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Negombo

Negombo

Sans que nous nous en rendions vraiment compte, nous nous sommes levés du pied gauche, et vous savez ce qu’il advient dans ce cas.

Nous avions pris soin de passer à la gare précédemment pour nous assurer d’un départ tranquille à 8h06.
J’achète les billets au guichet indiqué , et je demande au préposé le quai de départ . Il me dit : trois.
Nous rendons sur le quai trois, un train s’y trouve. Je demande si ce train va bien à Negombo et le chef de train me dit :non.
Il y a encore du temps et un train en remplace facilement un autre. Mais l’heure passe et rien ne se passe.
Je trouve un grand panneau électrique d’information. Mais il n’est pas facile à lire car info est répétée dans les trois langue et comme je ne suis pas sûr que notre destination soit un terminus, il faut que je consulte ma carte pour voir où nous mènerait les trains affichés. Je finis par renoncer à cet exercice.

Je me dirige vers le bureau du chef de gare. Là , très aimablement on m’informe que le train pour Negombo part du quai 11 à 9h30. Pendant les vacances on est pressé que dans la tête .

Le train part finalement à l’heure dite et il est très raisonnablement rempli et nous sommes assis .
Nous arrivons à la durée théorique du parcours et comme je ne sais toujours pas si nous allons au terminus, je prépare nos affaires pour quitter le train, les arrêts étant généralement très courts.
Un monsieur assis en face de nous me signale que c’est pour le prochain arrêt . Je lui demande si c’est bien : «  Negombo? » Il me fait oui.

Nous descendons. Je cherche des yeux le nom de « Negombo »
Le temps que je comprenne que nous n’étions pas à la station désirée , le train était déjà reparti.
Déçu, mais pas découragé, j’engage la conversation avec une personne sur le quai, qui me dit qu’il y a encore quatre stations.
Il est un instant question de bus, puis il faut se rendre à l’évidence , seul un tuk-tuk nous tirera d’affaires.
À notre air désemparé, nous sommes une proie facile, j’essaie de résister, mais Évelyne me ramène à la raison (?)
Cela sera cinq cents roupies.
Nous partons sur notre destrier, ou plutôt notre Rossinante à l’assaut de la circulation. Bien entendu le chauffeur ignore tout de l’endroit où nous voulons aller. Mais répugne à demander sa route. Il s’arrête néanmoins auprès de quelqu’un pour nous faire dire ( traduire) que cela sera dorénavant 900 roupies .

Encore quelques centaines de mètres et nous le laissons tomber, car il était incapable de nous mener à bon port.
Ce matin il fait une chaleur accablante, mais nous marchons bon train dans la bonne direction pour trouver notre hébergement. Qui curieusement ne se trouve pas à l’adresse indiquée , mais trois cents mètres plus loin. Mystère de l’Orient.
Il fait une chaleur de plomb fondu, ce qui va nous faire un certain choc à notre retour.

Nos petits malheurs sont largement compensés car l’hôtel est très sympa et la chambre des plus agréables .
Après avoir laissé la température revenir à des niveaux plus favorables, nous ressortons .
Ici , c’est la ville où la proportion de chrétiens est la plus importantes toute l’île, et les églises y sont donc nombreuses. Et les statues aussi. C’est ainsi que nous avons croisé un saint Martin en tenue de légionnaire sur son cheval.
Il faut avoir le goût du merveilleux pour y croire.
Nous terminons la soirée dans un restaurant à proximité. Des voisins de table évoque la possibilité de faire un voyage en Mongolie, mais ils sont hésitants.
En quittant le restaurant , nous évoquons ce voyage avec eux.

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