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  • Toronto 3

    Toronto 3

    Nous avons passé la plus grande partie de la journée sur les bords du lac Ontario, le longeant vers l’Ouest , histoire de voir comment l’aménagement avait évolué avec le temps.
    D’abord considéré avec peu d’intérêt au 19 eme siècle , faisant passer à proximité des berges les voies ferrées , puis dans un premier temps reculant la limite des eaux , puis à compter des années suivant la première guerre mondiale, engagé une reconquête et une progression sur le lac, et ces toutes dernières recréant des zones humides.
    Cela donne donc un patchwork de verdure et d’immeubles gigantesques, parmi lesquels un chemin de randonnée tente de se frayer un parcours.

    Comme aujourd’hui la chaleur est bien présente , la circulation piétonne sous les frondaisons est bien agréable

    Vers l’ouest nous passons dans un parc qui a été planté lors de la venue du roi d’Angleterre et la reine ( la mère de l’actuelle) après la première guerre mondiale. Il y a autant d’arbres qu’il y avait d’écoles à Toronto et au passage du couple royale, un écolier accompagné d’un représentant d’un régiment canadien honoré par le roi, versait une pelletée de terre sur les racine de l’arbre. Après cent ans , cela forme une petite forêt bien dense et fort plaisante à l’approche de l’été.

    Je ne vous ai pas souvent entretenu de ce que nous mangions et honnêtement cela ne m’a pas laissé un souvenir impérissable,mais ce soir , en ville, nous avons fait une découverte. J’imagine que pour certain d’entre vous, vous allez probablement sourire, mais nous avons dîner avec des « nachos ».
    Vous avez compris qu’il s’agir de cuisine mexicaine. Et ici le Mexique , c’est presque des voisins. C’est un plat à partager à deux ou à plusieurs , je vous laisse découvrir sur Internet la recette. Mais si vous avez des préventions vis à vis de ce plat, je vous assure, c’est un peu épicé, mais excellent.

    Mercredi
    C’est notre dernière véritable journée à Toronto et la chaleur y est très élevée ,33°.
    Ce qui contraint un peu les déplacements et favorise les trottoirs à l’ombre.
    Café dans endroit appelé le Balzac où il est comme nous l’aimons et favorise un retour en douceur vers une autre façon de le consommer.
    Puis d’un pas mesuré, nous nous dirigeons vers le musée canadien du textile.
    On espère toujours en allant dans ce genre d’endroit découvrir des choses inconnues de nous et il y en a tellement que nous ignorons qu’en général , la démarche est sans grand risque.
    Ici la difficulté est d’avoir une histoire, et elle existe bel et bien , mais elle a été écrite avec des matériaux qui n’ont pas résisté à l’épreuve du temps. On réhabilite à tout va les peuples d’origine, mais avec la contrainte évoquée plus haut.
    Au final un petit musée, avec les œuvres d’une lignée femmes indiennes qui a brisé le tabou de la représentation humaine, illustrant ainsi la vie d’une tribu , mais tout ceci a à peine 60 ans.
    Pour le reste, explication des différentes façons d’obtenir des matières premières d’origine animale, végétale et même chimique. Parfait pour les plus jeunes .
    Longs séjours dans les parcs pour obtenir un peu de fraîcheur et continuer à observer les passants dont on ne va rien dire par écrit pour éviter des simplifications rapides et donc excessives.

    Demain donc transport vers l’aéroport et voyage de nuit vers la vielle Europe.

    Pierre