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  • Rethymnon 1 ,2

    Rethymnon 1,2

    Après avoir pris notre petit déjeuner à la pâtisserie qui prépare le bougatsa, nous nous dirigeons vers la gare routière.

    La Crête étant dépourvue de ligne ferroviaire en raison de son relief tourmenté, le bus est le moyen de transport très utilisé ici.
    Les bus sont modernes et les conducteurs très professionnels.

    Nous avons emprunté la «  route nationale «  colonne vertébrale de l’île, même si celle-ci se trouve le long de la côte nord. Elle draine un trafic important, mais cela ne l’empêche pas d’être un véritable couloir de fleurs. Lauriers-roses , bougainvillées ,genêts illuminent les bas cotés sur une très grande partie du parcours.
    De temps à autre un village un peu plus important à desservir et nous quittons la grande route pour nous enfoncer dans le dédale des rues villageoises, où les règles du stationnement restent à édicter.

    Nous arrivons à la gare routière de Rethymnon.
    Nous récupérons nos sacs dans la soute et partons à la recherche d’un hébergement.
    Évelyne en avait repéré un qui paraissait fort sympathique. Complet !
    Qu’à cela ne tienne , quasiment en face , nous trouvons quelque chose de très bien.

    Après une première balade , la touche vénitienne est restée à La Canée en dépit d’une forteresse impressionnante qui domine la rade .
    C’est typiquement une ville balnéaire méditerranéenne, avec ses petites rues étroites, ses maisons blanches et la mer à deux pas, la ville moderne se poursuivant vers l’Est au dessus d’une immense plage de sable fin.
    Seul reproche, les pouvoirs publics sont beaucoup plus tolérants en matière de circulation automobile, qu’à La Canée, où l’immense zone piétonne l’était à partir de 9 heures du matin.

    Nous avons profité d’un après-midi ensoleillé pour farnienter à la plage et d’une eau limpide et clémente pour prendre un petit bain .

    Rethymnon 2

    Jean, un de nos plus fidèles lecteurs posait la question de savoir si le nom de la pâtisserie appelée Bougatsa avait un rapport avec le mot « fougasse ». Bien évidemment je n’ai pas accès à l’étymologie de « bougatsa « , mais celle de fougasse viendrait de l’italien focco, feu,.
    Et que les boulangers mettaient au four la fougasse en premier pour vérifier la bonne température de celui ci. Même étymologie pour « fouace « sorte de pain bien connue dans le Val de Loire et dont je crois me souvenir que Rabelais vilipendait la fouace et les fouaciers, lorsque le produit ne lui convenait pas !!!

    Restons dans le domaine alimentaire. Ce matin, visite à un pâtissier, un autre , qui est spécialisé dans la pâte filo ( la philo étant une spécialité de l’Athènes de l’antiquité). Cette pâte est l’ingrédient principal des baklavas et des kadaifis, ces succulentes pâtisseries archisucrées dont on ne voit pas clairement dans quelle case du régime crétois elles peuvent bien rentrer. Par contre , dans quelle bouche, je vois très bien!
    Nous avons donc vu le pâtissier à l’œuvre. Il obtient dans un premier temps une sorte de galette fine un peu plus grande qu’un disque 33 tours..
    Il la reprend et la pose sur une table d’environ 2mx2m. Et progressivement en tirant sur les bords de sa galette , il ajuste le produit d’origine à la taille de la table.
    Une fois cela réalisé, il pose sur le résultat une toile jute pour favoriser un certain séchage, puis par dessus il recommence l’opération avec une nouvelle galette qu’il va étirer.
    Bien entendu vous ne pouvez pas repartir sans acheter , au moins, une boîte.
    Il s’agit d’un des derniers pâtissiers à travailler de cette façon.

    Munis de ce viatique, nous allons de l’autre côté de Rethymnon, voir un artisan tourneur sur bois d’olivier.
    Il nous présente son travail qui est tout à fait remarquable, mais il se voit comme un artiste et ne s’inquiète pas trop des problèmes de transport.
    Et très vite la discussion vient à tourner sur la randonnée et il nous propose un itinéraire à faire dans le proche arrière pays.
    Pourquoi pas. Nous verrons en fonction du temps qui est annoncé un peu humide.

    Nous été dîner dans un restaurant situé à l’extérieur du centre ville, à vingt minutes (à pied) . Il est au bord de l’eau et propose des choses originales. Un élément que , je crois, ne pas vous avoir signalé c’est que les restaurants ne proposent pas ou peu de dessert. Celui-ci est « offert «  avec le verre de raki. En conséquence c’est toujours une surprise et généralement satisfaisante.