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Landos

Landos

Avant propos: nous apercevons de loin en loin les difficultés liées aux intempéries que peuvent rencontrer les personnes éprouvées  et ce que je peux raconter ici n'a rien de commun.  Si  nous nous plaignons de l'eau qui mouille ou des cotes qui grimpent et parfois qui descendent, ce n'est que par simple nombrilisme , et peut etre, tenter de vous faire sourire. Nous sommes toujours en mesure de rentrer à la maison si cela devenait réellement difficile.

Ceci dit la météo ne nous est toujours pas favorable, et ce matin , au Puy , sans etre au fond du puit, ce n'était guère ni brillant ni ecourageant.
Et ces conditions un tout petit peu difficile , commencent à avoir des répercussions physiques , au dela du coté psychologique. 
En effet marcher des heures dans des chaussures mouillées , finit par créer des soucis de pieds, pieds , sains , quI restent essentiels pour notre voyage.

Donc ce matin, nous quittons Le Puy sous une pluie fine , mais bien réelle qui oblige à porter la cape. Nous faisons deux kms environ pour sortir de l'agglomération et une fois passer le cimetière de Vals, nous nous engageons dans un chemin aux herbes hautes et gorgées d'eau. Un kilomètre plus tard , les chaussures et le pantalon sont à tordre, mais cela ne servirait a rien car nous alternons chemins creux et petites routes.

Nous sommes maintenant sur le plateau vélave et l'altitude varie selon le moment de la journée entre 850 et 1150 m. 
Au loin nous apercevons une chibotte. Ailleurs, j'ai entendu le nom de borie. Il s'agit de'une construction conique, faite en pierres sèches , construite en pleine nature, et dont l'usage à varié avec le temps. Mais globalement, cela servait à mettre à l'abri un homme, vigneron ou berger.
Les villages qui entourent immédiatement Le Puy donne le sentiment d'un certain dynamisme probablement lié à un statut de ville plus ou moins dortoir de la préfecture, mais plus on s'éloigne et bien sur, plus le coté rural s'installe.

Nous découvrons les champs où est semé la lentille. Pour le moment la plante est haute de cinq centimètres et l'on nous a affirmé qu'elle avait atteint sa taille normale. Je suis septique.
Malgré un printemps qui semble avoir du mal à s'installer , les près ou simplement les bas cotés des chemins sont remplis de fleurs. Et une, en particulier, retient notre attention, c'est une sauge d'un bleu soutenu, que j'essaye, vainement, d'installer dans le jardin et qui vient ici à profusion. 

Nous croisons sur notre route une voie verte établie en lieu et place de la ligne Le Puy -Langogne. Dans les conditions de notre voyage, nous n'hésitons pas à l'emprunter car la petite expérience du debut de matinée nous a un peu refroidie , si cela était possible. 
A chaque accalmie de la pluie , nous espérons que cela est la bonne, mais notre attente est pour le moment toujours déçue .
Nous arrivons à Landos au terme d'une petite etape , mais fatigués, mais plus que physiquement.
Nous trouvons un lit , et récupérons , un peu
Nous descendons plus tard au restaurant associé à ce gite et apres quelques minutes dans la salle , je m'apercois que nous sommes déjà  venus, par un jour de pluie, déjeuner ici lors de notre parcours du chemin de Stevenson, ces deux chemin se croisant à plusieurs reprises dans la premiere partie.
Nous discutons de cette premiere expérience avec la patronne et Evelyne parle cuisine et recettes et nous terminons sur une verveine maison, le digestif, pas l'infusion!!!

Pierre

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