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La rivière Konorchoc

La rivière Konorchok .La rivière blanche.

Nous quittons la famille qui nous a reçu , non pas à l’heure du laitier, mais à celle du collecteur de lait. Il a une citerne, pas bien grande, sur le plateau de sa camionnette et il va , par la piste, de yourte en yourte, récupérer le précieux liquide blanc. L’ainée des fillettes est allée lui faire signe, pour qu’il monte jusqu’ici.
Comme la veille, nous étions un peu descendus, notre première tâche est de regagner l’altitude perdue. Maintenant que nous sommes un peu rodés cela se fait sans aucune difficulté.
Nous progressons sur un plateau et le rythme est alerte. Nous avions été informés que c’était la journée des gués, nous étions vêtus en conséquence.

Et voici le premier.

Nous sommes sur un plateau de terres rouges et le torrent charrie sa dose de limon ocre et comme dans le secteur où nous sommes la fonte des neiges est déjà avancée, les bords morts sont envahis de boues rouges et les bords vifs sont marqués par une marche un peu haute aussi bien pour descendre dans l’eau que pour en sortir.
Le premier franchissement se fit donc avec circonspection , d’autant plus que l’on ignorait à quelle température de l’eau il fallait s’attendre.
Nous approchons, nous jaugeons le caractère vaseux des rives et supputons le relief du lit en fonction des remous.
Il faut bien se décider et nous décidons .
L’eau n’était pas si froide que craint et la profondeur des plus raisonnables.
Et comme notre parcours consistait à descendre le canyon, rien que le matin nous avons été amenés à franchir le cours d’eau une douzaine de fois.
En short et avec des chaussures adaptées que l’on avait été encouragé à prendre , les traversées suivantes se sont déroulées avec beaucoup plus d’allant.
Avec l’heure du pique-nique arrive la pluie. Rien de sévère , mais des gouttes qui finissent par mouiller quand même. Nous trouvons refuge sous les frondaisons des arbustes se trouvant opportunément là.
Malgré les circonstances un peu défavorables, un repas sympathique est servi.
La pluie ne cesse pas pour autant, mais ses caprices sont très variables.
Nous poursuivons notre progression dans le Colorado kirghize. Nous reprenons nos changement de rives. La pluie commence à rendre la poussière de laterite particulièrement collante aux chaussures et finalement les passages dans l’eau d’un inconvénient sont devenus un avantage car cela permet un nettoyage des semelles et parfois plus.
Nous arrivons au confluent de notre rivière rouge et d’une rivière blanche,qui ne traverse probablement que des zones rocheuses. C’est d’ailleurs elle qui va nous fournir notre eau, après, quand même une pastille de Micropur.

Kanas, le cavalier et Madé , le guide assistant, nous ont précédé pour monter les tentes sur un promontoire qui surplombe les deux torrents.(tentes qui nous avaient été livrées la nuit précédente par Talant, car l’endroit où nous sommes, étant totalement inaccessible en voiture )
Comme nous avons retrouvé un rythme très satisfaisant, nous arrivons un peu avant 16 h, ce qui permet le service du thé, servi sous une pluie battante, digne d’une mousson.

Commentaires

  • Bonjour le cowboy et la cowgirl kirghizes d'adoption.! En effet parmi mes errances pour avoir des photos , ai pu en trouver très peu . Les couleurs sont magnifiques : non que je voudrais comparer mes petites randonnées d'une journée dans les Alpes: une petite similitude des paysages avec un endroit près des Contamines au fond de la vallée de St Gervais: vallée encaissée entre des montagnes assez hautes mais là s'arrête la comparaison. Pas d'or à l'horizon dans ce colorado? J'espère que vous avez récupéré de cette étape : sommeil et repas bienvenus évidemment. En fait, vous êtes dans les mots célestes! Vous allez revenir auréolés ! Je vous taquine ! Ce samedi rituel sous un soleil jouant à cache -cache avec les nuages! qui a gagné ! Pas le soleil... Nous nous adaptons cependant mais mi-juin , il serait temps que l'anticyclone des Açores s'installe ... Les épices Rollinger sont en dernière ligne droite pour le second magasin: ouverture mercredi . Sinon travaux des rues et boulevards et la circulation n'est guère aisée. A votre retour , tout sera rétabli certainement. Je ne fais guère de sorties vers Dinard vu les bouchons: je ne m'arrête qu'à la Briantais ; situation peu brillante, souciante , dirais-je! Pour le moment rien d'autre de nouveau. Bises à vous deux! Georgia

    Evelyne , je suis presqu'à la fin du livre" le vestibule des causes perdues" qui est assez prenant et donne réflexions; nous en parlerons à ton retour et une anecdote en sus! Bises à nouveau

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