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  • Kvam

    Kvam

    Un orage s était abattu cette nuit sur la vallée et ce matin l’herbe était bien mouillée quand nous partîmes.
    Après quelques hectomètres parcourus, nous croisâmes la bissectrice de notre parcours ( j’ai employé ce mot de bissectrice, car cela faisait bien longtemps que je l’avais dans le cerveau (CM 1?) Et d’ailleurs l’avez vous déjà vu au masculin? )
    Nous attaquons donc la seconde partie du voyage.
    Nous avions marché à peine une heure qu’une pluie sévère s’abat sur nous. Par chance , au moment où elle prenait des airs de mousson, nous pûmes nous abriter sous l’auvent d’une maison accueillante.
    Mais nous ne pouvions pas rester sous ce porche très longtemps et nous profitons d’une légère accalmie pour repartir.
    Pas de chance pour nous, c’est une étape à dénivelé. Et que ce soit à la montée ou à la descente, une pierre glissante, reste une pierre glissante, une racine glissante idem .et les endroits piétinés par les bêtes , deviennent des fanges que nous contournons parfois bien difficilement.
    Même à l’heure de pique niquer , il pleut toujours . Aujourd’hui nous n’avons traversé aucun village, donc aucun commerce. Le seul abri que nous ayons rencontré, est, ce qu’avec un manque criant de poésie , Evelyne appelle un local à poubelles. En réalité il s’agit de sympathiques cabanons en bois, bien sur, que chaque maison norvégienne possède le long de la route principale. Parfois cette construction est plus vaste et dessert alors plusieurs maisons et abrite donc de nombreuses poubelles. Et c’est à l’abri de ce toit bien venu que nous avons déguster ce qui était au menu du jour.
    Dès notre arrivée à Kvam nous nous sommes précipités dans une de ces boulangeries cafés , que j’affectionne, pour prendre une pâtisserie bien consistante avec pâte d’amande et chocolat et un grand café.
    Pierre

  • Sygard Grytting

    Sygard Grytting

    Hier , j’avais évoqué le fait de vous parler des maisons, les particuliers , celles où nous sommes reçus et celles que nous voyons le long du chemin.
    Si l’on exclut le centre ville d’Oslo et quelques immeubles administratifs , le bois règne partout en maître absolu. Aussi bien dans la construction actuelle des maisons particulières, que dans bâtiments plus anciens, maisons de maîtres ou corps de ferme, ainsi que des granges ou des bâtiments de services.
    À l’exception de la très proche banlieue d’une ville , la plus part des villas sont de plain-pied, avec une superbe terrasse. Elles pratiquement toutes superbement entretenues, gazon taillé au millimètre, souvent avec la tondeuse autonome. Fleuries à souhait.. Enfin le bois autorise une palette de couleurs des plus variée. Les maisons les plus « aristocratiques «  sont néanmoins plutôt en blanc, les maisons plus récentes s’offrant plus de fantaisies.
    Dés que nous traversons des zones plus agricoles, une couleur emporte beaucoup de suffrages, c’est un ocre rouge, tirant sur le sang de bœuf .
    Les exploitations subsistant encore aujourd’hui témoignent de la sollicitude du gouvernement pour maintenir ces activités qui peuvent se permettre de faire dans le haut de gamme. Et là aussi tout est parfaitement ordonné , propre et engazonné . Les magnifiques tracteurs verts et jaunes trônent dans la cour.

    Enfin , les bâtiments, agricoles pour la plupart d’une teinte presque noire, sont construite avec des bois peu équarris, et ont ainsi bénéficié de la patine du temps.
    C’est le cas pour la ferme où nous dormons ce soir, un des bâtiments date du début du 19 eme siècle , avant une épidémie qui a sévi par ici , mais que je n’ai pas identifiée .
    Le petit bâtiment , (7 x 4) qui nous abrite est construit de cette façon , mais à
    l’intérieur on a réussi à placer une chambre pour deux personnes, une salle d’eau, une cuisine avec une table pour cinq personnes et un sauna !!
    Et bien sur, que la maison soit petite ou grande, urbaine ou rurale, il y a un tas de bois de plusieurs stères près à être mis dans la cheminée ou dans le poêle.
    En route nous avons croisé deux églises remarquables, la première à Ringebu, que vous devez trouver sur Internet, l’autre à Sor Fron.

  • Favarg

    Favarg

    En réalité nous sommes au dessus de Favarg, dans une ferme meublée à façon IKEA , catalogue d’hiver. Nous en reparlerons sûrement plus tard.

    Comme ce matin nous étions libres comme l’air , et sachant que nous nous étions offerts une étape de 34 kms , nous partîmes à 6h30. On ne peux pas dire qu’il faisait franchement mauvais , mais le temps était gris et il avait du pleuvoir dans la nuit car l’herbe était très mouillée . Ce qui fit que très vite, nous eûmes deux aquariums aux pieds.

    Les locaux nous avaient promis une étape sans grands reliefs , mais nous ne devons pas avoir la même définition du mot.
    Mais la caractéristique de cette étape est plutôt ses passages très humides , limite du marécageux et ses franchissements des clôtures parfois acrobatiques malgré les aménagements.
    Le chemin croise fréquemment les ruisseaux ou des petites rivières sous forme de cascades et en général il y a un pont ou une passerelle et là en général cela se passe plutôt bien. Mais parfois le flot divague dans la prairie et peut lors avoir une certaine largeur. Dans ce cas, parfois une ou plusieurs pierres peuvent venir à votre secours, mais elles peuvent aussi se révéler traîtresses . C’est ce qui m’est arrivé ce matin et ce fut la chute. Ce qui déclencha l’hilarité de la bonne âme qui m’accompagne. Ce qui ne fut totalement injustifié car il y avait en réalité qu’une manche maculée de boue.
    Pas mal de troncs en travers de notre route également, ce qui conduit à des enjambements parfois plus comiques que véritablement sportifs.

    Puis à un moment les organisateurs, probablement contraints par l’absence de continuité du chemin, nous font quitter les hauteurs (500 m env ) qui nous ont coûté tant d’efforts et ils nous ramènent au niveau de la rivière . Puis dès qu’une possibilité se présente, nous reprenons un peu de hauteur.

    Nous arrivons en vue de notre gîte et malheureusement celui ci se trouve à un bon kilomètre avant le village et les repas ne sont pas prévus . Dans la mesure où il est 15 h , il nous paraît judicieux de descendre directement au centre du village pour acquérir le nécessaire pour notre repos du soir et du petit déjeuner .
    Ceci fait , nous remontons vers notre gîte et nous sommes accueillis par une norvégienne , Elisabeth,ayant travaillée en Belgique qui nous annonce qu’elle a prévu de faire un ragoût pour le dîner. Il est sûr que ce ragoût nous fera oublier ces courses superfétatoires .
    En arrivant nous trouvons une pèlerine de Barcelone et plus tard notre ami Alberto nous rejoint.
    Cela promet une ambiance du sud.