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  • Skaun kirke

    Skaun kirke.

    C’est notre dernière halte avant d’arriver demain dimanche à Trondheim.
    Aujourd’hui encore le temps était superbe et nous en avons bien profité.
    Ce matin tôt , nous sommes passés à Lekken Verk . Ici pendant trois siècles fut extrait du minerai de fer et pour le transférer à la côte un ligne de chemin de fer fut construite dès 1908. Une des toutes premières au monde à fonctionner à l’électricité . Cette vie est illustrée dans un musée et le train a été remis en service ici pour les touristes, mais sur un parcours restreint.
    Pendant une bonne partie de la journée nous fûmes de nouveau confrontés à ces étendues spongieuses, souvent couvertes de mousse, empêchant ainsi , je pense, l’implantation de jeunes arbres , qui eux pomperaient beaucoup de cette eau. Et nous avons ainsi parcouru probablement pas loin d’un kilomètre sur les planches de l’alta acqua. Mais cette solution intéressante ne couvre qu’une partie des espaces quasiment marécageux.
    Notre désir d’échapper à une probable nouvelle traversée, nous a conduit à une erreur d’appréciation et à emprunter une route qui au final nous a rallongé la distance à parcourir .
    À l’exception de ces zones où trop d’eau empêche les plantes de pousser, le printemps fait fleurir une grande variété de plantes à fleurs. Depuis notre départ nous voyons quotidiennement des géraniums vivaces , ( pas les pélargoniums de vos balcons) généralement bleus, depuis quelques jours des brassées de lupins , surtout bleus ,eux aussi, des prairies de boutons d’or, du muguet en fleurs, l’autre jour des violettes jaunes , elles en avaient la forme y compris pour les feuilles. Et plein d’autres dont malheureusement je suis incapable de leur donner un nom.
    Pour l’hébergement de ce soir, nous inaugurons la salle paroissiale. Le couchage se fera sur des matelas étendus sur le sol. Nous avons cédé les lits pliants à d’autres pèlerines . Côté sanitaires et cuisine c’est tout à la hauteur de n’importe quel autre hébergement et même parfois plus fonctionnel.
    Ce qui est très étonnant pour nous, c’est la façon dont sont organisées les communes. Nous avons croisé beaucoup de maisons dispersées dans les collines et les vaux , et le centre du village comporte extrêmement peu de maisons , mais regroupe l’église avec le cimetière , le supermarché et l’école. Et comme le pays est vallonné et boisé, vous devinez difficilement si le prochain virage sera le dernier de la journée .

  • Skogheim

    Skogheim, cinq kms après Meldal

    Pour ceux ou celles qui ont la patience de nous suivre à la trace, cela ne leur sera facile de nous localiser, nous mêmes ayant de la peine à trouver cet hébergement.
    À part cela le temps était au beau fixe et cela facilite toujours la progression .
    Ce matin nous passâmes à Voll où il y a une charmante église , pour une fois ouverte et il s’y préparait un office pour un jubilé.
    Les enfants de l’école, où tout du moins certains d’entre eux , étaient de la partie. Nous fûmes par deux personnes différentes ,invités à assister , mais nous avons prétexté la route à faire pour nous éclipser.
    Maintenant que nous sommes redescendus, nous traversons des zones agricoles et l’activité y est à son comble. Ce n’est qu’un ballet ininterrompu de tracteurs, largement lié au ramassage du foin.
    Ce soir c’est self catering, c’est à dire que vous pouvez préparer vos repas, pour ceux qui se seront arrêtés au préalable dans une supérette, ce que nous avons fait à Melgard.
    Notre hébergement, n’a rien de la maison quasi patricienne où nous étions hier soir, mais ressemble plus à un mobile home. Par contre l’intérieur était très fonctionnel et pouvait , théoriquement, accueillir 7 personnes.

  • Meslo gard

    Renebru , Meslo gard.

    L’avantage du chalet de camping c’est que l’on peut partir quand on veut. Et dans la mesure où nous avions 40 kms à faire , on voulait tôt.
    Nous avons eu de belles journées pour passer des endroits difficiles, aujourd’hui où le parcours est facile , nous avons eu une matinée rendue désagréable par la pluie et le vent. Passé Oppdal , l’altitude n’est plus un facteur de difficulté, et si nous avons continué à descendre c’est par des routes très secondaires en pentes douces, ce qui favorisa une très bonne cadence.
    Nous retrouvons une belle rivière qui semble faire le bonheur des pêcheurs à la truite ou peut être au saumon.
    En début d’après midi le soleil finit par se montrer , mais nous voici arrivé à destination.
    Une jeune allemande est déjà arrivée. Puis peu de temps après nous ,
    un couple d’allemands , pas le mêmes que ceux rencontrés il y deux jours.
    Puis arrive une hôtesse employée par la propriétaire et qui sert aux tâches liées à l’accueil des pèlerins et autres marcheurs.
    Elle est néo-zélandaise, mais parle un très bon français , passant souvent des vacances chez des amis dans le Lot et Garonne.
    Elle nous propose un café et une part de gâteau pour nous souhaiter bienvenue.
    Le logement de pèlerins est sympathique , mais assez rustique, et on nous propose, ainsi qu’à l’autre couple de nous installer dans la maison de maître.
    Pour nous , c’est culturellement au moins aussi intéressant que de visiter un musée.
    Comme nous avions demandé s’il était possible d’avoir le dîner et le petit déjeuner compris dans la prestation, nous pourrons avoir l’illusion de vivre dans une famille norvégienne .
    C’est une belle maison tout en longueur , peinte en blanc et la partie gauche est celle destinée à recevoir les visiteurs. Ce qui nous surprend c’est que toutes les cloisons sont en bois, mélangeant parfois des bois ou lambris récents avec des portes anciennes ou d’autres éléments
    Le dîner préparé par l’hôtesse était d’inspiration française , avec potage aux lentilles, saucisses avec un gratin dauphinois, salade, fromage et crème au chocolat. Je pense qu’une variété de plats ici, doit être rare, au moins pour un repas familial courant.
    Suzanne, l’hôtesse, propose un benedicite , chanté en maori .
    L’hôtesse étant elle même une grande pèlerine , et le couple allemand de grands voyageurs également, le dîner fut très animé par de souvenirs où des expériences dans différents endroits du monde. À 20 h le repas était terminé depuis un petit moment déjà , mais la propriétaire n’était toujours rentrée . Elle finit par arriver. Elle avait convoyé son troupeau , avec celui de trois autres éleveurs du coin, dans les prairies d’altitude. Elle ira pendant une semaine, chaque mois, pour assurer à tour de rôle , la surveillance, les soins et la traite .
    Ce soir , elle repart après nous avoir salué, pour effectuer la fenaison des prairies du bas. Elle va ainsi inaugurer un nouvel outil qui est monté sur le tracteur.