Oloron Sainte Marie
Depuis plusieurs jours nous observions les Pyrénées de loin, maintenant fini de rire.
Aujourd'hui nous avons joué avec les plissements pré-pyrénéens . Si ce n'avait été la pluie présente pratiquement toute la journée ,cela aurait pu passer pour une aimable randonnée . Nous terminons l'étape à 230 m . Mais les raidillons ont été nombreux et comme toujours nous sommes heureux une fois sous la douche.
Parcours encore trés agreste et sylvestre, et à chaque instant quand nous grimpons en forêt, nous sommes persuadés d'arriver à l'antépénultieme virage, mais non , il faut poursuivre , car si le ciel se devine à travers les frondaisons, le sommet n'est encore tout près .
Puis nous finissons par redescendre et là deux molosses nous barrent la route. Nous mettons en batterie la canne télescopique et je conseille à Evelyne de se munir d'un bâton bien solide. Les deux furieux aboient rageusement, mais dès lors qu'ils nous virent bien décidés et équipés , ils s'enfuirent .
Nous les retrouvâmes un peu plus loin, nous observant à bonne distance, et d'un air, faussement, détaché.
Nous arrivons à Oloron Saint Marie et une odeur de chocolat plane sur la ville . Nous nous renseignons. C'est une usine Lindt qui dégage ce parfum engagent. L'air de rien cette entreprise emploie,ici plus de mille personnes. L'autre grand employeur est l'entreprise Messsier-Bugatti-Dowtyn qui fabrique , entre autres , les trains d'atterrissage destinés à Airbus et à d'autres avionneurs
Nous achevons ce soir notre cinquième semaine. Nous franchirons demain la barre des mille kms, au podomètre de Mme et attaquerons, si tout va bien ,notre ultime semaine, l'arrivée à Puente La Reina étant prévue pour mercredi prochain.