son chemin entre les montagnes et l'européen du nord est forcement impressionné par cette minéralité à perte de vue. Puis par instant, grâce à la présence d'une eau venue dont on ne sait où, quelques écharpes vertes éclairent l'horizon barré par la Cordillière occidentale.

Nous nous engageons maintenant dans la "Valle Del  Desierto " , pas besoin de traduction . Nouveau décor . A l'est de notre route une chaine de montagne , où les dunes le disputent aux montagnes en raison d'un vent soutenu .

Plus nous montons vers le nord et plus aucune trace de verdure.

Nous arrêtons à Chanaral, car le guide nous vante le Parque de Pan de Azucar. Pour les non hispaniques le Parc du Pain de Sucre.
Pour accéder à cette merveille , il faut trouver un "agence" qui vous transporte et,s'occupe,des formalités d'entrée par exemple .
Je vous ai parlé plus tôt de travaux sur la route et cela nous avait allonger le temps de parcours d'une heure trente. En clair nous arrivons dans le pays vers 17 h le temps de trouver l'homme de la situation et de le convaincre, il est 18h30 et il faut faire 25 kms pour rejoindre ce parc. Si cela s'avérait impossible , il faudrait immédiatement se mettre à la recherche d'une chambre pour faire la visite le matin.
C'est possible, et il nous invite à monter dans un minibus comme nous n'en avions peu vu auparavant . Pour démarrer , il faut farfouiller dans le moteur et lui parler à l'oreille. Etant de bonne composition , il accepte de démarrer.

C'est vrai que le coin est superbe, des enrochements de toutes beautés, le soleil couchant . Comme le guide  (papier) nous avait promis,des mammifères marins nous partons à leur recherche . Ce n'était pas notre jour de chance, nous avons seulement vu un groupe de pélicans attendant,que le pêcheur de cette petite crique rejette le poisson impropre à la commercialisation.

Evelyne en profite pour collecter quelques coquillages inconnus de nos cotes.

Le nuit tombe et nous retrouvons l'homme de la situation. Il replonge son nez dans le moteur et ce dernier repart . Mais la vétusté de l'engin s'étendait jusqu'à son système d'éclairage qui acceptait la mise en marche des feux de position que par intermittence. Dans ce superbe équipage et à la vitesse exceptionnelle d'une trentaine de kilomètres à l'heure, car l'homme est prudent, nous regagnons, par une nuit noire, le siège social de cette entreprise.
 
Après cet arrêt de quatre heures, nous devions reprendre l'autobus. Mais les travaux évoqués déjà deux fois , avaient retardé également le bus de 22h16 qui se présenta vers 23h 45.

Ala suite après 23 h 45, on peut à juste titre dire que c'est l'histoire du lendemain.

Pierre

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