Nîmes
Dans un monde merveilleux , vous souhaitez vous arrêter quelque part, vous vous dirigez vers l'hôtel des Voyageurs et vous prenez une chambre. Mais ça c'est dans un monde où il n'existe pas de WE du 1er mai, donc un monde bien triste.
Donc dans le monde réel , vous programmez une étape d'une trentaine de kms et vous envisagez de vous arrêtez à Saint Gènies de Magloirès. Mais en raisons des circonstances èvoquees plus haut l'hôtel est complet et nous le savions depuis la veille.
Nîmes n'ètait plus qu'à quinze kms, mais c'était trop à ce stade de notre périple . La chance ne souriant qu'aux audacieux, la route que nous suivons depuis Alès est largement parallèle à la voie ferrée qui va vers Nîmes.
Nous décidons de ne rien changer à notre exercice quotidien , et nous partons de bon matin.
Dans cet exercice qui simple , partir, nous rencontrons , dans les villes, une difficulté particulière . Tant que nous sommes en chemin, nous suivons scrupuleusement le balisage, car il est notre fil d'ariane.
Lorsque le centre ville est indiqué, nous le perdons un peu de vue, car alors c'est l'hébergement qui devient notre priorité . Et alors nous sommes parfois éloignés de plusieurs centaines de mètres , voire d'un ou deux kilomètres du fameux balisage.
Dans le cas de ce matin, nous avions emprunté la veille au soir un axe un peu plus au nord, mais globalement sur la bonne route. Il convenait donc de retrouver le balisage à la périphérie d'Alès.
Sans rentrer dans des détails qui ne seraient pas totalement en notre ( ma ) faveur, nous avons un peu erré avant d'embrayer vers le sud.
Nous sommes passés à Vezenobres. Dans un premier temps j'étais enthousiaste . Petit village perché sur une colline, tourné vers le sud, avec des restes de fortifications, des bâtiments et maisons de cartes postales.
Mais trop c'est trop, en fait un village quasi momifié. Nous avons rencontré en dix personnes en comptant large, et encore parce que nous sommes restés un quart d'heure pour prendre un café et que cela a laissé du temps aux habitants de sortir de chez eux, à dix heures .
Plus de chemins difficiles, mais au contraire des pistes quasi plates, qui reposent le randonneur tout en lui permettant d'avancer à bonne allure.
Nous croisons un premier cerisier avec des fruits murs, nous l'ignorons.
Nous en croisons un deuxième , nous l'honorons de notre clientèle , de façon très modérée .
Depuis le matin , nous sommes accompagnés par un mistral trés fringant, mais qui selon une coutume bien établie, nous dégage le ciel, afin de la peindre en un bleu vif.
A la mi journée nous passons au bourg de Plagnol qui est lui aussi desservi par la SNCF et dispose à cet effet d'une halte. Nous en profitons pour consulter les horaires et établir notre rythme de marche pour ne pas attendre trop longtemps à la gare de Saint Géniès qui est encore distante de 4,5kms.
Ce qui fut dit , fut fait et nous arrivâmes dix minutes avant l'arrivée du train.
Chose qui me surprend toujours ici, comme ailleurs, c'est que personne ne vous demande de payer pour le trajet. Pas de distributeur de billet sur le quai, les gares n'existent plus, mais le contrôleur, ou le chef de train, je ne sais, qui vois, qui voit monter une dizaine de personnes, les ignore superbement. En va t-il de sa sécurité ?
En quinze minutes, nous voici au centre, ou presque, de Nîmes.
Commentaires
merci pour l'adresse du blog qui a disparu de la mémoire de mon ordinateur mystérieusement.Nous aurions presque pu nous rencontrer à Nîmes : nous y étions lundi et mardi derniers pour voir ma maman, en forme malgré son âge(100 ans le 25 octobre prochain). Alors, accrochez-vous,les p'tits jeunes !
Votre sac doit être un peu trop léger. En effet vous avez oublié un petit sac bleu à la maison Si vous ouvrez votre messagerie à St Guilhem ou vers St jean ou bien Lodève, passez nous un coup de téléphone et nous vous apporterons votre sac. Bonne route et merci de vous êtes détournés de votre itinéraire balisé.
Michel