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New York 4

New York 4

Après unîe exploration exclusivement urbaine, nous avons opté aujourd'hui pour la New York fluvio-maritime. C'est à dire d'aller voir la statue de la Liberté et visiter le musée de l'immigration d'Ellis Island.

Nous rejoignons donc le Battery Park pour accéder à l'embarcadère des ferries qui desservent ces deux lieux d'exception. 

Une fois les billets en poche , nous accédons au bateau. Comme le temps est légèrement brumeux, les sommets des plus hautes tours jouent à cache -cache .  

Le bateau nous dépose sur Liberty Island et nous accédons sur le parvis de la statue.
Là on nous indique que le billet acheté , facilement, ne concerne que le bateau et que pour grimper dans la statue, il faut un autre billet que l'on doit réserver . Comme la réservation n'est pas trop notre truc, nous nous contenterons de l'observer par toutes les coutures, mais depuis le sol, sous un soleil totalement rétabli.

Notre billet nous donne quand même le droit de poursuivre notre tour de la baie de  NY et nous voguons vers Ellis Island. Et franchement ce musée valait à lui seul la traversée . Il est en effet d'une richesse et d'une précision particulièrement enviable. 
Tout d'abord, nous nous dirigeâmes vers la raison d'être de cet ensemble qui vit passer en cinquante ans environ, plus de 20 millions d'immigrants.  Et bien des européens , par les temps dramatiques que nous vivons pourraient utilement s'informer , et relativiser les efforts qui nous sont demandés aujourd'hui. A titre d'exemple, le 3 octobre 1903 , j'ai maintenant un petit doute sur l'exactitude de la date, mais en UNE SEULE JOURNEE, il fut accueilli dans ces bâtiments, en provenance d'Europe plus de 12 000 personnes. Non il n'y a pas de faute de frappe, il faut bien lire douze mille personnes le même jour. A peu près le même nombre que nous trouvons difficilement acceptable en une année!

Le taux de refoulement était environ de 2% généralement pour des questions de moralité.
Ceux qui arrivaient malades , et avec des affections guérissables ,  étaient reçus dans la partie hospitalière de l'ile. 

L'exposition évoque également les aspects sociaux de l'arrivée massive de ces populations et notamment la réticence voire l'opposition des gens déjà en place depuis un certain temps, devant la perspective notamment d'une éventuelle baisse des salaires.
En résumé : rien de nouveau sous le soleil. Ou la version destinée à perpétuer l'usage du latin: quid novi sub sole

Nous quittâmes cette ile fort impressionnés.
Et nous reprîmes la mer une dernière fois en vue de gagner le port.

Et ne craignant absolument pas le paradoxe, nous gagnâmes Wall street. Pour ce faire nous parcourûmes les rues ( relativement ) étroites de sud de Mahattan, peu animées en ce samedi. Sauf une où il avait été décidé d'organiser en septembre une " Oktoberfest"
où les produits d'outre Rhin , ou tout du moins de vagues cousins américains étaient largement débités. Et la bière coulait à flot et même plus. 

Depuis les marches de Réserve Fédérale Américaine , je pris une photo de la façade du NY Stock Exchange.  
Si cela laisse un petit souvenir , cela ne nourrit  pas son homme , sa femme non plus d'ailleurs. 

Et  comme il serait vraiment dommage de faire simple quand on peut faire compliqué, et bien qu'il fut 13h30 passé, il me fut proposé d'aller déjeuner dans Little Italy. En effet c'est le début des manifestation de la San Gennaro , le saint patron de Naples.
Nous arrivons enfin, affamés , mais surtout assoiffés, car la relative fraicheur de ce matin est bien loin. 
Autant vous le dire tout de suite , il y avait un monde fou, les italiens de la cote Est, et leurs descendants, les apparentés, ceux qui voudraient le devenir, les touristes et tous les soiffards s'étaient donnés rendez vous. J'ose imaginer comment cela sera ce soir.
Bien entendu , les rues sont barrées et encombrées de tables, ou même de simples barres de bois, servant de comptoir et où l'on consomme debout. 
Le tout dans un bruit indescriptible....mais nous avons fini par trouver une table .deux excellents plats de pâtes, un tiramisu gargantuesque il est vrai, et deux cafés : 75€. 
A NY , la vie est chère . 

Nous terminons l'après midi par une nouvelle déambulation dans Greenwich village, toujours très animé.

Notre horloge biologique étant à peu près  en ligne avec l'heure légale, nous avons pu ressortir après le diner, et nos pas nous ont conduit jusqu'au nouvel  World Trade  Center. Comme beaucoup de choses ici: impressionnant et comme toujours , le show must go on... Les travaux des abords se terminent et en dehors d'une date dans l'histoire, dans quelques temps la page sera tournée .


Pierre

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