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  • Golega

    Golega

    Une très bonne nouvelle pour commencer. J’avais pris mon décamètre et je suis donc en mesure de vous informer que la convalescente a parcouru 30 kms ce jour et qu’elle n’a pas l’air particulièrement abattue.

    Pour reprendre depuis le début de la matinée, je vous confirme que Santarem est sur une hauteur et qu’il nous a fallu retourner dans la plaine du Tage. Et l’exercice fut un peu délicat , car le chemin emprunte un petit raidillon rendu bien glissant par la pluie tombée cette nuit.
    Nous avons repris notre progression à travers les champs de tomates, mais très vite celles ci ont cédé la place à la vigne .
    Malheureusement dans cet environnement, les sols ne sont pas particulièrement sauvegardés et l’arrivée de la pluie n’avait rien arrangé.
    Sur la fin de l’étape, c’est le mais qui occupe l’essentiel de l’espace.

    Nous retrouvons notre ami coréen rencontré il y deux jours et qui se bagarrait avec ses battons, voulant réduire leurs tailles. Nous le laissâmes à cette saine occupation.
    Nous n’avançons plus au centre de la vallée mais plutôt dans sa partie occidentale, ce qui nous conduit encore aujourd’hui à grimper sur les coteaux, où se trouvent les villages, qui nous sont très utiles, cafés entre autres, mais nous redescendons très vite.
    Nous traversons pour la première fois une forêt d’eucalyptus, profitant de ce parfum si agréable.
    Pour préparer ce petit compte rendu, je suis allé voir la rubrique « eucalyptus «  et j’ai ainsi lu que les incendies considérables constatés ces dernières années au Portugal, étaient liés au trop grand développement de cette essence.
    Dans la dernière partie du parcours du jour , nous avons pu apercevoir de magnifiques « quinta «  mot que l’on doit pouvoir traduire par domaine.
    Quinta da Boavista, juste au dessus de la vallée ou près de l’arrivée à Golega, la quinta da Broa.

    Enfin nous voici arrivés et un panneau, en quatre langues, à l’entrée de la ville indique que nous sommes dans la cité ( portugaise) du cheval.
    N’étant pas propriétaire, je vais voir si il y a un restaurant pour un palefrenier.

    Nous découvrons en rentrant de dîner que le grand homme du coin est José Saramago prix Nobel de littérature en 98.