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  • La Bastide Puylaurent

    La Bastide -Puylaurent

    Notre intention de départ était de faire une étape raisonnable .
    Et tout avait plutôt bien commencé, car le ciel nous faisait son grand spectacle avec du bleu , un peu, du gris , beaucoup, un arc en ciel le tout sur une palette de collines vertes et jaunes.
    Nous innovons aussi , car pour éviter les petits chemins creux à l'herbe détrempée , nous utilisons le réseaux des toutes petites routes, voire des chemins carrossables. Mais pour cela , il faut l'aide de locaux secourables pour nous indiquer la route , le chemin, la voie qui nous mènera à bon port. 

    Nous voyons du bleu dans le ciel, mais il n'est jamais au dessus de nos têtes et nous courrons après. Mais nous avons le sentiment que sous peu , nous le tiendrons entre nos mains.

    Nous arrivons à Langogne à 11h 45 et nous mettons en quête d'un lit. 
    Nous avions en tête de nous arrêter à Luc . Evelyne téléphone et pas de chance , il n'y a plus de place . Bien que je lui suggère de rester à Langogne, cette solution n'a pas sa préférence et elle retient une chambre à La Bastide-Puylaurent. Seul hic , c'est que cela nous fera 40 kms pour la journée. Cela ne fera qu'aggraver les soucis podologiques. 
    Seule satisfaction, c'est que partis à 7 h45 et arrivés à 17 h 45 et avec probablement 45 minutes de pauses diverses, cela fait une moyenne correcte pour des grands parents. 

    Ces petits aléas mis à part, nous avons fait une rencontre extraordinaire.
    Nous cheminions au coeur d'une forêt entre Langogne et Luc , lorsque j'aperçois un homme au bout du chemin, qui n'avancait pas vers nous, mais nous ne le rattrapions pas non plus. Dans ces conditions nous ne mîmes pas longtemps à être à sa hauteur. Il avait un sorte de boite plate à la main, dans laquelle se trouvait des petites bombes de peinture. Il nous demande si nous avons été satisfait du balisage que nous venons de rencontrer, car c'était lui, le baliseur, qui venait de mettre à jour cette section. Nous l'avons  chaleureusement remercié pour le travail effectué car lorsque ce travail ingrat, est bien fait, c'est un réel plaisir pour le randonneur.
    Recontre extraordinaire disais-je, car en des décennies de randonnées , c'était la premiere fois que je croisais ces hommes/femmes de l'ombre.

    Pierre

  • Landos

    Landos

    Avant propos: nous apercevons de loin en loin les difficultés liées aux intempéries que peuvent rencontrer les personnes éprouvées  et ce que je peux raconter ici n'a rien de commun.  Si  nous nous plaignons de l'eau qui mouille ou des cotes qui grimpent et parfois qui descendent, ce n'est que par simple nombrilisme , et peut etre, tenter de vous faire sourire. Nous sommes toujours en mesure de rentrer à la maison si cela devenait réellement difficile.

    Ceci dit la météo ne nous est toujours pas favorable, et ce matin , au Puy , sans etre au fond du puit, ce n'était guère ni brillant ni ecourageant.
    Et ces conditions un tout petit peu difficile , commencent à avoir des répercussions physiques , au dela du coté psychologique. 
    En effet marcher des heures dans des chaussures mouillées , finit par créer des soucis de pieds, pieds , sains , quI restent essentiels pour notre voyage.

    Donc ce matin, nous quittons Le Puy sous une pluie fine , mais bien réelle qui oblige à porter la cape. Nous faisons deux kms environ pour sortir de l'agglomération et une fois passer le cimetière de Vals, nous nous engageons dans un chemin aux herbes hautes et gorgées d'eau. Un kilomètre plus tard , les chaussures et le pantalon sont à tordre, mais cela ne servirait a rien car nous alternons chemins creux et petites routes.

    Nous sommes maintenant sur le plateau vélave et l'altitude varie selon le moment de la journée entre 850 et 1150 m. 
    Au loin nous apercevons une chibotte. Ailleurs, j'ai entendu le nom de borie. Il s'agit de'une construction conique, faite en pierres sèches , construite en pleine nature, et dont l'usage à varié avec le temps. Mais globalement, cela servait à mettre à l'abri un homme, vigneron ou berger.
    Les villages qui entourent immédiatement Le Puy donne le sentiment d'un certain dynamisme probablement lié à un statut de ville plus ou moins dortoir de la préfecture, mais plus on s'éloigne et bien sur, plus le coté rural s'installe.

    Nous découvrons les champs où est semé la lentille. Pour le moment la plante est haute de cinq centimètres et l'on nous a affirmé qu'elle avait atteint sa taille normale. Je suis septique.
    Malgré un printemps qui semble avoir du mal à s'installer , les près ou simplement les bas cotés des chemins sont remplis de fleurs. Et une, en particulier, retient notre attention, c'est une sauge d'un bleu soutenu, que j'essaye, vainement, d'installer dans le jardin et qui vient ici à profusion. 

    Nous croisons sur notre route une voie verte établie en lieu et place de la ligne Le Puy -Langogne. Dans les conditions de notre voyage, nous n'hésitons pas à l'emprunter car la petite expérience du debut de matinée nous a un peu refroidie , si cela était possible. 
    A chaque accalmie de la pluie , nous espérons que cela est la bonne, mais notre attente est pour le moment toujours déçue .
    Nous arrivons à Landos au terme d'une petite etape , mais fatigués, mais plus que physiquement.
    Nous trouvons un lit , et récupérons , un peu
    Nous descendons plus tard au restaurant associé à ce gite et apres quelques minutes dans la salle , je m'apercois que nous sommes déjà  venus, par un jour de pluie, déjeuner ici lors de notre parcours du chemin de Stevenson, ces deux chemin se croisant à plusieurs reprises dans la premiere partie.
    Nous discutons de cette premiere expérience avec la patronne et Evelyne parle cuisine et recettes et nous terminons sur une verveine maison, le digestif, pas l'infusion!!!

    Pierre

  • Le Puy en Velay

    Le Puy en Velay

    Malgré les propos de comptoir,  la météo sur internet ou à la TV, notre premier préoccupation du matin, au lever ,c'est de regarder par la fenêtre , pour faire le point sur le temps qu'il fait. Cela ne changera rien à notre détermination , mais quand même si la soleil est avec nous , le pas est plus léger . Le joli mois de mai se termine et nous sommes plus halés par le grand air que par le beau soleil.
    Et ce matin , le ciel est toujours menaçant, même si les gouttes sont rares.
    La première partie du parcours du jour nous amène à Lavoute sur Loire. 
    Café et achats alimentaires succincts et nous poursuivons. 
    Le fleuve a creusé ici des gorges  profondes. Cela laisse peu d'espace et la route, le fleuve et la voie ferrée  ont pris la part du lion. Et le pauvre piéton doit s'extraire de la vallée , par un interminable et épuisant raidillon dont on se demande à chaque virage , quand il prendra fin. Satisfaction de voir le château de Lavoute à nos pieds dans la vallée .
    Le ciel nous avait accordé un sursis . Il tombe trois gouttes, quatre gouttes, rien qui justifie de mettre nos belles capes rouges.
    Un rayon de soleil, nous pique-niquons.
    Le GR a été modifié pour nous faire passer au village de Polignac, qui possède un château fortifié, situé sur un socle basaltique, lui même sur une colline. Bref , une nouvelle ascension.
    Et ce fut la descente sur le Puy. Le ciel qui avait été finalement clément , se laissa aller à ses mauvais penchants, et la lentille du Puy ne manquera pas d'eau cette semaine.
    Apres avoir trouvé un hébergement , posé nos sacs, nous partons faire un tour en ville, malgré la pluie qui commence à devenir insistante.
    Nous avons pu néanmoins faire tamponner nos credenciales à la cathédrale et faire les courses utiles et nécessaires 

    Fin de la première partie avec 451 kms au compteur.

    Pierre