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Igoumenitsa

Igoumenitsa

Au moment de partir de l'endroit où nous dormions , il nous arrive la même mésaventure qu'il y a quelques jours. Bien que nous ayons reçu toutes assurances que nous pouvions quitter les lieux à l'heure de notre souhait, nous trouvons le portail fermé à clef.
Dans la mesure où nous avions rendez vous à 6 h 15 pour prendre un bus, nous étions furax . Là pas de problème il fallait réveiller la maisonnée . Et puis dans un éclair de génie , Evelyne me dit de regarder sur le trousseau qui se trouvait sur la porte de sortie du bâtiment. Bingo! La clef du portail était dessus.

Nous quittons donc l'Albanie sur une impression mitigée . Nous n'avons rencontré que des gens aimables et serviables, ce qui pour le touriste est considérable . Pour les infrastructures, il faudra inévitablement du temps et il serait bien qu'en matière d'environnement, ils ne tardent pas trop, car les choses vont vites, du coté des mauvaises habitudes.

Nous arrivons à la frontière. La sortie de l'Albanie les formalités sont rapidement expédiées , mais du coté grec , j'ai un peu le sentiment que la mauvaise volonté n'était pas loin. Bon, enfin, péripétie que cela.

Nous avions un billet pour Ioanina , première ville que l'on rencontre après la frontière  ( 30. Kms). Nos préoccupations immédiates : trouver un distributeur bancaire , puis une carte de cette partie de la Grèce. Et cerise sur le gâteau , un guide de voyage, en français ce serait l'Amérique, mais en anglais cela serait très bien. La , c'est raté.


Dans la mesure où cette ville est à quatre vingts kms de la mer, nous décidons de parcourir cette distance dès l'instant.
Nous retournons à la gare routière que nous avions quitté une heure auparavant et prenons deux billets pour Igoumenitsa. Là nous engageons la conversation avec un jeune couple franco allemand , qui lui souhaite parcourir les iles sans tarder.P1050490.JPG
Igoumenitsa est un port très important, mais un port spécial , car ici pas de grue, pas de marchandise en attente sur les quais. Non rien que des ferries qui font des rotations sur les différents ports de l'Italie ou vers les iles à proximité dont la plus connue est Corfou.
En conséquence c'est ballet permanent de bateaux qui arrivent et de bateaux qui partent. 
Il y a sur le port, en  plein air donc, un tableau d'affichage géant  indique les départs à venir, comme on peut le voir dans une gare classique.

Nous espérons,à partir d' Igoumenitsa  , reprendre notre progression pédestre . Même si nous ne trouvons pas le petit sentier où nous eussions  pu rencontrer le pâtre grec, la fréquentation de la côte à cette saison est plus raisonnable. Et donc cheminer le long des routes doit redevenir possible après l "hivernage" albanais.
Petite précision pour les puristes, nous avons quitté les côtes de la mer Adriatique pour les côtes de la mer Ionienne .

La température baisse, mais très peu, le relief lui ne semble pas baisser, ce qui nous encourage à rester au plus près de la côte, lorsque c'est possible.
A l'hôtel où nous sommes  descendus , je m'enquiers d'une librairie où ce fameux guide pourrait être disponible. Mais en joignant les efforts des uns et des autres ce sésame restera introuvable ici.
C'est peut être une question à poser à la pythie si nous passons à Delphes ?

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