Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Passo de Mirabella

Passo de Mirabella.

Comme vous l’avez peut être compris à la lecture de ma chronique d’hier, nous partons vers une nouvelle aventure, puis que le topoguide qui nous fournissait cartes et adresses d’hébergements s’est arrêté à Benevento et que nous n’avons pas trouvé le volume 2 .
Mais saut dans la technologie, internet va résoudre nos problèmes.
Notre véritable grosse difficulté c’est d’associer un nom issu du livre restant à une réalité sur le terrain.
Pour la première fois nous avons utilisé le téléphone comme support à une consultation Internet. Cela a bien fonctionné, mais la difficulté c’est de lire / comprendre quelque chose sur un timbre-poste ou peu s’en faut .

Le relief est maintenant celui des Apennins ( chaînes obligatoires au moins dans le coffre entre 15/11 et le 15/4). Donc beaucoup de montées de descentes ce qui ajoutent , au moins aujourd’hui au côté déroutant de ne pas toujours savoir où l’on est.
Nous avons cherché,hier soir une chambre. Les sites internet de recherches hôtelières peuvent être utiles , mais à condition d’être extrêmement attentif au nom de la zone où l’on cherche et de bien voir que la proposition soit bien à l’endroit souhaité et pas 3 ou4 kms, ce qui pour nous en fin de journée peut être insurmontable.
Donc déjà aujourd’hui départ dans l’inconnu,errance dans les collines.
Cela nous a permis de voir une chose devenue plutôt rare sous nos climats, des champs de tabacs ainsi que les séchoirs qui y sont associés

Ces divagations sont certes coûteuse en kms , aujourd’hui probablement 35/36, mais toujours riches de rencontres, ici quelqu’un qui a travaillé en Suisse et donc le fils est actuellement sur le chemin de Compostelle.. et en plus il nous donne des renseignements pertinents.

Puis une récupération inespérée de la voie pour terminer par harassante montée de près 4 kms par endroit à 14% dont plus de la moitié est en ligne droite.

Ce jour fut également bien ensoleillé et la survenue tant espérée mais néanmoins fortuite d’un B&B le long de la route permet de finir en beauté.

PS : j’ai envoyé la chronique d’hier en omettant de vous dire que nous sommes passés dans la vallée de la Caudîna. Cette information, je le reconnais humblement ne va pas bouleverser votre journée. Mais c’est pour moi l’occasion de vous rappeler l’expression «  passer sous les fourches caudines »,qui signifie humilier quelqu’un. Voici l’explication, les Samnites qui tenaient le territoire entre Capoue et Bénévent étaient en guerre avec les romains.
Leur stratège encourage les romains à s’engager dans cette vallée au préalable bloquée, infligeant au romains une défaite historique ( vers les 300 avant JC)

Puisque je vous tiens, et dans le même ordre d’esprit , l’expression « aller à Canossa », fait référence , d’abord à une ville d’Italie, mais d’Italie du nord ,puis à l’humiliation et la reconnaissance de sa défaite , acceptées par l’empereur germanique dans son conflit avec le pape ( époque renaissance). Si je me souviens bien le pape lui avait demandé en signe de soumission de s’allonger face contre terre devant lui.

Les commentaires sont fermés.