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Valada

Valada


La nuit dans la station fut on ne peut plus paisible pour moi, pour Évelyne dont la chambre donnait sur la rue et le café restaurant où nous avions pris nos habitudes, la nuit commença bien plus tardivement. En effet la clientèle de cet estimable établissement possède une soif inextinguible et le verbe haut.
Cela ne nous a pas empêché de partir à 6h15. À cette heure rien d’ouvert dans Carregado. Mais cela faisait un bon objectif pour la première heure de marche .
Notre altitude reste très modeste et la plaine alluviale très large. Les conditions idéales pour développer la culture du riz. Et dans cet environnement d’un grand calme , nous aperçûmes nos premières cigognes, celles-ci à la recherche de nourriture pour les cigogneaux restés à paresser au nid parental.

Tout cela nous conduIt à Azambuja, petite ville animée qui se prépare pour le WE prochain à un lâcher de taureaux dans les rues de la ville.
Afin de sécuriser la fête, le parcours est enserré dans de puissantes palissades que des employés municipaux étaient en train d’installer

Pour rassurer les âmes sensibles, ici les corridas n’ont pas pour finalité, la mort du taureau. Et cela nécessite des bêtes moins puissantes.
Nous ne serons pas là pour voir ce spectacle, qui à Pampelune se termine toujours par des hospitalisations.

Nous reprenons la route et nous nous retrouvons au milieu d’une mer de pieds de tomates . L’expression «  à perte de vue » pourrait presque s’appliquer littéralement. Associé à chaque rangée bien évidemment un système de goutte à goutte en dépit du fait que nous soyons entouré des « esteiros. »
Nous sommes passés à côté de deux ensembles immobiliers de ses exploitations et chose surprenante pour nous , dans les deux cas, une piste en terre battue, une manche à air et un bâtiment abritant deux ou trois petits avions. Nous sommes restés près de trois heures dans cette zone et nous avons été survolés en permanence.
Arrivés a l’étape notre hôte nous a confirmé que ces avions servaient à épandre des produits chimiques sur les plants. Donc pas étonnant de trouver des annonces libellées comme suit: recherche ouvrier agricole possédant son brevet de pilote. Le monde change….

Aujourd’hui l’étape approchait les 24 kilomètres, ce qui commence à faire beaucoup. Même si le temps le permet et toujours une absence de relief.
Prévoir de s’arrêter dans des petits villages est souvent très agréable à condition que l’hébergement annoncé existe toujours. Mais aujourd’hui c’était maison close ( définitivement)
Et évidemment lorsque vous êtes dans la situation contraire, vous interrogez à qui mieux mieux et les personnes que vous croisez sont prêtes à tout pour vous aider. Mais en réalité ils ne sont jamais confrontés à cette situation.Le problème est que la bonne volonté ne remplace pas l’expérience et nous en avons encore eu un bon exemple.
D’après notre guide il ne restait plus ( et c’était très hypothétique) que la salle paroissiale, qui ne répondait pas au téléphone. Nous déambulions un peu comme des âmes en peine , ce qui n était pas une bonne idée pour trouver la salle paroissiale, lorsque nous tombons sur un petit écriteau «  auberge du pèlerin «  . Nous nous rendons à l’adresse indiquée et sous réserve de patienter jusqu’à 14 h, nous avons trouvé un hébergement.
Situation particulière, le tenancier, italien, ne parlait ni anglais ni français.
Nous y rejoignons un coréen, un irlandais et arrivaient lorsque nous sortions deux femmes portugaises.

Commentaires

  • Je commence à mieux maîtriser cartes et documents. Azambuja n'aurait pas été un village entouré de remparts : une photo aérienne montre une rue qui en fait le tour. Ce n'est qu'une supposition car aucun renseignement me confirme que je pourrais avoir vu juste. J'ai pu deviner sur une autre carte des avions dessinés; ainsi vous n'aviez pas rêvé! De bons pesticides pour les tomates? sourire! L'Europe agricole le sait-elle?
    24 kms: je n'oserais écrire "chapeau" accessoire qui vous est d'autant plus que nécessaire.
    Avec ces pèlerins de nation différente vous avez trouvé tout ce que vous appréciez dans vos grandes escapades.
    Les femmes portugaises parlaient-elles le français? En fait , cette étape fut votre D-Day!
    Valada vous emmène donc vers Santarem le 7 juin?

    Au plaisir de vous lire; merci de faire fonctionner mon cerveau !
    Bises ensoleillées Georgia

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