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  • Negombo 2

    Negombo 2

    Tout à une fin et c’est le dernier jour en terre Sri Lankaise, demain étant celui du voyage de retour.
    Dès huit heures , nous nous rendions ,par la plage ,au marché de Negombo .
    Il s’étire le long de celle ci, et c’est toujours un plaisir de voir ces produits frais et souvent aux riches couleurs , proposés aux chalands qui passent.
    Nous voyons un fruit dont on ne saurait dire si c’est un citron rond ou peut être une orange verte. Devant notre questionnement, le vendeur, nous faire couler un filet du jus du fruit dans la main . Il s’avère que c’est bien une orange. Espérant que nous serions peut être acquéreur, il trace sur le sol le chiffre quinze (roupies) . Il accepte de se faire prendre en photo devant son étal et Evelyne, lui donne un billet pour son attitude très ouverte.
    Dans le prolongement de ce marché aux fruits et légumes , se trouve une grande zone dédiée au poisson.
    Tout d’abord nous passâmes par une première partie où l’on fait sécher le poisson en l’étendant sur des nattes en coco. Il y a là, pas loin de l’étendu d’un demi terrain de football. Toutes sortes de poissons y sèchent , et plusieurs degrés de dessiccation cohabitent. Des gens sont chargés de retourner les poissons au bout d’un certain temps. Cela dégage un certain parfum.
    Sur le côté de ce terre-plein,le poisson est apporté entier et des trancheurs éviscèrent celui avant l’étape du séchage .
    De l’autre côté se trouve un marché du poisson frais où des dizaines d’étals proposent aux clients le poisson de la nuit.

    Trois sortes de pêcheurs travaillent ici. Ceux qui jettent leurs filets à un jet de pierre de la côte puis tirent à la force des bras , la nasse vers la plage.
    D’autres se sont dotés de barques équipées de moteur hors bord.
    Et enfin ,les derniers qui disposent d’embarcations sensiblement plus importantes, dix à douze mètres de long , stationnées dans l’embouchure de la rivière , sont en capacité d’approvisionner le marché en pièces les plus grosses.

    Nous repartons vers notre hôtel par la plage. A 11 h ,le sable est si brûlant , que nous nous abritons sous des palmiers accueillants.
    Evelyne a fini par céder à la tentation d’acheter un petit catamaran miniature à un vendeur de plage ambulant. Dans quel état arrivera t il à Saint Malo?

    Dans une heure ou deux, il va falloir faire les sacs et cela ne sera pas une mince affaire , il faut mettre sur le dessus du sac ce dont nous aurons besoin dès la sortie de l’avion à Roissy.
    Nous ressortons pour dîner. Une église est sur notre chemin et cette St Valentin remplit le chœur mais aussi dans une large mesure les larges espaces engazonnés qui entoure l’édifice . Des hauts parleurs diffusent jusque dans la rue les paroles du prêtre . Il semble qu’ici , sans être négligé , l’aspect commercial cède un peu la place à un rassemblement de la communauté.

    Nous espérons vous avoir distrait pendant ces trois semaines et souhaitons vous retrouver prochainement sur ce blog

    Pierre & Evelyne

  • Negombo

    Negombo

    Sans que nous nous en rendions vraiment compte, nous nous sommes levés du pied gauche, et vous savez ce qu’il advient dans ce cas.

    Nous avions pris soin de passer à la gare précédemment pour nous assurer d’un départ tranquille à 8h06.
    J’achète les billets au guichet indiqué , et je demande au préposé le quai de départ . Il me dit : trois.
    Nous rendons sur le quai trois, un train s’y trouve. Je demande si ce train va bien à Negombo et le chef de train me dit :non.
    Il y a encore du temps et un train en remplace facilement un autre. Mais l’heure passe et rien ne se passe.
    Je trouve un grand panneau électrique d’information. Mais il n’est pas facile à lire car info est répétée dans les trois langue et comme je ne suis pas sûr que notre destination soit un terminus, il faut que je consulte ma carte pour voir où nous mènerait les trains affichés. Je finis par renoncer à cet exercice.

    Je me dirige vers le bureau du chef de gare. Là , très aimablement on m’informe que le train pour Negombo part du quai 11 à 9h30. Pendant les vacances on est pressé que dans la tête .

    Le train part finalement à l’heure dite et il est très raisonnablement rempli et nous sommes assis .
    Nous arrivons à la durée théorique du parcours et comme je ne sais toujours pas si nous allons au terminus, je prépare nos affaires pour quitter le train, les arrêts étant généralement très courts.
    Un monsieur assis en face de nous me signale que c’est pour le prochain arrêt . Je lui demande si c’est bien : «  Negombo? » Il me fait oui.

    Nous descendons. Je cherche des yeux le nom de « Negombo »
    Le temps que je comprenne que nous n’étions pas à la station désirée , le train était déjà reparti.
    Déçu, mais pas découragé, j’engage la conversation avec une personne sur le quai, qui me dit qu’il y a encore quatre stations.
    Il est un instant question de bus, puis il faut se rendre à l’évidence , seul un tuk-tuk nous tirera d’affaires.
    À notre air désemparé, nous sommes une proie facile, j’essaie de résister, mais Évelyne me ramène à la raison (?)
    Cela sera cinq cents roupies.
    Nous partons sur notre destrier, ou plutôt notre Rossinante à l’assaut de la circulation. Bien entendu le chauffeur ignore tout de l’endroit où nous voulons aller. Mais répugne à demander sa route. Il s’arrête néanmoins auprès de quelqu’un pour nous faire dire ( traduire) que cela sera dorénavant 900 roupies .

    Encore quelques centaines de mètres et nous le laissons tomber, car il était incapable de nous mener à bon port.
    Ce matin il fait une chaleur accablante, mais nous marchons bon train dans la bonne direction pour trouver notre hébergement. Qui curieusement ne se trouve pas à l’adresse indiquée , mais trois cents mètres plus loin. Mystère de l’Orient.
    Il fait une chaleur de plomb fondu, ce qui va nous faire un certain choc à notre retour.

    Nos petits malheurs sont largement compensés car l’hôtel est très sympa et la chambre des plus agréables .
    Après avoir laissé la température revenir à des niveaux plus favorables, nous ressortons .
    Ici , c’est la ville où la proportion de chrétiens est la plus importantes toute l’île, et les églises y sont donc nombreuses. Et les statues aussi. C’est ainsi que nous avons croisé un saint Martin en tenue de légionnaire sur son cheval.
    Il faut avoir le goût du merveilleux pour y croire.
    Nous terminons la soirée dans un restaurant à proximité. Des voisins de table évoque la possibilité de faire un voyage en Mongolie, mais ils sont hésitants.
    En quittant le restaurant , nous évoquons ce voyage avec eux.