Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Porto 2

    Porto 2
    Qu’il est , aussi, bon de déambuler dans les rues de la cité, sans son sac à dos, les touristes étant encore à prendre leur petit déjeuner

    Comment se faire une idée pas trop faussée d’une ville très touristique ?

    Nous avons choisis l’option du marché de Bolhao. Il est à la limite N-O du centre et à 8h10 , l’endroit était encore fort calme. Au départ un immense bâtiment rectangulaire de trois niveaux construit en 1917, avec au centre un très large espace en rez-de -chaussée où sont regroupés les commerces alimentaires , essentiellement de produits frais. Les étals sont sur quatre allées , dos à dos , sur une centaines de mètres env. A cette heure les produits sont archi frais .
    Les bâtiments périphériques sont principalement des restaurants plutôt chics.
    Après avoir saliver sur les différents fruits , épices et condiments, champignons en poudre par exemple, nous quittons cet endroit enchanteur.

    Direction la librairie Lello, dont je vous parlais hier. Après bien des difficultés informatiques, réservation sur internet, nous finissons , ce matin , au réveil, à obtenir les sésames d’accès. Pour 9h30.
    Il faut bien comprendre qu’en réalité c’est une librairie certes, mais un écrin digne d’un musée , d’une maison néo gothique et art nouveau.
    Les réservations étant espacées de 30 minutes , nous avons pu voir l’intégralité de la queue des gens ayant réservés pour 9 h. Environ 100m.
    Regard un peu effaré des gens qui sont arrivés à la dernière minute avant que la colonne ne s’ébranle.
    Mais en réalité tout se passe très bien.

    Évidemment il faut un décor qui le justifie. Peut on parler de décor puisque tout y est fonctionnel mais d’un fonctionnel d’un autre temps (1906) Le bois, type chêne y est souverain des étagères, aux plafonds à caissons . Un splendide escalier trône au milieu du rez-de-chaussée qui vous conduit au premier étage en coursive . Là aussi les livres sont rois. Ce lieu aurait inspiré une partie des décors du film Harry Potter.

    La formule qui impute le prix de votre billet sur une éventuelle acquisition est fort malin. La maison étant éditrice, il est facile de se laisser tenter, ce qui m’est arrivé en achetant un livre «  Un regard sur le monde » publié en français de José Saramago , prix Nobel portugais d’y il y a peu. 1998 tout de même.

    Nous allons jusqu’à Décathlon pour remplacer un équipement défaillant.
    Puis revenons vers les jardins du palais de Cristal. A notre époque très mercantile, où les installations sportives ont vendu leur âme aux dieux du commerce, ici une marque de bière, la dénomination historique évoquée finira par tomber dans l’oubli.

    Il est midi et en revenant vers le centre , le long des quais, nous retrouvons nos congénères, les touristes.

    Malgré cette affluence, en levant les yeux, on constate qu’il y a encore de nombreux locaux inoccupés, voir dans un triste état.
    Autre élément de congestion, la ville construit une nouvelle ligne de métro et cela crée dans un premier temps pas mal de désagréments.

    Tout ceci n’est rien car Évelyne m’a demandé si je voulait essayer une petite française et c’est vrai que cela peut étonné venant de son épouse.
    Mais je suis pour l’aventure, alors allons-y.

    J’en reviens.
    Ce n’est pas l’image que j’ai d’une petite française. Dans le cas présent , il s’agit d’une francesinha. C’un croque- monsieur très chargé en viande de toutes sortes imaginé par un restaurateur portugais ayant travaillé en France. Tout cela est nappé d’une sauce à la bière. Nous étions en manque de protéines, nous avons fait le plein.