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  • Condeixa

    Condeixa a nova


    Ce fut une belle étape, autant pour sa longueur que pour son décor.
    Pour une grande partie du parcours, ce fut dans une sorte de garrigue que nous avons cheminé.
    Terrain plutôt calcaire, avec une végétation de chênes verts, de chênes kermès parfois d’oliviers oubliés, de cistes ,de chicorées sauvages et de plein d’autres fleurs qui rivalisent pour égailler les collines .
    Seul bémol à ce descriptif idyllique, un temps couvert , venteux et froid durant une large partie de la matinée.
    Hier nous avions eu la chance à Ansiao de voir des bordures de toitures abritant une belle collection de nids d’hirondelles , ces dernières piaillant dans leurs va-et-vient. Cela faisait une belle animation.
    Aujourd’hui, encore des animaux, mais sur le bord de la route , une belle couleuvre et un renard, les deux dans un état de conservation encore excellent, donc morts depuis peu.

    Nous croisons un petit pont datant de 1637 et toujours actif, sur le rio de los mouros, ce qui montre la justesse des calculs effectués alors.

    Pratiquement à notre arrivée, nous longeons une immense villa romaine.
    Le système hydraulique permettant une vie agréable pour ces occupants fonctionne ( partiellement ) toujours , nous endentions le murmure de l’eau courant dans les jardins. Également de grandes surfaces de mosaïques protégées par des auvents.

    Une fois arrivés à destination nous ressortons voir ce que la cité peut nous offrir aussi bien en matière culturelle que gastronomique, même si ce n’est uniquement que pour nous sustenter.
    Pour le dîner, nous n’avons encore rien trouvé d’emballant .
    En revanche nous avons vu plusieurs monuments, église ou palais remarquables. Mais , et ce n’est pas la première fois que je le lis ici, le récit des exactions innombrables commises par les troupes françaises de Napoleon, commandées dans cette partie par Massena.
    Destructions, pillages ont durablement marqués les portugais.
    Nous connaissons tous l’œuvre de Francisco Goya «  tres de Mayo » où l’on voit un homme fusillé. Cela se passait en Espagne, mais le Portugal ne semble pas avoir été épargné.

    PS: nous avons fini par trouver un restaurant très correct pour déguster un risotto aux champignons.