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Camp Sirota

Camp Sirota

Nous sommes dans la dernière partie de notre séjour et c’est maintenant l’heure de vérité : sommes-nous capables de franchir à pied un col de 3900 m?

Hier soir l’équipe s’est agrandie Rima, la femme de Talent et Marlen, le frère d’Elvira.
Ce matin, nous prenons donc la route du parc national situé au sud de Karakol.
En peu de route nous y sommes, mais la voiture continue un peu avant de nous déposer. Hier soir Talent nous avait proposé de porter nos bagages. J’avais, en accord avec Evelyne, décider de ne pas accepter et nous avons bien car toute l’équipe est chargée comme des mulets .
Rima repart avec la voiture vers Karakol.
La matinée se déroule sur une piste, parfois un peu défoncée et grasse, agrémentée de passage de ruisseaux, mais rien de bien difficile, ce qui nous avait fait gagner plus de la moitié du dénivelé d’aujourd’hui.

Nous pique-niquons sur le coup de midi.
Et nous attaquons la vraie pente. Dés le début le sentier est tortueux , un peu humide et oblige à de grands compas, ce qui sollicite beaucoup les cuisses. Heureusement cette partie difficile ne dure pas trop, mais le pourcentage reste élevé . Néanmoins il est loisible de faire la foulée que l’on souhaite, réduisant l’effort.
Au camp Sirota, qui signifie « solitaire « , il semble qu’une installation commerciale est en cours d’installation et nous sommes dépassés par un cavalier et deux chevaux de bat qui y monte de la marchandise. Nous avons du mal, mais les bêtes aussi, qui d’ailleurs n’iront pas jusqu’au bout, le chemin traversant un chaos impraticable à ce genre d’animal.
Pour vous donner une petite idée de ce qu’est en réalité le camp Sirota, c’est assez proche de ND des Landes. Une baraque en bois faite un peu de bric et de broc, avec autour , disséminées des tentes , abritant des gens un peu hirsutes.

Nous arrivons après plusieurs arrêts pour récupérer.
Des grosses gouttes d’orage commencent à tomber , mais cela cesse rapidement.
Le thé est rapidement servi et nous avons commencer à accumuler les épaisseurs. La tente montée , nous allons nous glisser dans nos duvets pour nous réchauffer. Mais l es biscuits et le chocolat tardent à faire leur effet.
C’est alors que l’orage qui avait été faire un petit tour ailleurs revient en force, avec tonnerre, éclairs et grêle.
E temps est tellement exécrable, que Talant vient nous servirez dîner dans notre tente.

Commentaires

  • J'ai déjà lu la suite : vous l'avez donc fait ! Ai pu voir quelques photos mais est-ce le camp Sirota? Quel nom prédestiné? Siroter à la 3ème personne du singulier du passé simple. Fut-il possible de "siroter" à n'importe quel temps (sens propre comme figuré )? Etiez-vous à Ushchel'ye Karakol situé à 2550 m? ou basa Karakol? Seules indications sur la carte ! En tout cas , impressionnant! Je garde quelques réflexions pour le post suivant. Hier mercredi , brume très épaisse qui ne s'est pas dégagée alors que à quelques kms soleil très chaud ! Ah! l'influence de la mer ..... Ce jeudi est dégagé mais vent frais ! Pour vous , une "anecdote ! Bises je file à Alakol............... Georgia

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