Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Iwamotoji ( 37 ) Shimanto town

Iwamotoji ( 37 ) Shimanto town

Après la journée d’hier copieusement arrosée, notre premier réflexe a été de regarder à l’extérieur pour voir l’état du ciel. Si le ciel n’était d’azur, il ne pleuvait pas non plus.
Nous partîmes avec la besace chargée de deux de ces pamplemousses japonais.

Pour réaliser cette étape nous avions , veinards que nous sommes, trois possibilités d’itinéraires. Le premier nous offrait un escalier avec 414 marches. On fait mieux pour attirer le chaland. Le second , porté sur le guide, mais rien sur le terrain au moins au début , alors après !!
Restait donc la troisième option , qui consistait à continuer le long de la route et à s’engager dans un tunnel de 966 mètres de long. Nous en emprunterons bien d’autres dans la journée. Je pense que depuis notre départ nous avons dépassé les 10 kms dans les tunnels . Drôle de randonnée !

L’avantage avec les routes de montagne , c’est qu’elles n’ont pas l’ambition de vous emmener au sommet , mais plutôt de vous faire passer un col. Évidemment le Nanako-toge pass est vraiment ridicule avec ses 287 m à côté du Khyber pass, le col mythique qui permet l’accès de l’Afganistan depuis le Pakistan, mais c’est une autre histoire.....
Mais même avec ses 287 petits mètres , il a droit à une aire de repos et nous en profitons.
Nous sommes assis sur un banc de fortune, car désormais cette route est doublée par une voie rapide et le trafic est donc bien maigre et d’ailleurs la station service a fermée ses portes.
C’est alors que s’arrête à ma hauteur une voiture et un homme en descend . Il me dit qu’il habite à 8 kms et qu’il nous invite à prendre le café chez lui. Il me dit qu’arrivé à l’endroit qu’il m’indique, il faut prendre la vieille route. Dernier élément pour le retrouver , il a une voiture rouge, mais cela, c’est moi qui le note.
Rendez vous pris pour midi.
Nous avions compris que pénétrer dans l’intimité des japonais était chose rare et il fallait donc en profiter.
Donc deux heures après et quelques difficultés à trouver, nous arrivons à midi tapante .
Kyoko , elle et Toshiyuki, lui , nous attendaient. Elle avait préparé à notre attention un plateau qui comprenait pour chacun deux tranches d’un gâteau qu’elle venait de sortir du four, une sorte de porridge, et un biscuit au son. Et comme , elle nous avait posé la question , le tout accompagné d’un café.
Il a fait il y a quelques années le pèlerinage et maintenant il veille sur le bien être de ceux qui passent devant chez lui.
Il nous demande si nous connaissons le natsumikan. Bien sur nous répondons que non. En fait , il s’agit du nom un peu plus savant du pamplemousse dont je vous ai déjà entretenu. Comme nous avions fait une réponse négative , il est allé en chercher un. Il est revenu avec le fruit, mais aussi avec un instrument très particulier. Cela ressemble à un petit cutter à moquette, ceux dont la lame est crochue, et cette lame coupe la peau du quartier d’agrume. Et par l’autre extrémité, une sorte de cuillère, vous sortez les pépins.
Dans la conversation, largement à base du traducteur automatique, Evelyne apprend qu’elle était aromatherapeute . Comme Évelyne a depuis plusieurs jours des soucis circulatoires, elle lui offre une séance de soins, qui semblent apporter un grand soulagement. Évelyne lui demande de lui vendre son onguent miracle, mais elle n’en vend pas. Après plusieurs sollicitations, elle accepte de donner une petite boîte.
A peine étions arrivés qu’il téléphone à un ami, situé à plus de deux semaines d’ici pour lui annoncer notre arrivée. J’ai cette personne au bout du fil et lui explique tous les aléas de ce genre de randonnée et que nous nous refusons de prendre des engagements aussi lointains. Nous convenons de nous tenir au courant lorsque nous seront à quarante huit heures de chez lui.
Après une heure de cette aimable halte, nous repartons vers le temple Iwamotoji où nous allons être hébergés. A peine arrivé, la pluie est revenue.
Pas de chance , ici nous avons le gîte , mais pas les baguettes et il falloir ressortir pour trouver à dîner .
Je lis les nouvelles de France et je vois que le confinement est prolongé jusqu’au 15 avril, cela va être chaud pour notre retour.
Pierre.

Commentaires

  • Sympa cette belle rencontre !
    Dans la dernière semaine de votre périple, s’il vous manque quelques kms à rattraper, avant d’allonger le pas, vérifiez peut-être auprès de votre compagnie aérienne si votre avion est maintenu...
    Bises de tous, en particulier d’Abigaël, qui est à côté de moi.

  • Merci pour les moments de liberté que vous nous offrez. Pas d'inquiétude, les français à l'étranger sont rapatriés. Susan, anglaise, vient de rentrer du Qatar (via Londres) mais pas du tout avec les mêmes transports que ceux prévus à l'origine. Nous rêvons tous d'une amélioration pour fin avril et votre retour !

Les commentaires sont fermés.