Ponte d'Arbia, samedi 22septembre
Pour repartir après cette journée particulière d'hier, il nous fallait une étape pas trop longue, histoire de nous remettre en jambes.
Cela sera donc 25 petits kilomètres, avec une montée progressive en puissance pour le milieu de la semaine. Petite étape, et départ tardif, ce qui en prime nous permet, dans la mesure où ce petit hôtel semble avoir une clientèle assez anglo saxonne , d'avoir un petit déjeuner normal, pour nous français.
Cette affaire réglée , nous partons plein d'énergie pour les premiers kilomètres. Sienne est perchée sur une colline et donc lorsque vous en éloignez , surtout à pied, et par le chemin que l'on nous recommande de suivre,après cinq heures de marche, nous voyons toujours les tours de Sienne. De plus en plus petites, mais on les voyait toujours. Si vous ajoutez à ce petit désagrément le fait que le guide ne décrit pas le chemin que l'on vous propose sur le terrain, et quand par hasard il y a concordance , la grappa avait du 
couler à flot entre la reconnaissance, éventuelle, sur le terrain et la rédaction du guide...
Nous trouvons sur le chemin un banc bien sympathique et nous en profitons. Assis depuis peu, une bande de quatre joyeux lurons quinquagénaires finissants , originaires des USA, arrivent. Les questions d'u
sage et quand nous leur disons que nous sommes partis de Canterbury, eux qui sont partis de Pavie, photos en tous genres.. Mais ne les prenez pas uniquement pour des interprètes de chansons à boire, ce qu'ils font très bien en français , mais ils sont aussi de très bons marcheurs: ils ont à leur actif un Bordeaux -Saint Jacques de C, ce qui mérite le respect. Mais à quatre ils marchent moins vite que nous deux.
Nous les retrouvons à l'étape quelques minutes après notre arrivée , ainsi que notre ami allemand , que nous avions déjà vu à plusieurs reprises. Bien entendu , nous retrouvons au bar du village deux heures après , le stock de bière de la cabartière quasiment épuisé. Mais il en reste encore et ils insistent pour que nous buvions avec eux. Après des réticences typiquement nord européenne nous laissons notre penchant l'emporter et de nouvelles canettes arrivent... Tout ceci ne pouvait en rester là et cela a continué au restaurant dans une capacité d'ingurgitation ( pour eux) incroyable pour nous. Sur les quatre, un parle un français très compréhensible , sa mère a fait des études à la Sorbonne , deux autres se débrouillent, et le dernier approuve... Nous suivons dans le mode mineur, et à 21 heures nous nous éclipsons.
Campagne typique
Modèle de tracteur courant sur notre parcours
Quatre beaux bébés US