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  • Redondela

    Redondela

    Même si le tenancier de ce matin, nous montrât une carte de l’Espagne sous la pluie, nous partîmes en prenant la précaution de mettre la protection du sac et nos vêtements de pluie à portée de main.

    Compte tenu des distances à parcourir, plus question de se lever a pas d’heure et à 7h45 nous attaquions le chemin.
    Rien de bien particulier à signaler sinon que les reliefs sans être plus élevés, plutôt moins d’ailleurs, mais avec des pourcentages bien plus fort aussi bien à la montée qu’à la descente.

    Redondela est une ville située au fond de la ria de Vigo. Si les rives de cette ria sont accessibles, très vite les pentes sont là, et l’image de certains fjords norvégiens vient à l’esprit.
    Pour illustrer le côté montueux de l’endroit sachez que deux viaducs , de type Eiffel, consacrés au chemin de fer , surplombent la ville !
    Dans les choses vues depuis notre fenêtre, un cheminée industrielle en briques, illustration d’un empire textile dont j’ignorai l’existence, le groupe Regojo, ayant produit la fameuse chemise Dali (10 millions d’exemplaires vendus dit le dépliant) . Et donc , cette cheminée qui menace ruine est soutenue par un étayage qui maintien l’édifice comme un déambulateur soutiendrait le fondateur.

    Comme la matinée n’avait pas été occupée par les 21 kms du parcours, nous nous sommes offerts une virée jusqu’à la plage. Pas de chance la marée était basse , et une plage de fond de ria à marée basse…..
    En fait de pluie, il fait un temps lourd et ensoleillé.

    A Redondela , au moins deux chemins portugais de Saint Jacques se rejoignent, celui qui longeait la côte au plus près et celui dit de l’intérieur que nous avons suivi. Nous verrons bien demain quel effet cela implique sur la densité de marcheurs au mètre carré. Ceci dit, nous n’avons, sur aucun trajet, croisé autant de nationalités différentes, des australiennes, des brésiliens, des sud-africains, des américaines,des coréens et toute une collection d’européens.

    Nous allons dîner à deux pas et en rentrant nous rencontrons le propriétaire de l’hébergement. C’est un homme dynamique qui nous a raconté plein de choses sur la région . Je garde tout cela pour demain, mais je vous dis déjà qu’il nous a fredonné «  les bretons ont des chapeaux ronds » air qu’il a appris de son oncle, lui même n’étant allé que sur la Côte d’Azur.