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Saint Gervais sur Mare

Saint Gervais sur Mare

Nos co-randonneurs rennais s'en retournent chez eux ce matin et cela ne semble pas les ravir. Mais ils savent déjà que au mois d'aout prochain ils reprendront le fil du chemin.
Nous  quittons nous aussi , ce gite  sympathique où nous avons été si bien reçu .
La journée s'annonce bien remplie car nous avons trois cols au programme. Deux cols de 3eme catégorie , col des Clares 500 m, puis col du Liourel 702 m et enfin le point haut du jour 902m que nous rangerons dans les cols de 1ère catégorie .
Si la journée fut trés nettement moins ventée qu'hier , les températures ne remontent que lentement , et selon que nous passons d'un adret à un ubac , nous ajoutons ou retirons un vêtement .
Nous retrouvons dans l'ascension du premier col nos américains d'hier qui s'avèrent être des Porto-ricains. Les conditions climatiques plus favorables nous permettent de converser avec chacun d'eux, car ils progressent séparés d'une centaine de mètres en fonction de leur âge et de leur condition physique!!
La veille , de la littérature touristique nous avait fait miroiter le spectacle de nombreux animaux sauvages, y compris des mouflons dont le département de l'Hérault s'enorgueillit de posséder le plus grand troupeau de France. 
Pour nous rien , sinon une  trace d'un bi-ongulé de belle taille et des fouilles faites par des sangliers.
Nous rattrapons dans notre progression un groupe de trois randonneurs , et que nous saluons d'un peu loin, car ils s'étaient mis à l'écart.
Et à l'occasion de l'un trés nombreux lacets de ces montées du jour , nous les retrouvons devant nous à se demander quelle route ils devaient suivre.
Nous étions quasiment en train de former un groupe, qu'ils mettent le pied au plancher et filent vers le dernier sommet . Sachant ce qui nous restait à faire, nous restons à notre rythme .
Nous finissons par rattraper un petit troupeau de moutons encadré par deux chiens, type berger de pyrénnées . 
Nous hésitons un instant sur la conduite à tenir . Nous cherchons des yeux le berger, mais pas de berger en vue.
Nous nous rapprochons du troupeau et attendons un peu pour voir la réaction des chiens. Ils nous voient et s'activent vers nous. A titre de précaution , je sors mon épée de Stars War.
Le chien le plus âgé vient nous renifler, ne se montre pas du tout agressif, et considérant que cette attitude valait sauf conduit, nous dépassâmes le troupeau. Les deux chiens nous accompagnèrent pendant encore une centaine de mètres. 
Apres cette péripétie , nous reprenons notre progression à bonne allure et c'est à ce moment que nous voyons sur le sol un petit rouleau de documents .
Nous avions remarqué sur le sommet du sac de l'un des randonneurs rencontrés précédemment ce petit paquet constitué de cartes et d'un descriptif de la randonnée en cours . Une adresse de gite était entourée, laissant supposé le lieu de leur hébergement.
Vingt minutes plus tard nous les retrouvons en train de faire une pause et leur restituons leurs documents et échangeons alors les phrases de rigueur lorsque deux pèlerins/randonneurs se rencontrent.

Nous entamons alors une trés longue descente, tout d'abord sur une piste forestière , puis ensuite sur un sentier qui emprunte le lit d'un ruisseau, à moins que cela soit l'inverse. Mais pour le marcheur le résultat est identique, beaucoup de cailloux qui roulent, avec toujours le risque d'un pied mal positionné et une fin de parcours imprévue .
Nous avons fait 23kms sans rencontrer la moindre maison et nous arrivons au hameau de Mècle.  Heureusement que le chemin existe, il fait vivre deux gites. 
Dans la dernière partie de la randonnée , nous trouvons des fraises des bois et nous ne les laissons à d'autres!!
Nous terminons notre étape à Saint Gervais, où comme beaucoup d'endroits où nous sommes passés, on a l'impression que la vie active s'est retirée il y a vingt ou trente ans. Le maitre du  gite étant absent jusqu'à 16 h, nous posons nos sacs devant la porte et partons faire un tour du village.

Pierre
Ps: nous avons dormi "chez Camille" l'accueil y est très aimable, mais le prix des repas n'est pas en rapport avec ce qui est servi. Avis aux randonneurs.

Commentaires

  • Les Camille sont des filou(te)s, c'est pourtant bien connu !

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