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Gropello

Gropello Cairoli, vendredi 7 septembre .

Notre ambition est d'arriver à Pavie, demain à une heure raisonnable et comme il y a 70 kms à parcourir depuis Vercelli, nous décidons de faire 40 aujourd'hui pour n'avoir que 30 demain.

Nous profitons du fait que l'hôtelier n'envisage pas une seconde de se lever à une heure de pèlerin, pour partir plus tôt que d'habitude. et à 6h30 nous sommes en marche, vers un café ouvert , ce que nous trouvons très facilement .

  Puis , d'un pas allègre , nous engageons cette belle étape . Nous poursuivons dans les rizières où nous dérangeons des colonies de grues blanches , des hérons et quelques ibis, tous en attente d'un festin de batraciens. Mais pour nous , ravitaillement à Robbio, vers 10h30 et arrivons à Mortara à 14h aprés 29 kms.

Nous avons décidé de faire étape à Tromello, où nous aurons atteint nos quarante kms. Mais comme les ressources en matière d'hébergement sont limitées , une chambre d'hotes et la salle paroissiale qui peut aP1030598.JPG

cceuillir trois personnes, nous préférons appeler avant de nous engager dans cette dernière partie. Pas de chance, c'est complet pour les deux. L'agglomération suivante est trop loin pour que nous puissions envisager d'y aller à pied...

Parfois il faut prendre les décisions qui s'impose. Constatant que notre route actuelle suit le tortillard qui va à Pavie, nous appe

lons à Gropello pour savoir s'ils peuvent nous recevoir et la réponse étant positive, nous prenons le train pour terminer ce qui aurait du être une grande étape à pied.. En fait de train, il s'agit d'un wagon unique sur une voie unique, pour un voyage unique.

Il ne nous reste plus qu'a trouver l'hôtel Italia. Et là mes amis, un hôtel comme en rêve les grands marcheurs.Sitôt arrivés le patron nous demande si nous voulons de l'eau plate ou gazeuse et nous en sert deux grands verres. Puis dans la foulée , il nous dit de donner sans tarder nos affaires sales pour que son frère aille les laver. Il parle un français tout à fait opérationnel et ne sait que faire pour nous satisfaire.Et son prix sera ridicule (74 €) pour la nuit, les repas et deux bières .Sa seule exigence est que nous lui envoyons une carte postale à notre retour. Il conserve pieusement au dessus de son bar l'envoi d'une carte de voyageurs passés avant nous, il y deux ans, et ces gens s'appelaient .....Beaumont !!!! Une adresse à utiliser par ceux qui passeront à Gropello. Pierre



une belle compagnie

Commentaires

  • Récit très agréable à lire...
    Mythique cet hôtelier !
    S'il fait aussi chaud où vous êtes qu'à Bordeaux, j'espère que les rizières rafraîchissent l'atmosphère !

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