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  • Guardia di Lombardi

    Guardia di Lombardi.
    Nom de village particulièrement intéressant à analyser, qui devait occuper dix minutes d’un/ une retraité actif.
    Comme j’ai compris que certains lecteurs nous suivaient jusqu’à retrouver notre hébergement, pour vous faciliter la tâche, nous sommes à l’hôtel il Borgho, au second étage , chambre 21 , frapper avant d’entrer.....

    Cette journée était imaginée comme pas trop longue, mais encore une fois nous l’avons allongé bêtement le matin et le soir.

    Le matin parce que nous sommes partis en chantant, car il est vrai que nous avions dégusté notre premier repas de cuisine italienne fine.
    Nous demandons au gérant du b&b à quel endroit nous pourrions dîner de pâtes, il nous conseille un restaurant à quatre cents mètres de chez lui.
    Nous attendîmes car nos horaires ne coïncidaient pas avec les restaurants un peu chics. Mais cela valait vraiment le coup.
    Comme premier plat nous prîmes un émietté de rouget grondin avec des pâtes , chaque région, presque chaque ville a sa spécialité de pâtes ,le tout avec bien sur un sauce tomate maison....puis ensuite nous continuâmes avec un calamar grillé avec une scarole cuite, agrémentée de petites choses délicieuses, le tout arrosé d’un vin blanc du coin, vignoble d’Irpina riche bouquet floral et acidité très contrôlée . Parfait.
    Puis nous étions aussi satisfait par le rapport qualité /prix de notre hébergement. Nous étions donc sur un petit nuage, et donc pas les pieds sur terre et nous ratâmes une route à droite.....
    Le soir aussi, nous naviguons dans le cirage. Nous avions de longues recherches sur internet pour trouver un hébergement le long de la route.
    Hourra, nous trouvons la bonne distance, le long de la SS 303. Rien que des choses simples. Nous arrivons à Guardia de Lombardi, confiant dans le fait que le site de réservation indiquait SS 303, nous n’avons d’yeux que pour cette route. Nous laissons le croisement pour le centre du village, nous disant que l’hôtel doit se trouver un peu plus loin dans la campagne. Après deux kilomètres après ce carrefour et ne voyant rien, je pose mon sac et vais à la pêche aux infos auprès des derniers riverains de cette route. Après quelques tentatives, je tombe sur quelqu’un qui me dite qu’il faillait prendre la route du centre sur quelques mètres .
    D’une étape imaginée courte , nous l’avons transformée en une étape classique de 30 kms.
    Heureusement de bonnes rencontres :
    A l’occasion d’une alimentation en eau des véhicules, un automobiliste s’arrête pour nous suggérer un raccourci indiscutable et pour être sûr que tout se passe bien , il nous attend au carrefour suivant pour s’assurer que nous avions bien compris le chemin proposé.
    Plus tard en pleine ligne droite , sur la ligne des crêtes, aux alentours de 900 mètres tout de même, un autre automobiliste s’arrête et insiste pour savoir si tout allait bien et si nous avions besoin de quelque chose, mais en fin de compte , si le tout allait bien , parlait il de notre cerveau, plutôt que nos jambes,?


  • Passo de Mirabella

    Passo de Mirabella.

    Comme vous l’avez peut être compris à la lecture de ma chronique d’hier, nous partons vers une nouvelle aventure, puis que le topoguide qui nous fournissait cartes et adresses d’hébergements s’est arrêté à Benevento et que nous n’avons pas trouvé le volume 2 .
    Mais saut dans la technologie, internet va résoudre nos problèmes.
    Notre véritable grosse difficulté c’est d’associer un nom issu du livre restant à une réalité sur le terrain.
    Pour la première fois nous avons utilisé le téléphone comme support à une consultation Internet. Cela a bien fonctionné, mais la difficulté c’est de lire / comprendre quelque chose sur un timbre-poste ou peu s’en faut .

    Le relief est maintenant celui des Apennins ( chaînes obligatoires au moins dans le coffre entre 15/11 et le 15/4). Donc beaucoup de montées de descentes ce qui ajoutent , au moins aujourd’hui au côté déroutant de ne pas toujours savoir où l’on est.
    Nous avons cherché,hier soir une chambre. Les sites internet de recherches hôtelières peuvent être utiles , mais à condition d’être extrêmement attentif au nom de la zone où l’on cherche et de bien voir que la proposition soit bien à l’endroit souhaité et pas 3 ou4 kms, ce qui pour nous en fin de journée peut être insurmontable.
    Donc déjà aujourd’hui départ dans l’inconnu,errance dans les collines.
    Cela nous a permis de voir une chose devenue plutôt rare sous nos climats, des champs de tabacs ainsi que les séchoirs qui y sont associés

    Ces divagations sont certes coûteuse en kms , aujourd’hui probablement 35/36, mais toujours riches de rencontres, ici quelqu’un qui a travaillé en Suisse et donc le fils est actuellement sur le chemin de Compostelle.. et en plus il nous donne des renseignements pertinents.

    Puis une récupération inespérée de la voie pour terminer par harassante montée de près 4 kms par endroit à 14% dont plus de la moitié est en ligne droite.

    Ce jour fut également bien ensoleillé et la survenue tant espérée mais néanmoins fortuite d’un B&B le long de la route permet de finir en beauté.

    PS : j’ai envoyé la chronique d’hier en omettant de vous dire que nous sommes passés dans la vallée de la Caudîna. Cette information, je le reconnais humblement ne va pas bouleverser votre journée. Mais c’est pour moi l’occasion de vous rappeler l’expression «  passer sous les fourches caudines »,qui signifie humilier quelqu’un. Voici l’explication, les Samnites qui tenaient le territoire entre Capoue et Bénévent étaient en guerre avec les romains.
    Leur stratège encourage les romains à s’engager dans cette vallée au préalable bloquée, infligeant au romains une défaite historique ( vers les 300 avant JC)

    Puisque je vous tiens, et dans le même ordre d’esprit , l’expression « aller à Canossa », fait référence , d’abord à une ville d’Italie, mais d’Italie du nord ,puis à l’humiliation et la reconnaissance de sa défaite , acceptées par l’empereur germanique dans son conflit avec le pape ( époque renaissance). Si je me souviens bien le pape lui avait demandé en signe de soumission de s’allonger face contre terre devant lui.

  • Benevento

    Benevento

    Pour vous,mettre,tout de suite dans une ambiance studieuse dites moi quel homme politique français fut prince /duc de Bénévent ?

    Ce matin nous avons bien apprécié le petit supplément de laine ( en réalité une viscose ou un polyester quelconque), le fond de l’air étant plus frais. Comme d’habitude nous partons le ventre presque vide , les petits déjeuners étant servis à des heures d’employés de bureau.
    Nous parcourons quelques kilomètres et nous trouvons une boulangerie qui assure également la,fonction de bar .
    Un homme un peu âgé assure le nettoyage du sol et un autre plus jeune s’occupe de la fonction commerciale. Une photo ancienne et un petit texte explique que la boulangerie est dans la famille depuis 1910.
    Notre conversation avait sûrement fait comprendre à ces deux hommes que nous n’étions pas du pays. Le plus âgé s’adresse à Évelyne en anglais, pour lui indiquer les toilettes. Très rapidement il,nous dit qu’il a travaillé trois ans au Canada, et en retour nous lui expliquons les raisons de notre présence ici.

    Le reste de la journée fut marqué par une chaleur à la quelle nous ne sommes pas habitués. A 13 heures j’ai vu, en plein soleil il est vrai, un thermomètre qui annonçait 39 °. Et notre logeuse du jour vient de me dire que demain devrait être plus chaud...

    Arrivés à Benevento, nous avions deux objectifs cruciaux. Le premier était de trouver le tome 2 du topoguide de la via Appia, celui qui va de Benevento à Brindisi. Échec complet, personne ne possède cet exemplaire. Cela va être compliqué car, il fournissait une carte du parcours et des adresses , avec numéro de téléphone pour les hébergements, qui vont devenir moins nombreux !!!!. Et ce qui n’était pas négligeable, il fournissait des cartes des endroits traversés.
    Notre second problème était de comprendre pourquoi le téléphone d’Evelyne, remplissait très bien sa fonction de ...téléphone, mais qu’il était impossible d’avoir internet en 4G. Seule solution, maintenant entre nos mains pour éclairer le chemin.

    Un tour à la boutique Vodafone, représentant italien du fournisseur français.
    En moins de temps que pour écrire ces trois lignes le problème était réglé.
    Comment mystère, mais cela semble fonctionner.

    Une fois ces soucis plus ou moins réglés , il ne faudrait pas oublier la ville elle même qui est fort agréable et possède de très beaux monuments illustrant de nombreuses période historique .
    Nous sommes passés devant le théâtre assez bien conservé et aménagé , il est encore utilisé, mais surtout le plus éblouissant est l’arc de triomphe de Trajan, dans un état de conservation incroyable, les plus petits bas reliefs sont encore visibles.