Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Nîmes

    Nîmes 

    Comme on nous annonce une température du même ordre qu'hier, nous préférons  partir tôt, car les collines sous le cagnard....

    Déjà à dix heures , il faisait bon et nos réserves d'eau baissait à vue d'oeil, mais il est vrai que nous ne faisons rien pour épargner l'eau , dans la mesure où nous n'avons qu'une demi-etape.

    Nous progressons dans la garrigue, ce qui nous permet de voir comment les pouvoirs publics adaptent leur effort au risque des incendies. Un réseau de routes forestières déjà larges, bien entretenues et maintenant numérotées ,parcours les collines. Probablement la conséquence d'expériences difficiles, la zone d'exclusion de la végétation est passée à environ 50 mètres et les arbres sont coupés à 95% dans cet espace. 
    Nous rencontrons alors des bucherons qui nous expliquent , pourquoi il convient d'élargir la zone de sécurité , car les incendiaires , de types variés, sont un peu trop nombreux dans la région.  
    Mais cette sorte de défrichage  a permis la mise en valeur d'un établissement humain datant de 3500 avant JC
    Un peu plus, mais surtout beaucoup  plus récente, nous passons devant une capitelle , abri en pierres sèches, disséminée dans les champs, destinées à entreposer divers objets ou à l'occasion protéger d'un orage le berger loin du village

    Un petit mistrallou donne un peu d'air et nous avons assez vite besoin , et assure également une limpidité à l'atmosphère .
    Il est 13 h et la ville est là et nous sommes bien contents car ceci nous permet d'éviter le plus gros de la chaleur.
    Nous allons quitter notre tenue de voyageur à,pied , pour celle, plus seyante, de touriste

    Pierre

  • Saint Génies de Malgoires

    Saint Génies de Malgoires

    Enfin le ciel est bleu et les hirondelles volent haut dans le ciel et nous pouvons partir tôt.
    Dotés , en partie, d'équipements neufs (voir hier ) et pansements anti-ampoules frais , nous pouvons attaquer franchement le sol avec nos foulées de géants  (  ces pansements ont une date de péremption qui est plus longue que les yaourts , de quelques mois seulement et Evelyne tentait de se soigner avec des produits de trois ans!! Résultats néant .)

    Sur le chemin , à Vézénobres, très précisément , une brochure faisait miroiter la visite d'une figueraie , visite éventuellement commentée. J'ai personnellement un intérêt  particulier pour le figuier et la figue, car cette dernière est vrai délice lorsqu'elle est dégustée à sa maturation optimale.
    En réalité , il y a bien quelques centaines de figuiers plantés , mais en plein champ et sans explication particuliere . Déception .
    Notre guide nous promet une épicerie à Ners. Elle est fermée depuis un certain temps, mais cela nous vaut une petite discussion avec le maire,  (qui voudrait bien faire comme nous), sur la route à suivre.
    Cela nous conduit à prendre une salade dans un restaurant au bord du Gardon.

    Au moment de repartir, je jette,un coup d'oeil vers le nord, et je vois une énorme masse nuageuse gris foncé, synonyme d'orage, qui fonce sur nous.
    Comme au dessus de nos têtes le ciel était encore bleu, nous partons , ragaillardis par ce petit repas.
    Sans véritablement presser le pas, mais sans flâner non plus ,nous avançons . Et il se produit un phénomène curieux, pour nous, la masse nuageuse se scinde en deux parties. L'une nous double par l'est et l'autre par l'ouest. Et nous entendions les roulements de tonnerre en stéréo . Puis l'un s'éloigna en grommelant et l'autre poursuivant sa route en maugréant . ( non cela n'a rien à voir avec des personnes existant réellement )

    Nous finissons par arriver à Saint Génies où le panneau d'affichage électronique de la mairie nous fait savoir que la température est de 44° , au soleil.
    L'hôtel où nous nous arrêtons possède une piscine. Si nous avions respecter nos habitudes, douches ....nous aurions été comme cela s'est déjà produit, incapables d'en profiter. Donc , on pose le sac, on met le maillot et à la piscine, pour un court bain, car malgré tout , nous n'avons plus de calories à consacrer à cette activité
    En faisant une recherche sur internet pour tenter de vous éclairer sur la,signification de Malgoires et je n'ai rien trouvé.  En revanche je peux vous dire que cette  petite commune a eu le premier maire noir de France , à la Révolution, et cela a du en etre une, mais il fut guillotiné en 1794 !!

    Pierre

  • Alès

    Alès

    Quand une bonne , mais une mauvaise aussi, raison vous fait sortir de votre chemin, vous cherchez la solution la plus économique sur le plan physique , pour regagner votre itinéraire . Et c'est vrai que l'on accepte pas facilement de repartir en arriere .
    Nous sommes encore dans les hautes Cévennes et si les sommets non rien d'himalayens , il fait quand même se taper des dénivellés de 300/400 m.

    Et surtout naviguer dans des secteurs où on ne rencontre pas âme qui vive, peut s'avérer assez éprouvant , surtout pour la randonneuse , car ici point de café.
    On monte, on descend. Heureusement,à intervalle régulier , une indication du prochain lieu dit, où une réduction , bien faible, malgré les efforts consentis, de la distance pour le croix de ceci ou le mont Y.
    Et comme nous sommes lundi, nous n'avons pas trouvé d'alimentation ouverte au départ.

    La chaleur commence à monter. Nous l'attendions depuis tellement longtemps.
    Il doit etre environ de 11h30 et c'est l' ALERTE ROUGE !!!
    Une laie vient de s'engouffrer dans les fourrés  sur notre droite et les marcassins , au nombre de trois, eux filent droit devant eux, c'est à dire droit devant nous , sur notre sentier.
    Nous restons immobiles pendant quelques secondes, puis nous reprenons notre progression au ralenti, en tapant avec nos bâtons sur les cailloux du chemin. Nous appliquons cette stratégie pendant environ cinq cents mètres, puis reprenons notre rythme normal.
    Nous finissons par sortir de ce labyrinthe sur le coup de 13 h, ce n'est pas gênant , il n'y a pas de commerce dans ces villages.

    Nous finissons par trouver une boulangerie moderne ouverte ,sur le coup de 15 h. 
    Mais les faubourgs d'Alès sont interminables et nous accédons à notre chambre qu'à. 16h 30
    La transition entre les températures d'altitude et celle de la plaine est rude et nous sommes comme des poissons qui auraient été sortis de l'eau ! 
    Des problèmes d'impedimenta  nous obligent à rejoindre un magasin de sports à la périphérie , mais nous y allons en bus, notre contrat,nous autorisant ce type de transport pour régler les problèmes d'ordre technique (élément modeste mais capital pour un marcheur , une bonne paire de chaussettes )

    Pierre