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Colombo 3

Colombo 3

Comme l’intérêt de Colombo n’est pas inépuisable , nous avons décidé de passer la journée à Mount Lavinia, dont je vous ai déjà entretenu, mais que nous n’avions vu que du train, ce qui quand même très peu professionnel.
Donc enquête sur place, afin que nos lecteurs aient du vrai , du vécu .

Ce matin , c’était lundi et la ville avait forcément un autre visage que pendant le WE. Circulation automobile au bord de l’apoplexie, et comme nous nous dirigeons vers la gare, marée de piétons vient à notre rencontre.
( Pour nos aimables lecteurs qui nous suivent à coup de Google, nous sommes logés sur Slave Island et le nord de ce quartier est plein d’écoles militaires, de bureaux de l’armée de l’air, bureaux d’ingénierie etc, puis un peu au delà, des hôtels internationaux, secteurs qui emploient beaucoup de femmes)
Chose surprenante, aucune femme voilée dans les cohortes vues ce matin.

Donc face à nous arrivent de nombreuses femmes vêtues du sari traditionnel, composé d’un boléro allant du bas du cou, jusqu’au dessous de la poitrine, mais aussi jusqu’à la taille, c’est selon. Le matériau de cette pièce n’a rien d’exceptionnel et est uni, mais assorti au reste.
Le jupe longue , de dessous le nombril descend jusqu’à la cheville, en un drapé très élégant. Ici la couleur ( bleu, rose , rouge ,vert , beige , violet , dans toutes les nuances) et les motifs sont roi, et franchement on a pas le sentiment de voir deux personnes vêtues dans la même étoffe
Enfin un étole assortie à la jupe, mais souvent dans un tissus plus fin, part de la taille, sur le devant et est jeté sur l’épaule opposée pour terminer dans le dos, le tout dans une grande souplesse .
Tout cela dans une marche souple , c’est vraiment un enchantement.

Bon bref , nous arrivons à la gare ,station The Fort, pour prendre notre train.
Nous arrivons à bon port. Le guide précisait que moyennant finance on pouvait accéder à la plage de l’hôtel . Une petite grimpette nous amène devant l’entrée de l’hôtel, nous hésitons . Un bijoutier , opportunément devant sa boutique s’offre à nous guider et nous lui demandons la plage. Il nous désigne un petit raidillon moyennement engageant. Mais un autre quidam renchérit.
Nous obtempérons. Au bout de trente mètres , plus de chemin.
C’est la qu’il faut voir que dans « voie ferrée », les Sri-Lankais, comprennent d’abord « voie ». Notre dernier interlocuteur, nous avait recommandé la prudence, les choses sont plus claires maintenant.
Nous marchons entre les rails pendant une centaines de mètres , mais ici les conducteurs de train sont parfaitement au courant de ces pratiques et l’avertisseur est un instrument très très utilisé.
La plage publique n’est pas immaculée, mais cela reste acceptable et surtout nous trouvons des palmiers qui acceptent de dispenser leur ombre au dessus de cette plage , ce qui fort aimable à eux.
Déjà un premier bain et j’aperçois à quelques distances des pêcheurs qui viennent de déposer leur filet au large . Ils reviennent à la côte , après avoir tiré fermes sur les avirons, pour , avec l’aide de toutes les bonnes volontés, ramener ce filet avec ce que la providence aura bien voulu y mettre.
Trois ,quatre belles pièces, mais beaucoup de fritures, de là à faire fortune....

Le soleil tournant, le palmier ne pouvait plus rien pour nous et nous décidâmes d’aller avaler quelque chose (solide et liquide)
Cela nous permet de croiser les collégiens qui quittent leur établissement et de voir que les bons établissements sont restés conçus sur le modèle britannique d’un côté de la rue la partie académique , en face les équipements sportifs.

Et comme le motif de notre déplacement ici, est là découverte de cet hôtel cinq étoiles , d’abord résidence d’été du gouverneur britannique, puis sanatorium , époque où le film a été tourné et depuis un bon moment hôtel de luxe,
nous franchissons la grille d’un pas alerte.
Nous sommes de suite dans la cour d’honneur où les chasseurs en grande tenue, blanc impeccable pour tous, le chef ayant bien entendu un couvre-chef composé d’un casque colonial.
Vous savez que les aventures coloniales avaient pour objectifs d’échanger de la verroterie européenne contre des marchandises de grande valeur.
Eh bien les temps ont changé et c’est l’inverse qui se passe aujourd’hui et donc nous achetons quelques verroteries à la boutique de l’hôtel. Nous poursuivons notre visite et traversons le bâtiment pour aller admirer la mer depuis un salon. Et c’est vrai la mer est plus belle depuis un salon comme celui là.

Chose assez rare pour être signaler. Un client du Mount Lavinia, ce que nous avons été , par le truchement de cette boutique, qui repart par le train en troisième classe, dois je en informer le Guiness Book?

Retour en ville. Une petite machine très ingénieuse à signaler: une machine à payer.
Les entreprises qui disposent d’un très grand nombre de clients ,type Telecom’ électricité , assurance et quelques autres, peuvent se faire payer leurs factures à partir de cette machine qui fonctionne avec des billets. Les gens appuient sur la touche du fournisseur à régler , tapent leur numéro de client et introduisent les billets dans la fente prévue à cet effet.
Si les cartes pour retirer de l’argent sont très utilisées , le payement par carte est encore balbutiant.

Commentaires

  • ma journée de mardi aurait dû me permettre de vous répondre : mais à temps pourri , mardi pourri , mais celà se racontera à votre retour.... Carpe diem, Evelyne! profite ...... je rêve de partir assez loin après une journée comme celle-là! Je ne vais pas faire la chagrine... Rions un peu et taquinons Peter qui a son église à Colombo quand même: TU as l'oeil goguenard , non? Evelyne , t'a-t-il acheté ce sari qui pourrait enchanter ses après-midis pluvieux ? Le prix d'un café au Mount Lavinia concurrence-t-il celui du Grand Bé? Il est certain que ce que j'ai pu voir chez Mr Google et non Mr Magoo montre un beau panorama. Peut-être que ce voyageur rejouait une scène d'un film d'aventures, d'espionnage tournée dans cet hôtel? Juste une suggestion! Etonnant cette façon de payer ......... Ils sont pourtant à la pointe de l'informatique. Je suis contente d'avoir pu rattraper mon retard. Je vous embrasse . Georgia

  • ma journée de mardi aurait dû me permettre de vous répondre : mais à temps pourri , mardi pourri , mais celà se racontera à votre retour.... Carpe diem, Evelyne! profite ...... je rêve de partir assez loin après une journée comme celle-là! Je ne vais pas faire la chagrine... Rions un peu et taquinons Peter qui a son église à Colombo quand même: TU as l'oeil goguenard , non? Evelyne , t'a-t-il acheté ce sari qui pourrait enchanter ses après-midis pluvieux ? Le prix d'un café au Mount Lavinia concurrence-t-il celui du Grand Bé? Il est certain que ce que j'ai pu voir chez Mr Google et non Mr Magoo montre un beau panorama. Peut-être que ce voyageur rejouait une scène d'un film d'aventures, d'espionnage tournée dans cet hôtel? Juste une suggestion! Etonnant cette façon de payer ......... Ils sont pourtant à la pointe de l'informatique. Je suis contente d'avoir pu rattraper mon retard. Je vous embrasse . Georgia

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