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  • Mombuey

    Mombuey

    Nous terminons notre troisième semaine et pour ce petit anniversaire nous nous sommes offerts un petit plaisir , 49 kms en 9h45. ( total : 697.6 )
    C'est par un concours de circonstances que cela s'est produit. Nous nous efforçons d'optimiser en permanence le parcours et ne pas être esclave du guide. Donc hier, nous constatons que le parcours "officiel" s'égare dans une "corne" pour desservir une bourgade qui offre une possibilité d'hébergement , ce qui n'est pas négligeable.
    Les rédacteurs du guide propose une alternative parallèle. Nous calculons où cela nous mène et fixons une halte aux environs de 35 kms.
    Lorsque nous travaillons à l'établissement de l'étape du lendemain et de celles des deux trois suivantes, le guide passe de mains en mains. Nous arrêtons une décision et Evelyne souhaite que je téléphone pour retenir une chambre. Je retiens.
    Nous continuons à échanger et des idées et le guide, et je constate alors que nous passons d'une vallée à l'autre et qu'à partir d'un village appelé Villanueva de la Peras et en visant nord-ouest dans la garrigue , on doit arriver à un village dénommé Melgar. Mais à ce moment nous ne changeons rien de nos projets d'hébergement. Assez d'ordres et de contre-ordres.
    Ce matin, nous mîmes nos projets à exécution et à Villanueva, nous prîmes la direction la plus souhaitable. Lorsque les chemins se croisent à angles droits, pas trop de questions. En revanche deux embranchements partent avec un faible angle, au moins au départ , comment être sur? La réponse est évidente , mon cher Watson, on n'est jamais sur, mais on tache de prendre l'option la plus logique. Et cela a fonctionné. Nous avons ainsi économisé 8 kms sur le parcours officiel et à 6 kms de notre hébergement réservé, il était seulement 11h.
    Je décommande la chambre et nous nous restaurons à cette même auberge à 12h et des poussières.
    Demain soir nous devrions faire étape dans une petite ville au patrimoine intéressant et il cela serait dommage d'y arriver complètement cuits.
    Et comme pour le moment nous avons la forme , qu'hier nous avons fait une étape ridicule , nous décidons d'aller jusqu'à un hébergement confortable et sans réserver , cette fois ci.
    Sauf erreur de nous deux, c'est l'étape la plus longue que nous ayons jamais réalisée , et sans être frais , nous sommes pas non plus épuisé . Une bonne bière , un bon repas et une bonne nuit et il ne restera que les bons souvenirs.

    En dehors de cela , nous sommes entrés dans une petite région , appelée Sanabria, Sanabrie en français, faisant partie de la Castille, dans sa partie nord-ouest.
    Comme telle , elle offre une transition entre cette dernière et la Galice que nous aborderons prochainement.
    Nous avons traversé des garrigues parfumées et des petites plaines aux maigres cultures, et même des vignobles en grande partie à l'abandon. De modestes maisons en adobe sont très laissées à l'abandon et se délite sous l'effet des intempéries. C'est dommage, car elles ont le charme de l'authentique.

    Vous imaginez bien que lorsque l'on arrive à l'étape , ici un hôtel restaurant, notre compteur énergétique est complètement dans le rouge.
    Aujourd'hui donc, dés notre arrivée un coca et un palmier géant avec du sucre comme glaçage . Ça c'est pour permettre de monter dans la chambre.
    Pour le dîner, malheureusement à 20h50 (!!!!!!!) et après avoir de nouveau avalé du sucre liquide sous forme de bière , celui-ci se composa d'une soupe de légume ( du liquide et un peu de reconstituant) , puis du lomo, porc grillé, fort bon, même Evelyne à mangé sa part et un belle part, accompagné de frites et enfin un dessert avec du sucre , flan ou yaourt. Le tout arrosé d'une bouteille de vin de la région . Elle ne fut pas consommée en entier, mais presque. Ce n'est pas de la cuisine très fine, mais il nous faut du solide.
    Bon après tout cela , je vais me coucher.
    Pierre