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Santarem

Santarem

Je reviens brièvement sur la journée d’hier à propos du survol des petits avions , cela vous a peut être rappelé une séquence du film de Hitchcock « La mort aux trousses » avec Cary Grant et Èva Marie Saint.

Nous quittons notre gîte de bonne heure, le propriétaire était revenu à six heures pour préparer le petit déjeuner. !!!
Après la bonne journée d’hier, le programme était allégé, seulement 20 kms au cas où Santarem, justifia une déambulation urbaine.

Route et chemin très largement en ligne droite adossés à la digue qui contraint le fleuve pour les débordements moyens. Vers la fin du parcours , une borne évoquait les hauteurs d’eau atteintes de façons décennales . Aux abords de Santarem une route traverse la plaine alluviale et franchit le fleuve par un pont suspendu. Des deux côtés du pont , c’est un viaduc qui assure un passage garanti.

Nous naviguons toujours dans une mer de futures tomates . A un moment donné, je pense avoir eu une perception correcte de la longueur des rangs, ils faisaient 1500 mètres env.

En dehors de cela pas grand choses de remarquable, à l’exception d’une balançoire installée à l’intention des pèlerins!!
Paysage déjà connu, ligne presque droite , terrain plat,cela nous a permit de tester le 5,5 kms/h que nous avons pu tenir pendant deux heures.
Les bonnes choses ayant une fin nous avons terminé sur la base de 4,5kms/h. Mais l’info est intéressante.

L’accès à Santarem se fait par une belle rampe, la ville dominant la plaine. Après un bel effort, un stop au premier café s’imposait.

Avant même le logement du jour, qui dans une ville relativement importante ne devrait pas poser de problème , nous devons assurer celui de demain, un samedi soir. A l’endroit que nous avons choisi pour faire étape, une seule possibilité. Complet. La propriétaire nous donne néanmoins le n° de tél de son fils. Qui se révèle être hôtelier dans la ville qui est à 30 kms de Santarem.
Nous aurions aimé encore faire une étape plus courte. Nous aviserons sur le terrain.
Reste à régler l,hébergement de ce soir.. Comme nous étions venus à l’office du tourisme qui se trouve dans la vieille ville, nous allions nous diriger vers une des adresses indiquées dans notre guide, un charmant retraité portugais exclusivement lusophone , nous voyant tourner notre plan un peu dans tous les sens, nous propose de nous accompagner, mais il préfère doucher notre enthousiasme en nous disant qu’il croyait cet hébergement fermé.
Sur place la triste réalité s’imposait.
Nous pointons une deuxième adresse , même résultat.
Il nous accompagne jusqu’à l’auberge des pèlerins, il mène la transaction pour notre compte. C’est complet.
Il a beau être à peine midi, la situation vire au rouge.
Il prend alors l’initiative d’appeler un numéro, une petite conversation et me passe une personne qui ne dit que c’est OK pour elle, à des conditions qui semblent acceptables.
Et toujours bras dessus bras dessous , il nous y accompagne.
En réalité c’est un auberge de jeunesse new look avec des chambres multi lits , des sanitaires derniers cris, et joint à cela au rez de chaussée un restaurant…..japonais.
Au delà de ces petites péripéties, que dire de Santarem ? Pas grand chose de la ville nouvelle, fonctionnelle et aérée.
La vielle ville a , elle , bien du souci à se faire, de nombreux beaux bâtiments, mais dans un état de délabrement bien avancé, même si dans de nombreux cas , des façades agrémentées d’azulejos apporte une note de couleur. Mais même ces immeubles semblent avoir un destin incertain. Rues étroites , impossibilité de stationner, très gros travaux, doivent probablement décourager les investisseurs potentiels.
Au cœur de cette ensemble, une visite à l’église de la Miséricorde, où la totalité des murs est couverte de carreaux de couleurs. Ambiance finalement assez joyeuse.

Nous avons cédé à la tentation du restaurant japonais, ceviche de thon, burger de crabe et calamar et riz avec une sauce aigre douce.

En réponse à Georgia: nous n’avons pas vu la moindre fortification, c’est une bourgade qui semble plutôt récente , mais c’est mon impression. Pierre

Commentaires

  • Coucou, une balançoire ?? après la marche, voilà un autre mouvement qui favorise l'introspection . J'aurais aimé voir une photo du pélerin et/ou de la pélerine dessus!!! Bisous

  • Pourtant cinéphile, je n'ai pas fait ce rapprochement avec "la mort aux trousses " que j'ai vu bien évidemment... Scènes de l'avion plongeant sur eux!!! Vous êtes passés à côté d'émotions fortes .
    Que 20 kms ! je vous trouve bien modestes. Quand je pense aux petites marches vers Intra, votre allure me semble très au-delà de celle que nous pratiquons en dilettant: nous , les Rossi.

    En reparlant de films , la balançoire m'a suggérer la chanson " Moi, je m'balance" du film "La fiancée du pirate " avec Bernadette Laffont.
    Encor un nouveau mot à rajouter dans mon carnet: lusiphone....adjectif que j'ai rattaché au nom de le via Lusitana.
    Ce dîner ,dans ce restaurant japonais , a dû vous reporter deux ans en arrière. Le menu m'a semblé très appétissant et le bienvenu après votre étape.
    Petite distraction dans notre rue: le passage d'une des 3 épreuves d'un triathlon: le vélo....un peu coincés cet après-midi mais celà ne nous impacte pas trop : on peut marcher à pied pendant quelques kms ...
    Allez , ce 8 juin ,ne seriez-vous pas à Arneiro des Milharicas?
    A vous lire demain matin ! Bises ensoleillées avec petite couverture nuageuse.
    Gorgia

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