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Bayamo

Bayamo

C'est dit, c'est fait, nous entamons la seconde partie de notre séjour et nous devons commencer à rebrousser chemin.
Je ne souviens plus si je vous l'ai dit , mais nous avions la ferme intention de retourner à La Havane par le train. Le guide en parle, certes avec certaines réserves , mais qui nous semblaient pouvoir être dépassées .
Il y a donc quelques jours , nous nous étions rendu dans une agence de voyages pour regarder les conditions de réservation et les dates de départ, sachant que ce train ne circule qu'un jour sur trois.
La charmante jeune femme de l'agence de voyages nous fait un descriptif de ce train qui pourrait s'apparenter à un train de transfert de prisonniers. Des gens pas bien du tout , pas corrects, toujours en train de bouger, etc...
Évidement quand quelqu'un de rémunéré pour vous vendre une prestation, vous fait un tel descriptif , cela vous refroidi un peu.
Sachant que notre logeuse de Santiago, nous indique que ce train est un train de proximité et que les gens qui le prennent, montent et descendent sans arrêt .

Ce fut donc le bus, avec un lever à 4 h55.
Arrivée à Bayamo à 8h30
Nous trouvons une chambre à l'endroit souhaité et l'hôtesse répond à notre demande en vue de la préparation d'un petit déjeuner.
Dans la clientèle présente un couple de canadiens de Vancouver nous dit qu'ils nous ont déjà vu sur la route!!!
Nous discutons, et elle se révèle aussi une marcheuse qui a fait une partie du chemin de Compostelle à partir du Puy.
Bayamo se trouve être une ville moyenne extrêmement agréable , moins touristique que Trinidad, mais en réalité beaucoup plus authentique. Rien d'aménagé pour les touristes , mais pour le plaisir de vivre des locaux. Une grande place ombragée des bâtiments en bon état , le bureau de postes où l'on fait la queue comme ailleurs, mais au lieu de la cohue habituelle, quelqu'un a installé une quinzaine de sièges ,devant le bureau, sur le trottoir . Cela est beaucoup plus convivial, un sorte de salon où l'on cause. Car il y a une chose que les cubains ignorent , c'est que le silence est d'or, la parole en argent seulement. Et comme le mot murmurer n'est pas dans le dictionnaire...
Nous arpentons ensuite une très longue rue piétonne et commerciale en choisissant le côté à l'ombre .
Nous passons ensuite sur la place de l'hymne. En effet c'est ici que fut créé l'hymne national cubain, qui commence grosse modo par "Allons z' enfants de Bayamo..."

Le guide nous a fait rêver en évoquant une baignade dans le fleuve. Dans la mesure où nous avons survécu à une baignade dans le Nil..., mais non le rio était presque à sec et le cours très encombré de plantes aquatiques .
À défaut de bain, la ville dispose d'un atelier de fabrication de calèches. Alléchant !!
Nous sommes accueillis avec la plus grande amabilité . Mais c'est une activité en plein déclin , une malheureuse calèche en réparation , mais une reconversion est en cours avec la fabrication de calèches miniatures. Quatre femmes se livrent à ce travail que l'on pourrait presque qualifier d'orfèvre , mais je le crains ,d'une rentabilité aléatoire .
La fragilité des objets ne nous permet même pas d'en acquérir une calèche .

Commentaires

  • Vais-je pouvoir encore vous surprendre? Vous n'avez retenu que le ".... amo" ! avec Bay.... plus poétique peut-être! sourire... Les photos que j'ai pu voir sont tellement étranges: grands immeubles à la soviétique, hôtels comme sur les rives de la Mer Noire..... Aucune ne montrant les calèches miniatures..... Vous avez au moins une photo à l'appui.... Comment voulez vous ne pas se souvenir de vos hautes silhouettes? Le monde est parfois bien petit ... Et encore c'était une Canadienne de Vancouver pas une de Québec sans celà Saint- Malo aurait été un grand sujet de conversation.... Pensez-vous encore avoir des réveils très matinaux pour rejoindre votre but final en bus ou autre moyen de locomotion? Je vous suivrais encore dans vos folles aventures cubaines! Courage! peut-être une autre rencontre inattendue ? Bises... Georgia

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