Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Kandy,

    Kandy

    Un voyage presque sans histoire, ce qui ne fait pas l’affaire du narrateur, mais qui dit presque, offre quand même la possibilité de conter quelques chose.
    Cela se passe dans le plus grand aéroport français , qui ne se prive pas de seriner aux voyageurs de ne pas laisser les bagages sans surveillance et qu’en cas de découverte de colis suspect, il convient d’en informer les services de sécurité . Le tout agrémenté de patrouilles de chasseurs alpins avec leur crêpe sur la tête et de chiens renifleurs.
    Donc un voyageur avait fait de très grosses emplettes de matériels informatiques, particulièrement bien enveloppés. Il s’était dit qu’au moins une partie de ces emballages était superfétatoire. Donc en plein hall d’enregistrements, il dépouille chacun de ses claviers , de ses tours et autres matériels de cartons qu’il entasse dans le passage. Cette opération terminée, il disparaît en laissant un tas d’un petit mètre de haut et d’une largeur à l’avenant.
    Et bien personne ne s’est émue de cette situation et l’embarquement s’est poursuivi, alors que l’immense majorité de personnes présentes ignorait tout des conditions de la création de ce «  paquet «  abandonné.

    Les deux vols et l’escale se sont déroulés de la façon la plus tranquille et nous avons été accueillis par notre chauffeur à l’aéroport du Colombo.
    Tout se présente pour le mieux et il parle d’un anglais parfaitement compréhensible pour nous, espérons que cela soit réciproque .


    Il nous demande si nous avons un circuit en tête et nous lui expliquons que globalement oui, peut être , mais que dans le détail nous préférons voir un peu au jour le jour. Il a l’air un peu perplexe.
    Néanmoins nous sommes tout de suite d’accord pour faire de Kandy , notre première étape (115 kms ) et comme il est 14h30 , cela doit être possible.
    C’était effectivement faisable, mais il a fallu faire avec les conditions de circulation assez particulières. Routes toutes à deux voies seulement, mais surtout une proportion de tuk-tuk énorme, pratiquement un véhicule sur deux.
    Pour les non initiés , il s’agir de véhicule à trois roues qui servent à la fois de taxi ou de transport de marchandises. Ils se faufilent dans la circulation, mais ont , en revanche et heureusement une vitesse limitée. Mais pour les dépasser cela est aussi compliqué que pour une voiture. À cela vous ajoutez des voitures et des camions surchargés et vous comprenez que nous sommes arrivés à 18h30, un peu fatigués à l’hôtel .

    Un petit dîner et vite le lit pour récupérer des fatigues du voyage, du petit déclare horaire ,4h30, et du gros écart de température . Il était annoncé 35 ° .....

    Pierre