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  • Dovre

    Dovre , une ferme ,quelques kms avant.

    Notre horloge biologique est un peu perturbée pendant ce voyage. Il est vrai que dîner comme hier soir à partir de 16h30 ,vous conduit au lit, fatigué, à 20 h.

    Huit heures trente de sommeil vous amène gentiment à 4 h30. Il fait jour dehors, mais vous vous dites , allez on fait une grasse matinée jusqu’à cinq heures.
    Et vous êtes sur les routes à 5 h30.
    Et cela repart pour un tour.
    Nous avons continué à longer, parfois à quelques distances la Laden , la rivière qui à sculpté cette vallée. Au début de la semaine, je la trouvais impérieuse, pas majestueuse, car ses tourbillons reflètent un tempérament de feu. À partir de ce matin , elle est passée au stade impétueux avec des rapides qui sont le signe que nous commençons à nous élever, certes encore modestement, nous sommes actuellement vers les cinq cents mètres.
    Le parcours d’aujourd’hui fut magnifique et facile à l’exception d’une petite partie, qui avant se parcourait le long de la voie ferrée . Peut être est ce la plainte des cheminots norvégiens , lassés de trouver des cadavres sur le devant des trains, qui a conduit les initiateurs du parcours à trouver un chemin alternatif. Mais pour tout vous dire si cela n’était pas venu à l’idée des précurseurs, c’est qu’il y avait une raison. Et elle est la suivante , si vous n’êtes plus tué par les trains, vous l’êtes par les multiples occasions de chutes plus ou moins vertigineuses que vous offres cette alternative.
    Tout le reste n’était que route forestière ou route locale.
    Ce qui fit que nous sommes arrivés tôt. Mais il n’y avait personne pour nous accueillir. Au bout d’une heure , un peu las d’attendre , je téléphone .
    En fait c’était la ferme d’à côté.
    Nous sommes onze marcheurs, mais huit d’entre nous ne sont sur le chemin pour le week-end. Nous allons vite retrouver l’affluence habituelle.
    Malheureusement il n’y pas de dîner commun , chaque maisonnette s’auto- gère de façon indépendante. C’est dommage car il y avait là des allemands, des autrichiens, des néerlandais et des norvégiens.

    Nous continuons nos conjectures sur la route à suivre pour demain et il semble que malgré une météo pas très favorable, tout le monde va prendre la route classique . Cela sent la belle aventure. Et la miss va avoir les pieds un peu mouillés ......

  • Otta

    Otta

    Ce matin , nous avons choisi l’option de la petite étape réparatrice, en prévisions de deux étapes à venir qui vont conjuguer distance et dénivelé.

    Elle s’est déroulée sous un agréable soleil , qui, pour nous est toujours le bienvenu.
    Comme nous entrons dans le week-end de la Pentecôte, Evelyne préfère que nous sécurisions notre hébergement pour dimanche soir et lundi soir.
    Pour dimanche pas de problème, mais cela coince pour lundi. La personne , une exploitante agricole, me dit qu’elle n’accueille les pèlerins qu’à partir de mercredi, mais elle fera une exception pour un groupe mardi. Mais lundi non , ce n’est pas possible. Comme elle parle un excellent français , elle m’indique également que les conditions météo prévues , rendent la traversée du plateau difficile.
    À l’heure où j’écris ces lignes nous sommes à la recherche de toutes les solutions possibles, même les plus audacieuses, mais néanmoins compatibles avec la raison.

    Revenons à aujourd’hui . Pour déjeuner , nous avons encore profité d’une boulangerie café. Pour le dîner ,la pluie menaçant vers 17h30 , et dans la mesure où nous ne logeons pas dans le centre, nous prenons les devants en allant dîner à 16h45. Nous nous sommes offerts un vrai restaurant et c’était délicieux. Je vous concède que l’horaire est particulier , mais sur la route, il faut savoir s’adapter.