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Potosi

Potosi


Quand vous arrivez à Potosi , vous ne pouvez pas ne pas voir le Cerro Rico, colline riche. Car sans le Cerro Rico , pas de Potosi. Il domine physiquement la ville du haut de ses 4700 m , Potosi étant à 4090 m. 
Depuis la ville vois avez une vision d'une colline labourée, éventrée , impression renforcée par la couleur brun rouge de la plus part du relief.
Mais même si vos yeux sont littéralement aimantés par cette montagne, vous devez vite redescendre sur terre, car vous êtes à Potosi et la vie bat son plein. Le contraste est d'autant plus rude lorsque vous venez de quitter des déserts où vous pouviez donner libre cours à vos rêves .

Donc , nous quittons notre minibus et nous voila jeter dans la fosse aux lions.
Potosi c'est la plus grande ville au monde à plus de 4000 m avec 145 000 habitants et il faut bien que chacun trouve sa place dans une ville trés en pente.
Donc plutôt que d'affronter et la foule et la pente, nous sollicitons les services d'un , faux , taxi, qui opèrent ici au vu et au su de toute le monde , ils disposent même d'un autocollant sur le pare-brise !!

Hotel -Guest-house , trés sympa. Nous dinons tôt , car nous sommes debout depuis 5 heures du matin. Et un lit confortable nous attend.

Nous nous réveillons bien trop tôt , mais nous flemmardons au lit en attente du.  petit déjeuner .

Nous dressons un planning pour la journée .

Prémiere etape trouver la Poste , pour acheter des timbres. Pour des raisons inconnues de moi, j'ai beaucoup de mal à fixer le plan de Potosi dans ma tête et donc nous pataugeons avec les directions à prendre.  Nous finissons après pas mal  d'atermoiements à mettre la main sur cette fichue Poste. Le service y est restreint et d'une lenteur désespérante , mais nous sommes néanmoins très contents, car c'est dimanche, et je suis pas sur que le  bureau de la rue du Louvre  ouvre toujours le dimanche.

Seconde etape qui conditionne notre séjour ici , la visite du Palais de la Moneda, en francais l'Hotel de la Monnaie. C'est un établissement un peu déroutant pour un francais car la caisse est fermée aux heures d'ouverture, et vous vous apprêtez à faire demi tour , puis vous comprenez que la vente des billets se fait en réalité au guichets des souvenirs.

Le Cerra Rico était tellement  riche en minerai d'argent qu'il a alimenté les caisses de l'Espagne pendant trois siècles. En France même , l'expression "riche comme Potosi " était dans le langage courant encore au XIX eme siècle .
Il fut donc créé un établissement destiné à frapper monnaie. C'était d'ailleurs le plus grand bâtiment contruit par les espagnols en dehors d'Espagne .
La visite, conduite par une guide bolivienne francophone, fut passionnante et trés érudite . Les différentes pièces frappées ici , les conditions de cette frappe et l'évolution technique sont présentées .
Et  on apprend  que l'établissement ne frappe plus depuis une cinquantaine 
d'années, et que les pièces sont produites par les chiliens et les billets par les .....français.
Une section du musée est consacrée à l'iconographie engendrée par le Cerro Rico .Comme au 17 eme et 18 eme , l'art était souvent religieux, il a débouché ici sur des toiles étonnantes car faisant la liaison entre Cerro Rico = PachaMama , la terre mère des incas, et la Vierge Marie. Et comme c'est elle , en dernier lieu qui est représentée , elle l'est avec une tête humaine , mais le corps /robe reprend la forme conique de la montagne, avec même parfois des symboles incas inscrit sur le vêtement .

 
Les bâtiments eux même sont magnifiques. 

Apres un déjeuner dans un ancien palace transformé en hotel restaurant, Evelyne souhaite repérer la boutique d'un luthier belge installe ici depuis de nombreuses années .
 Nous eûmes encore du mal à nous repérer dans le dédale des rues . En principe une véritable visite devrait avoir lieu demain.

Nous replongeons dans le centre ville pour visiter le couvent des Carmélites de Potosi, qui est annoncé comme particulièrement intéressant.
 Là aussi, toute la richesse de la ville s'étale . Ici la vie de ces soeurs était particulièrement rigoureuse , et cela fit frémir les visiteuses. Il faut dire que la conférencière en anglais était excellente , et mettait bien scène les cotés les rigoureux de cet ordre.
Ce couvent était "réservé" aux filles cadettes de la noblesse de la grande région qui y rentraient à partir de l'âge de quinze ans , pour ne plus en ressortir. Seule "chance" pour elles , il n'était admis simultanément que 21 nonnes et donc il fallait attendre une place vacante ou trouver un autre couvent prêt à vous accepter. 

Apres ces nourritures intellectuelles, nous regagnons notre hôtel , pour u retrouver Fanny et Sebastien , nos deux compatriotes, avec lesquels nous iront diner.

Pierre

Commentaires

  • Ola ! Si le récit de vos aventures est est intéressant et la description des paysages très au point, de mon côté, je suis encore une fois intéressée par ce que vous avez dans vos assiettes de typiquement bolivien !! N'hésitez donc pas à nous faire saliver !!D'ailleurs ici, c'est l'heure du dîner, à la demande générale je leur ai cuisiné une feijoada !! Allez, A table !! Hasta luego .....

  • Bonjour encore!
    Je vous avais bien dit que je vous suivrais ..vous avez pu remarquer que j'ai "posté" deux fois le même commentaire....Est-ce la vieillerie qui me guette ou mes articulations qui se bloqueraient... Comment vas-tu Evelyne? J'espère que ton voyage te satisfait ....tu me raconteras à ton retour!
    J'ai vu Hans ce matin....un petit café vite fait avant la piscine!!.. Je vous le récris: toujours un plaisir de vous lire ....... Demain ,notre périple nous emmènera dans le 53......le bout du monde ...et encore ,je suis polie! Notre retour se fera dans la journée...... et ni minibus ,ni 4x4......et peu d'altitude!! Je vous embrasse georgia

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