Saint Jean du Gard
A l'exception de Saint Germain de Caulberte et de Saint Etienne Vallée Française , nous avons passé toute la journée dans la forêt.
En tout début de matinée nous étions encore avec des grands arbres , sapins ou hêtres , qui font jusqu'à trente mètres de hauteur, si long qu'ils sont coupés en deux pour le transport. Lorsque la coupe est à blanc, beaucoup de bois est enlevé sous forme de copeaux, dont on trouve des excédents sur le chemin.
Mais progressivement , en perdant de l'altitude et en progressant vers le midi, la végétation évolue rapidement. Tout d'abord , le pin d'Alep commence a faire son apparition et au fil de la journée il devient prépondérant.
Nous voyons aussi pour la première fois de ce voyage des chênes verts et des chênes kermès . Dans un creux de vallon , bien a l'abri, un figuier.
Encore plus bas nous rencontrons des cistes à l'état sauvage, devisant avec des thyms et des lauriers, se chauffant au soleil sur les pentes.
Pour la première fois de notre périple , nous rattrapons des équipages avec âne . Dans la mesure où à chaque fois le groupe était composé d'au moins un (trés) jeune enfant , cet auxiliaire se justifie. Mais évidemment cela semble se payer d'une vitesse d'escargot. Mais chacun ses plaisirs!!
En début de matinée , nous avons franchi la ligne de partage des eaux et maintenant, nous coulons avec elles vers la Grande Bleue.
Pierre