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  • Sougia

    Sougia

    Hier nous étions montés à Omalos, ce matin il s’agissait de revenir sur la côte.
    Et il convenait de descendre par la gorge Agia Irini ( sainte Irène, pour ceux d’entre vous qui ne parlent pas le grec) .
    Elle est réputée un peu moins difficile que celle de Samaria et plus boisée donc agréable lorsque le soleil tape, ce qui est le cas aujourd’hui. Plus facile , nous sommes un peu dubitatifs , il est vrai que nous n’avons peut être pas complètement digéré la course d’hier.
    Ce fut parfois délicat dans les parties pentues et en terre éventuellement recouvertes de cupules de gland qui ne souhaitent qu’une chose, vous voir glisser…et il faut une attention extrême pour ne pas être emporté.
    Nous n’avons pas vu aujourd’hui , contrairement à hier, le fameux Kri Kri , la chèvre sauvage , et protégée, dont le nom plus scientifique étant « agrimi « 

    Est-ce le fait qu’hier la gorge de Samaria était déserte que que les randonneurs se sont rabattus sur celle que nous empruntons aujourd’hui, il y avait du monde et beaucoup de gens qui se croient obligés de parler. Trois personnes devant vous , à 10/15m et deux derrière, le charme est un peu rompu, sachant que tout le monde va à peu près à la même vitesse .

    Après la montée de la gorge de Zachros, les descentes des gorges de Kallikratis et d’Aradena, la montée de la gorge de Samaria et aujourd’hui la descente de celle d’ Agia Ireni, nous envisageons Évelyne et moi de nous installés comme spécialistes de la gorge , à temps partiel.

    Après être sortis de la gorge proprement dite, nous poursuivons sur une route asphaltée. A un moment donné, nous sommes interpellés par une française qui se trouve bloquée dans une propriété par les redoutables clôtures réalisées avec ces grillages à béton.
    Nous voulons l’aider, mais nous ne voyons pas comment. Je lui propose de continuer à descendre et de lui faire entendre mon sifflet à effrayer les ours, si je trouve une sortie possible.
    Nous avons trouvé une faiblesse dans la clôture et mon sifflet a avisé cette femme qu’elle était libérée…

    Comme nous allons évidement dans la même direction, nous papotons pendant dix minutes avant qu’elle s’arrête devant l’hôtel où elle avait une chambre..
    Nous mêmes, nous trouvons très vite une chambre, il 14h30.
    Nous nous changeons et nous allons essayer de nous baigner.
    Ce qui fut fait.