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  • Toronto 2

    Toronto 2


    Cette journée est consacrée à un grand tour de la ville.
    Nous remontons plein nord vers un quartier appelé Church -Wellesley, pour aller voir le Allan Garden Conservatory . Si cet jardin dispose d’un ensemble de serres magnifiques, on sent clairement le manque de moyens et les plantes que nous vîmes de l’extérieur nous firent un peu pitié.
    Mais cela nous permit de traverser des quartiers où les petites maisons abondent. Et résistent avec plus ou moins de bonheur à la construction en hauteur. Et cela le plus troublant à Toronto, ce n’est pas les immeubles de grande hauteur, c’est leur implantation très dispersée et dont , quand on vient de l’extérieur, on a du mal à saisir la logique.
    Mais ces maisons avec leur jardinet et ces rues ombragées sont vraiment apaisantes.

    Tout cela finit par nous conduire au campus de l’université de Victoria. Là nous sommes dans le cadre d’une université d’obédience confessionnelle, tout à fait dans l esprit des grande université de la côte Est des USA. Bâtiments en briques , gazon et grands espaces.

    Nous arrivons alors au musée de la céramique. Il y est présenté une très large collection d’œuvres de différents continents expliquant les évolutions de cet art .
    Qu’elle soit d’Amérique centrale ou du sud, d’Asie, Chine ou Japon, ou enfin d’Europe, une riche collection d’œuvre rassemblée par différents mécènes illustre les nombreuses facettes de ces techniques .

    Nos pas nous dirigent ensuite vers un bâtiment illustre ici. La Casa Loma , la maison sur la colline. C’est le rêve fou d’un milliardaire du début du 20 eme siècle réalisé sur une colline de Toronto. C’est à la limite du monstrueux de mauvais goût, mais même à cela il faut parfois se confronter, mais quand j’ai vu qu’on nous demandait de payer $ 35 , il est vrai que cela s’accompagnait d’une expo sur Lady Di. Les deux réunis m’ont convaincu que cela n’avait aucun intérêt , Évelyne moins, mais nous avions d’autres projets grandioses.

    Nous redescendons en ville en parcourant de nombreuses rues dotées de ces maisons si attachantes, pour arriver à une boutique , de prêt à porter repérée la veille . C’était très joli, original, sympathique , parfait et je ne sais plus combien d’autres d’adjectifs laudateurs, mais le dernier qui vit le pot cassé de Perette , horriblement cher.

    Qu’à cela ne tienne, nous avions, ailleurs ,dans un superbe magasin de sports , beaucoup plus technique que nos Décathlon, vu une clochette pour éloigner les ours.
    Je vois d’ici , votre air interrogatif. N’ont-ils pas fini le trail ? D’abord des ours il y en pas qu’au Canada et on a déjà revu des loups ( un ) en Bretagne, et je me dis, à quand les ours? Un peu de prévention ne peut pas nuire.

    En sortant de ce magasin, nous suivons une jeune femme et ( probablement) sa mère.
    Elle avait à la place d’un sac à dos comme les nôtres, un baril en plastique d’une contenance d’environ 50/60 litres.
    Je ne peux m’empêcher de l’interviewer. Elle me réponds que c’est pour grimper aux arbres avec, dans le baril de la nourriture, afin que les ours ne puissent pas l’atteindre !!!
    Après cette courte conversation, la femme la plus âgée , me demande si nous sommes français. Cela fait plaisir de ne pas avoir perdu complètement son identité.