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Matsuyama 2

Matsuyama 2

Le jour se lève et l’on a pas besoin d’en faire autant. Une journée de pur tourisme nous attend.
Comme notre hébergement n’offrait aucun autre service qu’une chambre et une douche, enfin deux, nous commençons par chercher un petit déjeuner en ville.

Nous déambulons dans les rues , observant des japonais pressés car probablement en retard.
Jusqu’à ce jour nous avons vu des châteaux remarquables, mais hors de notre programme. Ici pas de programme et donc nous avons inscrit cette visite dans notre agenda.
Il est situé en pleine ville, au cœur d’un très grand parc et juché sur une colline escarpée. Un téléphérique , entre autre, permet d’y accéder . Un peu comme Montmartre, mais plus élevé et surtout plus boisé..
Comme nous avons encore un peu d’entraînement, nous choisissons d’y grimper à pied.
C’est un château fort , qui contrôlait la ville et sa région.
Notre première surprise fut de se déchausser pour le visiter. Une grande salle comptant 299 casiers et surveillée par un gardien qui vérifie que le règlement est bien suivi. Après votre départ , il astique la poignée du casier dont vous vous êtes servi. En échange vous disposez de mules.
Il comprend plusieurs enceintes et des portes monumentales. La partie la plus basse de l’ensemble est bâtie avec d’énormes pierres, mais la partie supérieure est faite en bois. C’est ce qui a conduit à perte par incendie vers les années 1850. Une sorte de jacquerie due à la famine avait poussé les paysans à la révolte. Malgré l’époque assez tardive pour les châteaux forts , il fut reconstruit pratiquement à l’identique.
Dans les salles ,sont présentés des costumes de guerre des premiers maîtres de la forteresse , des armes et différents plans. Mais peut être le plus intéressant, ce sont des pièces de charpenterie expliquant les raisons de la solidité de l’ouvrage.

Des jardins de la forteresse, le regard peut embrasser l’étendue de la ville, y compris jusqu’à la mer.
Les cerisiers présents pleurent de tous leurs pétales l’annonce de notre départ...
Nous quittons ces hauteurs quasi stratosphériques, pour redescendre en ville.
Evelyne cherchant à acheter du papier et des pinceaux à calligraphier, nous parcourons en vain des galeries marchandes.
Je cherche à me connecter en WIFI sur le réseau public, mais je n’arrive pas à obtenir une liaison.
Nous ne pouvons résister à passer un moment dans un agréable jardin à proximité de l’hôtel.au moment de partir une équipe de télévision nous rejoint et demande à nous interviewer. Ce que nous acceptons. Le sujet essentiel était ce que nous pensions des cerisiers en fleurs.
À peu de distance de l’hôtel, je laisse Evelyne à son ultime recherche ,tandis que je rentre.
J’allume ma tablette et ce que je redoutais se confirme : la compagnie aérienne qui devait nous rapatrier à Tokyo, nous fait faux bond.
Branle bas de combat. Je redescends d’urgence retrouver Evelyne et retournons à l’office de tourisme où nous étions passés quelques minutes plus tôt pour connaître les conditions de la navette pour l’aéroport.
Nous étions tombés sur une femme charmante parlant français et qui s’est mise en quatre pour rendre possible ce retour à Tokyo.
Tout d’abord un bus de nuit pour aller à Osaka . Départ à 22h20 . Arrivée à 6h10.
Une fois là-bas nous nous mettrons en quête d’un train pour Tokyo.....
Puis ensuite nous espérons trouver une navette de la gare à l’aéroport .
Une belle journée en perspective......

Commentaires

  • Votre voyage va ressembler à un film : un début un peu mouvementé pour lancer l'intrigue, un déroulé plus ou moins attendu et une fin pleine de suspense :-)

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