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Archanes

Acharnes

La journée se présentait plutôt bien dépit d’une pluie annoncée comme persistante.
Tout d’abord , nous avons pu refaire notre stock d’espèces , car les distributeurs ne courent pas les rues.
Mais la ville de Kastelli héberge une base aérienne, ce qui génère flux commerciaux et circulation d’espèces.
Comme cela faisait bientôt 24 heures qu’il pleuvait, nous avons préféré suivre la route plutôt que nous engager dans des chemins piégeux.
Mais un moment donné il a fallu se résigner à retrouver le chemin tel qu’indiqué dans le guide. Et bien sûr , nous nous retrouvez dans un no-mans-land entouré de clôtures et sans aucun balisage. Ce que le rédacteur du guide appelle «  le bon sens « !!!.
Heureusement nous en sommes un peu doté et nous trouvons donc une sortie qui nous conduit vers un endroit plein de charme , le monastère de Moni Agaritou. Un belle église , un peu chargée, , des icônes bien sur, et un ensemble de maisons blotties autour de l’église , rappelant pour les gens du Nord, une sorte de béguinage.
Nous reprenons la route pour arriver à Sgourokefali. Un village tout en longueur. Comme c’est l’heure du café, ce qui pour vous n’aura aucune signification, pour nous c’est un peu toujours l’heure du café, mais bon, nous pénétrons. Une grande salle, très vieillotte, 9 hommes , une femme , plus la tenancière. Un silence sépulcral. Trois de ces hommes jouent aux cartes , les autres les observent, maintenant ils nous observent. Dans ceux ci un homme s’adresse à nous et joue les intermédiaires. Silence.
La tenancière nous apporte nos café et comme Évelyne porte sa main vers sa bourse, elle nous indique que l’homme qui parle anglais , et qui semble en sa qualité de polyglotte, le cacique du village nous offre notre boisson. Nous ne ferons pas mille salamalecs , mais les remerciements justifiés par cette amabilité.
Nous arrivons à Mirtia dans d’excellentes conditions., après avoir franchi un pont que nous hésitons à appeler romain , mais malgré tout, fort étrangement situé au fond d’un canyon .
Nous devons maintenant franchir un nouveau canyon, et la situation se gâte.
Nous avançons dans la direction de la zone de franchissement, avec très peu de balisage et un descriptif des plus succinct, du style, en plein au milieu des champs, pendre le deuxième chemin à gauche après les jeunes oliviers puis descendre dans le ravin. Je peux comprendre que parfois les éléments distinctifs manquent, mais parler des jeunes oliviers plantés, il y a dix ans, c’est un peu court. D’un sentier noyé dans les herbes folles au dessus du précipice, nous avons un peu notre compte. Nous faisons demi- tour.
A Mirtia existe un musée Kazantzakis. Mon inculture m’empêche de vous dire grand chose sur ce littérateur, mais dans ce musée, le personnel était tellement comptant de voir un visiteur, qu’il ne savait pas comment me retenir pour m’indiquer le route à suivre pour le village d’à côté.

Nous arrivons à Acharnes, un hébergement recommandé par le guide est injoignable au téléphone. Étonnant pour un téléphone portable. Nous mettons à la recherche d’une alternative : complet.
Hôtesse , charmante nous indique deux numéros supplémentaires. Sans réponse. Mais comme elle nous indique que ces établissements se trouvent au bas du village, nous décidons d’y descendre.
Voyant que l’hébergement initial avait maintenu une sorte de publicité,nous décidons d’aller voir.
En réalité ils avaient changé de n ° et ils avaient encore une chambre pour nous. Ouf.

Commentaires

  • Je deviens uns stakanoviste des commentaires réguliers.
    Hier , samedi , des averses : le 12 de Paramé est toujours à la même place.
    Marché tôt et vite fait ; nous fûmes bien inspirés car après l'attente eut été beaucoup plus longue. Vous ne connaissez plus les files d'attente seulement à la chasse de vos hébergements?
    Quelle sagesse de prendre la route à la place de ces chemins pierreux si potentiellement dangereux!
    Vous en avez tellement déjà pratiqué et celà ne semble pas terminé.
    Nous souhaitons vous revoir en entier . Etes-vous à mi-parcours de votre projet? Malgré les cartes , il m'est difficile d'appréhender les kilomètres restants.
    Quel bonheur et quel soulagement pour votre hébergement; je n'ai pu le situer exactement sur la carte.
    Votre nuit fut- elle réparatrice et sans aucune ironie ,pour cette fois, où en sont tes blessures?
    Haut , les coeurs ! a bientôt de vous suivre . Georgia

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