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San Pedro

San Pedro d'Atacama


Ce petit village est le centre d'une région géologique et paysagère exceptionnelle et c'était donc un passage obligé . Nous y resterons trois jours.
Nous partons de Calama à 7h 30 et arrivons ici une heure quinze plus tard.
Evelyne avait repéré deux Hostals dont les descriptifs donnaient envie et par chance ils se trouvaient quasiment l'un à coté de l'autre. Le premier , tout petit, était complet, nous allons au second qui est tenu par une française.

Et là, pour ceux de nos amis qui ne comprennent pas que notre hébergement ne soit pas réservé un certain temps à l'avance, voici un bel exemple pour illustrer notre pratique.
Nous allons franchir la frontière avec la Bolivie dès la fin de notre séjour à San Pedro. J'avais lu que la seule sortie passait par Calama, ce qui impliquait un retour sur nos pas.
J'avais donc réservé , un retour en bus vers Calama, une chambre et le passage de Calama vers la Bolivie.

Je reprends donc par l'accueil de l'hotesse française. Nous engageons la conversation sur les différentes étapes dans le coin et là , elle s'écrie :" pourquoi ne partez vous pas avec l'agence Estrella Del sur , elle vous fera visiter le coté chilien et le coté bolivien.
Pourquoi pas? D'abord voir auprès de l'agence si ils ont encore des places pour jeudi. La réponse est positive. Je prends une option, car je veux  d'abord annuler les trois réservations effectuées . Ceci fait , nous réglons les détails financiers.

Nous pouvons alors déambuler sans but précis dans les rues de San Pedro, histoire de faire connaissance. 
C'est un petit village de 2000 habitants , mais à cette période sa population est largement augmentée du fait de l'apport des touristes dans ce petit coin des Andes chiliennes. Bien sur beaucoup de chiliens , probablement aussi des sud américains, mais des anglophones, et beaucoup de français. En revanche très peu d'autres européens , à l'exception de deux jeunes italiennes, qui arrivant au restaurant, demandent à la serveuse si elle parle italien.... 
Nous sommes situés au pied de la partie volcanique de la Cordillère et le village lui même est dominé par le volcan Licancabur,   5916 m .  Celui-ci  est inactif, c'est le Lascar qui est couronné de fumeroles!!
Comme les autres sommets de la chaine , la neige forme un petit capuchon ,cette neige qui sera très utile pour alimenter les petits rios qui prennent leur source dans ces montagnes.
Le tout sous un ciel d'une pureté incroyable, ce qui est fait une région très favorable à l'installation d'observatoires.

Le village est situé sur un plateau à 2400 m d'altitude et en ce premier jour , nous ne cherchons pas à monter plus haut et plusieurs sites s'offrent à nous.
Nous choisissons d'aller visiter la Valle de la Luna. Le guide l'indiquant à cinq kms du village et cela semblait  facile . Donc , apres avoir compléter notre réserve d'eau ,nous décidons de partir avant le rush touristique qui débute à 16 h au moment où la température commence à baisser un peu.

Avant de partir je propose à Evelyne de faire cette randonnée en vélo , dans la mesure où notre entrainement 2015 est presque nul'
Elle décline, non pas elle même , mais la proposition. 
Nous faisons le chemin vaillamment , sous un beau soleil, mais dèja les 5 kilomètres annoncés semblent d'après les locaux plutôt six, en arrivant à l'entrée du parc, l'homme chargé de l'accueil, nous donne un plan de la vallée , du quel il ressort que la première chose encore plus remarquable. Que le spectacle qui nous entoure, se trouve à 5 autres kms, puis il égrène les différents sites en ajoutant à chaque fois 2/3 kms. Je regrette le vélo ...
Cette vallée se trouve dans une petite Cordillère dite la Cordillère du sel, qui rappelle que même à cette altitude nous retrouvons en réalité le fond de la mer qui s'est soulevé sous la pression des plaques tectoniques.
En conséquence au delà des différents ocres de cette cordillère , le sol se trouve veiné de coulures de sel provenant de la dissolution du sel , prisonnier  de la roche depuis plus d'un million  d'années et  lorsqu'une pluie se décide à tomber, ce qui arrive parfois , celle-ci  ravine les paysages et alimente les fameux salars. ( lacs salés ) qui sont l'une des curiosités de la région.

Allez et retour nous avons marché 25 kms et épuisé notre réserve d'eau .
Soyons  honnêtes  , nous étions un peu cuits et même la douche pourtant salvatrice , et un diner de spaghettis ne nous pas fait veiller bien tard.

Commentaires

  • Admirable La valle de la luna.....elle porte bien son nom ... en effet , j'ai pu voir les lacs salés ....mais sans problème de manque d'eau .....ma cuisine se trouve juste derrière mon bureau ...
    J'ai bien vu sur le plan de San Pedro des "hostals" mais de là à trouver le vôtre!
    Entre nous , le vélo aurait-il été plus facile comme moyen de "visite"? Je n'en suis pas si certaine ....Là , je donne entièrement raison à Evelyne pour son choix!!! Rires!!
    Demain , le marché , sans doute plus fourni et la "petite parlotte réouverte"!
    Continuez à faire attention à vous .....la Bolivie???? Je tâcherais de vous donner des nouvelles un peu plus cocasses que celles-ci......Je vous embrasse ..... Georgia

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