Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • En vol vers Paris

    En vol vers Paris

    Dès hier soir j’ai regardé ce que les transports en communs nous offraient comme opportunité pour regagner notre logis.
    C’est la crise.
    Pour ce soir , samedi, arrivée vers 16 h peut être un RER vers Paris
    Demain , dimanche matin un TGV vers Rennes
    Et lundi, un Ter vers saint Malo.
    On verra.
    Pour l’instant nous sommes à bord de l’avion qui nous ramène.
    Quand Air France fonctionne bien, c’est royal. C’est la première fois que nous avons un service avec champagne en classe touriste. Et même une petite resucée pour les clients les plus assoiffés, , Évelyne suggère « les plus déprimés », ( de rentrer) ,ce que nous sommes.
    Je regarde par la fenêtre , le hublot, pardon, et je ne distingue pas encore la côte russe, notre route passant très au nord.
    Pour passer le temps, abus de films et quand je jette un coup d’œil au paysage, c’est la neige à perte de vue.
    Pour savoir où nous sommes , nous avons face à nous , sur le petit écran , une carte qui s’actualise en temps réel , nous indiquant ainsi au dessus de quel endroit nous sommes.
    Nous arrivons en Europe par la mer Blanche puis l’extrême nord de la Norvège.
    Puis nous « descendons » vers le sud , Danemark, Pays Bas où nous distinguons les champs de tulipes depuis l’avion.
    Enfin longue descente, réelle cette fois-ci, vers Roissy.
    Au contrôle de police , on nous donne un sorte de sauf conduit, justifiant pour un temps pas clairement défini , notre errance jusqu’à notre domicile.
    À Paris, nous avons la chance de trouver un hôtel ouvert . J’ai l’impression qu’il fonctionne car il doit recevoir des immigrés ou des gens sans abris. L’important c’est qu’il nous accepte dans la rubrique « sans logis « 
    Le gérant nous informe que nous devons impérativement acheter nos billets par internet car , d’après lui plus rien ne fonctionne, spécialement en ce WE de Pâques.
    Âpres moult difficultés je finis par obtenir un billet pour Rennes. Pour Saint Malo, il faudra patienter jusqu’à lundi.....
    Allons jusqu’à Rennes dimanche et nous aviserons une fois sur place.

    À Montparnasse, notre sauf conduit de la PAF, remplit parfaitement son rôle.
    A quelques minutes avant l’arrivée du train à Rennes, un tableau d’affichage situé dans le wagon indique que des bus assurent cet après midi une liaison avec Saint Malo.
    Qu’importe le mode de transport, pourvu que l’on ait l’ivresse du retour.
    Le moral au beau fixe, nous descendons du train et cherchons d’où pourraient partir les bus. Le temps est magnifique et le parvis de la gare désert comme le crâne d’un chauve.
    Deux employés de la gare passent par là. Ils s’esclaffent quand nous évoquons les bus et nous font remarquer que sur le tableau affichant les trains en partance de Rennes, il y a un TER annoncé pour le tout début d’après midi.
    À notre étonnement, il nous explique que la SNCF, pour éviter la tentation, elle avait reçu des instructions pour ne pas informer les gens de l’existence de ces trains qui allaient vers la côte. Résultat un TER pour trois voyageurs, personne n’étant monté ou ni descendu aux gares intermédiaires desservies..

    Tout est bien qui finit bien .
    Je ne vous parlerais pas du chantier de la maison, car ce n’est pas le sujet de ce blog....

    A la prochaine fois.
    Pierre

  • Tokyo

    Tokyo
    Après la cavalcade de la préparation express de nos bagages, nous nous retrouvons à la gare routière deux bonnes heures avant le départ, mais maintenant plus question d’être en retard. La gare se vide de ses employés, puis de ses clients. Nous restons seuls à patienter.
    Le bus arrive. Le chauffeur nous fait force courbettes
    Sa tenue quasi militaire est soulignée par une paire de gants d’un blanc immaculé.
    A l’heure absolument dite, le véhicule se met en route. Nous sommes les seuls passagers. Et ce , jusqu’au terminus, huit heures plus tard.
    Dire que la nuit fut douce, serait très exagérée .

    Nous arrivons donc à Osaka à 5h 45. Il n’y pas encore beaucoup d’activités. La gare routière n’est pas la gare de chemin de fer. Nous jetons des regards dans un peu toutes les directions, cherchant une indication écrite en anglais.
    La difficulté c’est il y a beaucoup de voies sur plusieurs niveaux. Et puis au bon moment , nous voyons sur un pont , passer un train. Nous suivons cette piste.
    Elle nous conduit à bon port.
    Nous achetons nos billets à une machine, mais restait à trouver le bon quai.
    Petite difficulté que nous n’avions pas intégrée ,c’est qu’en réalité le Shinkansen ( l’équivalent de notre TGV ), le train rapide qui relie Osaka à Tokyo, ne partait pas de cette gare et qu’il fallait d’abord prendre un train, genre navette, pour accéder à la bonne gare. Un business man, nous aide pour nous y retrouver .
    Nous voilà installés et le train file à vive allure, et nous arrivons à Tokyo à 9H30.
    Cela nous laisse plus de 24 H pour accéder à l’avion.
    Nous décidons d’en profiter pour nous balader dans les rues de la grande ville.
    Comme pour le train, les rues sont quasi désertes et de très nombreuses boutiques sont fermées. Nous poussons jusqu’à Ginza la grande artère chic , mais même les très grandes marques n’ouvrent plus. Et comme la ville ressemble un peu à La Défense par le gigantisme des immeubles, on a un peu l’impression d’être deux petites fourmis . Nous trouvons néanmoins un café d’ouvert et nous en profitons.
    Ce qui remarquable ici, c’est le degré de prévention spontanée que l’on observe. Dans chaque boutique, y compris des supermarchés, dès l’entrée vous avez à votre disposition des produits antiseptiques.
    Après une déambulation de deux heures, nous décidons se continuer vers l’aéroport. En train toujours, car là, la signalisation est très claire suivre le petit avion.
    Nous explorons l’aéroport pour éviter les mauvaises surprises demain, mais là aussi l’aéroport est désert.
    Vers 15 h nous rejoignons un hôtel à proximité.
    La douche est bienvenue, mais le repas du soir n’est pas assuré, toujours en raison de la psychose du virus.. une mini supérette assurait à proximité le ravitaillement des clients qui emportaient leurs achats dans leur chambre.
    Nous avons fait comme tout le monde.

  • Matsuyama 2

    Matsuyama 2

    Le jour se lève et l’on a pas besoin d’en faire autant. Une journée de pur tourisme nous attend.
    Comme notre hébergement n’offrait aucun autre service qu’une chambre et une douche, enfin deux, nous commençons par chercher un petit déjeuner en ville.

    Nous déambulons dans les rues , observant des japonais pressés car probablement en retard.
    Jusqu’à ce jour nous avons vu des châteaux remarquables, mais hors de notre programme. Ici pas de programme et donc nous avons inscrit cette visite dans notre agenda.
    Il est situé en pleine ville, au cœur d’un très grand parc et juché sur une colline escarpée. Un téléphérique , entre autre, permet d’y accéder . Un peu comme Montmartre, mais plus élevé et surtout plus boisé..
    Comme nous avons encore un peu d’entraînement, nous choisissons d’y grimper à pied.
    C’est un château fort , qui contrôlait la ville et sa région.
    Notre première surprise fut de se déchausser pour le visiter. Une grande salle comptant 299 casiers et surveillée par un gardien qui vérifie que le règlement est bien suivi. Après votre départ , il astique la poignée du casier dont vous vous êtes servi. En échange vous disposez de mules.
    Il comprend plusieurs enceintes et des portes monumentales. La partie la plus basse de l’ensemble est bâtie avec d’énormes pierres, mais la partie supérieure est faite en bois. C’est ce qui a conduit à perte par incendie vers les années 1850. Une sorte de jacquerie due à la famine avait poussé les paysans à la révolte. Malgré l’époque assez tardive pour les châteaux forts , il fut reconstruit pratiquement à l’identique.
    Dans les salles ,sont présentés des costumes de guerre des premiers maîtres de la forteresse , des armes et différents plans. Mais peut être le plus intéressant, ce sont des pièces de charpenterie expliquant les raisons de la solidité de l’ouvrage.

    Des jardins de la forteresse, le regard peut embrasser l’étendue de la ville, y compris jusqu’à la mer.
    Les cerisiers présents pleurent de tous leurs pétales l’annonce de notre départ...
    Nous quittons ces hauteurs quasi stratosphériques, pour redescendre en ville.
    Evelyne cherchant à acheter du papier et des pinceaux à calligraphier, nous parcourons en vain des galeries marchandes.
    Je cherche à me connecter en WIFI sur le réseau public, mais je n’arrive pas à obtenir une liaison.
    Nous ne pouvons résister à passer un moment dans un agréable jardin à proximité de l’hôtel.au moment de partir une équipe de télévision nous rejoint et demande à nous interviewer. Ce que nous acceptons. Le sujet essentiel était ce que nous pensions des cerisiers en fleurs.
    À peu de distance de l’hôtel, je laisse Evelyne à son ultime recherche ,tandis que je rentre.
    J’allume ma tablette et ce que je redoutais se confirme : la compagnie aérienne qui devait nous rapatrier à Tokyo, nous fait faux bond.
    Branle bas de combat. Je redescends d’urgence retrouver Evelyne et retournons à l’office de tourisme où nous étions passés quelques minutes plus tôt pour connaître les conditions de la navette pour l’aéroport.
    Nous étions tombés sur une femme charmante parlant français et qui s’est mise en quatre pour rendre possible ce retour à Tokyo.
    Tout d’abord un bus de nuit pour aller à Osaka . Départ à 22h20 . Arrivée à 6h10.
    Une fois là-bas nous nous mettrons en quête d’un train pour Tokyo.....
    Puis ensuite nous espérons trouver une navette de la gare à l’aéroport .
    Une belle journée en perspective......