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  • Oliveira de Azemeis

    Oliveira de Azemeis

    C’’est probablement la plus longue étape que nous nous offrirons au cours de ce périple. Elle est estimée à 35 kms, ce qui porte le cumul de puis Lisbonne à 321 kms.
    Le dimanche , surtout très tôt, il est plus facile d’opter pour des raccourcis qui consistent à suivre une grande route, celle-ci étant déserte, et vous «  gagnez » un km. Et donc entre la longueur affichée et celle réellement effectuée, il y a des différences qui peuvent être très appréciables lorsque vous êtes en limite de vos capacités.

    Pas d’aventure extraordinaire aujourd’hui, simplement la traversée de villages portugais avec parfois des maisons qui sortent de l’ordinaire.
    Certaines d’elles se distinguent par un élément de couverture , une tuile d’angle particulière dont l’extrémité est relevée vers le ciel.
    Pour nous qui avons eu la chance d’aller en Chine, cette tuile si originale fait tout à fait penser , en plus simple, à celles que l’on voir là-bas sur des bâtiments anciens.
    Les portugais ont, avec la Chine , une relation multi séculaire, les premiers (européens) arrivés, les derniers partis (Macao ). Et comme on ne les voit, ici, que sur des bâtiments distingués, je me pose la question d’une relation.

    Pour pouvoir faire la route sans encombre , nous étions convenus d’un nombre suffisant d’arrêts , café ou pas, ce qui fut bien sûr respecté.
    A plusieurs reprises le chemin fait cause commune avec le chemin… de fer, dont la voie semble très peu utilisée à l’heure actuelle.

    Au bout d’un certain temps, cela nous conduit à Pinheiro de Bomposta, qui se trouve à 235 m d’altitude. Information sans intérêt me direz vous, mais sachez tout de même que cela nous permit de deviner la mer , bien qu’elle soit éloignée de plusieurs dizaines de kms.
    Cette position stratégique valu à cette localité un intérêt depuis l’antiquité, une voie romaine la traversant.
    Mais c’est surtout le 16 eme siècle qui a laissé son empreinte tout le long de la rue et de très beaux édifices jalonnent cette artère
    Mais les heures fastes passent et une bonne partie de la population émigra au Brésil , Venezuela et aux USA. Certains fortune faite, revinrent au pays. Ces derniers sont probablement, directement ou indirectement à l’origine de la bonne restauration /conservation des logis patriciens.

    Nous arrivons bien sûr mais la dernière côte fut un peu difficile……..