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  • Tui

    Tui


    L’hôtesse nous avait indiqué 7 heures pour le petit-déjeuner, et à 6 h50 tout était prêt.
    Et nous fûmes bien aises de cela car pour le moment c’est la journée la plus chaude depuis notre départ et pouvoir poser son sac avant midi , un privilège que l’on aime s’offrir.
    Depuis plusieurs jours nous empruntons la voie romaine XIX qui longe la mer . Cela donne à réfléchir car le transport maritime permettait sans investissement important d’assurer les flux de marchandises et d’hommes. Mais peut être , est ce les conditions de navigation mal maîtrisées ( effets des marées, courants fort a l’approche du cap Finisterre ) qui leur ont fait préférer une bonne vieille voie terrestre.

    Indéniablement nous approchons de Saint Jacques , une semaine pour des marcheurs lambdas et ce là se traduit par une fréquentation en forte hausse, mais aussi, et c’est fort heureux, un accroissement des offres hôtelières et autres. Ceci favorisent également les petits boulots de gens qui souhaitent alléger vos ( éventuelles) souffrances alimentaires, liquides ou solides et qui s’installent sur le chemin avec des stratégies variables, qui vont au devant du pèlerin ou qui attendent confortablement installés dans un fauteuil pliant que le quidam soit pris d’un besoin irrépressible.

    Tout ceci pour arriver sur les bord du Minho, côté portugais et Miño côté espagnol.
    Côté portugais , tout d’abord. Nous sommes à Valença, ville fortifiée , perchée très au dessus du fleuve. Sur de nombreux aspects elle rappelle Saint Malo, les voitures en moins. Beaucoup de touristes, beaucoup de pièges à touristes, mais à l’heure où nous passâmes cela restait tout à fait supportable. Le passage du Camino apporte un supplément d’animation.
    Une vue globale des deux rives donne le prix du dynamisme aux portugais.

    Nous passons le fleuve sur un pont de style Eiffel, à deux niveaux. Le niveau haut, passent les trains, au niveau bas le trafic automobile léger.
    Des coursives en encorbellement pour les piétons semblent avoir été construites postérieurement.
    Au milieu du pont un trait de peinture vous signale le changement de pays.
    Côté espagnol, Tui se trouve aussi sur un promontoire, mais pas de trace de construction militaire. Si ce n’est sa cathédrale qui ressemble au premier coup d’œil à une forteresse.

    Sitôt arrivés de ce côté de la frontière, nous nous sommes adaptés au régime horaire hispanique.