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Dans les rues d' Hanoï ( 3 )

Dans les rues d' Hanoï (4 )

Notre prochain retour à Hanoï n'étant pas prévu dans la décennie  à venir, nous voulons tenter une visite, relativement, exhaustive de la ville et deux monuments semblaient justifier d'y consacrer notre dernière journée .
 Cela nous permet de constater que certaines écoles sont ouvertes et que des écoliers sont à leur pupitre en ce dimanche. Probablement la soif de réussite , comme en Corée ou au Japon?
Nous devons prendre la direction du nord-ouest de la ville pour aller voir tout d'abord la "pagode du pilier unique".

Pour atteindre cette curiosité, nous devions nous diriger vers le quartier où se trouve le mausolée de Ho Chi. Minh. La seule chose  vraiment positive que je puisse dire, c'est que le quartier est si couru que l'on y paye un expresso trois fois plus cher qu'ailleurs.   
A cette occasion nous faisons connaissance d'un corse grand voyageur qui nous pose la question de l'intérêt de la visite du mausolée. Nous lui indiquons que notre intérêt dans le secteur est la Pagode du pilier unique. Il nous accompagne.
Nous finissons par trouver cette petite pagode qui est effectivement posée en équilibre sur un pilier. Sur ce point , on ne peut pas se plaindre.  C'est un minuscule bâtiment suspendu au dessus de l'eau d'un bassin où poussent des lotus. Elle fait référence à un rêve d'un roi vietnamien qui désespérait d'avoir un héritier . Comme son vœux a été exhaussé, il avait fait bâtir ce pagodon. L'objet étant fragile , celui que nous voyons aujourd'hui est une  réinterprétation du modèle primitif, mais cela conserve son charme. 
Nous nous éloignons du centre avec notre nouveau compagnon et nous dirigeons vers le lac de l'ouest. J'ai eu l'occasion de vous dire que Hanoï était quasiment construite sur l'eau, et ce lac de l'ouest en est une nouvelle illustration .
Notre intérêt là, est d'aller voir la pagode Tran Quoc. Elle est construite sur une petite presqu'île sur le lac et est la plus ancienne de la capitale. Son accès est libre sauf de 11h 30 à 13h 30 où le personnel va se restaurer. Comme nous arrivons à 11 h 29 m et 45 secondes, nous faisons comme le personnel et nous dirigeons tous les trois vers un restaurant d'application signalé dans notre guide comme participant à l'insertion de jeunes gens dans le monde professionnel , servant une cuisine de qualité, dans le cadre d'une maison coloniale et le tout pour un prix attractif. Rien qui ne puisse nous faire hésiter . Et nous ne fûmes pas déçus .
Nous retournons à la pagode , cette fois ci accessible. Dans le cadre de cette petite presqu'île , l'endroit est attachant. 
La première construction date du V eme siècle, mais ce que nous avons devant les yeux est du XVII eme . Ici du fait de l'humidité , le bâti souffre énormément , et les restauration doivent se succéder très régulièrement . 
La dévotion populaire est très fervente et une assistance empressée se bouscule un peu devant les représentations du Bouddha.
L'intérieur du temple serait un peu sombre s'il n'était éclairé par les bougies et leurs reflets sur les statues dorées et  les autels où brulent les multiples bâtons d'encens.

Nous nous dégageons de l'assemblée , et regagnons le centre par le vieux quartier commerçant. Je peux vous dire qu'ici , ils ne se posent pas la question de l'ouverture dominicale. Le business anime les rues comme chaque jour, peut être même plus qu'un jour ordinaire, car ceux qui ne travaillent pas aujourd'hui rajoutent par leur présence une animation supplémentaire . 
En début de soirée , nous ressortons pour aller diner et nous choisissons un restaurant de notre connaissance , place de la cathédrale. Un office est en cours lors de notre arrivée . Nous profitons de diner sur la  petite terrasse du restaurant au 1er étage. Celle -ci donne sur la place de la cathédrale et nous bénéficions des chants liturgiques pour accompagner les pennes que nous avons choisies. Puis l'office se termine et nous assistons à un spectacle qui ne peut être vu probablement dans peu d'endroits en dehors d'ici. Si on peut estimer à mille le nombre de paroissiens assistant à la célébration du culte, près de quatre cents deux roues se mettent en route quasiment simultanément ( 800 'personnes ), quarante taxis font de même ( 120 personnes ), et les rares automobiles présentes sur la place emporte les derniers paroissiens présents.
Dix minutes plus tard , la place avait repris son rythme de croisière .

Pierre

Ps: en réponse à Jean C.', c'est bien à pied que nous faisons ces visites, avec nos chaussures de randonnées .

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